≬ Chapitre 8 ≬

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         Tooru sentait le stress s'emparer de lui alors qu'il tentait vainement de s'y dérober

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         Tooru sentait le stress s'emparer de lui alors qu'il tentait vainement de s'y dérober. Mais rien n'y faisait, depuis qu'il était revenu au palais, l'angoisse semblait vouloir faire amie avec lui.

Il se trouvait dans les coulisses de leur théâtre qui abritait bon nombre de personnalités de la haute société ainsi que de simples citoyens qui étaient parvenus à avoir assez d'argent afin de s'acheter des billets pour venir avoir le représentation de la famille royale. En règle générale, le théâtre était accessible pour tout le monde mais lors des représentations, hormis celle annuelle ouverte à tout le royaume -dans la limite des places disponibles tout de même, les places pour voir ce qui s'y déroulait demandaient une certaine somme d'argent.

Il entendit résonner dans son crâne les voix murmurantes des spectateurs qui attendaient plus ou moins patiemment que la Chorale se présente sur scène. Les membres de celle-ci s'étaient parés de leurs plus beaux apparats, ce qui était bien pour déplaire à Tooru qui ressentait tout le poids de cet attirail. Et particulièrement cette épingle qui s'enfonçait dans sa peau au lieu de simplement tenir le voile posé sur ses épaules.

Attina était sans doute celle qui avait le plus de bijoux, pour la simple et bonne raison qu'elle était l'héritière au trône et se devait de montrer sa position. C'était alors sans surprise qu'elle porte sa couronne de coquillages qui était horriblement lourde et douloureuse sur son crâne. Mais la beauté de ce diadème n'était plus à refaire, une bonne trentaine de coquillages de différentes formes et de différentes tailles reposait sur sa tête, avec ces deux lignes de perles blanches qui descendaient joliment sur son front. Le proverbe : il faut souffrir pour être belle se vérifiait sans problèmes. Et c'était sans compter l'extension de nageoire caudale orange mélangée à du rouge foncé, ce qui faisait un dégradé qui forçait à l'envie. Sa queue s'était vu être agrémenté de rajout afin de la rendre beaucoup plus grande. Sans parler de l'élément qui rendait leurs écailles plus brillantes qu'à l'ordinaire. C'était un produit très pratique bien qu'il colle un peu et soit difficile à retirer, mais tout le monde devait passer par ce lustrage obligatoire.

Quiconque se défilait était promis à une grosse colère de l'équipe dédiée au maquillage et au coiffage. Les maquilleurs avaient par ailleurs embelli la bouche de la princesse d'une magnifique couleur corail. La sirène mordilla fébrilement l'ongle de son pouce droit tout en fronçant les sourcils contre les deux chaines de perles qui partaient de la couronne pour rejoindre sa coiffure complexe. Elle l'énervait à faire autant de bruits à chacun de ses mouvements. Quelle idée de mettre un accessoire pareil.

Elle entendit les râlement de son petit frère qui se débattait contre une pauvre sirène qui tentait vainement de faire son travail pour ne pas avoir à mettre du produit pour briller. Il était beau son petit frère, encore plus que d'habitude.

Le rajout sur sa nageoire caudale était dans le même format que le sien mais d'une couleur verte. Elle pouvait voir briller quelques perles dans ses cheveux châtains et ainsi que le gloss que l'assistante maquilleuse lui avait mis. Il devait déjà être heureux de ne pas avoir écopé de plus de coquillages et autres perles. La brune croisa le regard paniqué d'Aquata qui semblait perdre tous ses moyens, comme avant chaque concert, même si cela devenait une habitude. L'angoisse d'avant-scène restait la même, et c'était peut-être cela qui était magique en un sens.

Light on the Foam [IWAOI]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant