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Point de vu Joshua :

Elle l'a fait !

Je n'en reviens toujours pas qu'elle m'est transporté ici. Je savais qu'elle était folle, totalement déranger et vraiment stupide mais je ne pensais pas qu'elle irait jusqu'à tenir sa promesse et m'envoyer dans ce camps pourrit.

Ça fait déjà deux mois que je suis ici. J'ai eu de la compagnie qu'au bout de deux semaines alors dites-vous que c'est très long d'attendre avec des cadavres qui dorme à coter de vous. Mia c'est réveiller la première, je vous assure et promet que j'aurais préférer ne pas être seul.
Elle s'est relever et réveiller d'un coup alors que je mangeais et quand je me suis approché d'elle, elle m'a complètement arraché le bras en pleurant, j'ai eu des cicatrices et les griffures ne sont parties qu'après quelques jours à appliquer de la pommade.

Je ne sais pas ce qu'ils nous donnent pour dormir mais ça doit-être puissant.

Alec l'a suivie et lui était étrangement calme, malgré qu'il ait mis quelques jours avant de nous parler.
Et ça va bientôt faire une semaine qu'elle s'est réveillé. Lee... Je ne sais pour qu'elle raison cette fille m'intrigue, m'inquiète et me rend fou. Quand je suis avec elle j'ai besoin de la protéger de savoir qu'elle va bien. Tout comme Mia et Alec, bien que ce soit différent.

Quand elle a commencé à faire ces cauchemars, je me suis au départ dit que ça passerait, puis le second a été plus fort et elle était vraiment paniquer, alors j'ai proposé mon aide. Je ne devrais pas. Parce que si elle savait elle partirait où pire encore elle m'abandonnerait.

Je la regarde. Elle est vraiment belle. Elle n'est pas petite et puis il faut dire que je ne suis pas très grand. Je dois faire tout juste une tête de plus qu'elle mais sa suffit à être un sujet qui fâche. Tout compte fait j'aime bien la taquiner, et puis sachant que l'on va passer un mois ensemble, autant s'amusés.

Je réfléchis allonger sur mon lit Lee est sur mon torse du côté de mon cœur et pour je ne sais qu'elle raison j'aime bien qu'elle y soit. Totalement pathétique alors que je ne l'a connais même pas ! Je pense : je compte faire regretter à cette femme de m'avoir envoyé ici.

Elle a lu nos dossiers. Et m'a demandé ce qui était arrivé à mes parents. Et bien je lui ai dit la vérité. Ils sont morts il y a quelques années, je devais avoir quatorze ou quinze ans, je ne sais plus car j'essaie d'oublier, je suis rentré de l'école et une panoplie de gendarmes attendait devant ma porte. Bon ok j'exagère il n'y avait que deux voitures de police avec simplement quatre officiers. Je les ai fait entrer et je crois que j'ai regretté voyant que l'un d'entre eux portait le collier de ma mère, qu'elle ne quittait dans aucune circonstance.

J'ai appris de là, qu'il avait eu un accident dit : accident du travail. Ce qui est faux car je connaissais parfaitement chaque recoins de leur laboratoire et qu'il n'y avait en aucun cas un seul défaut. Alors quand en plus ils ont dit que c'était du a une explosion, je ne les ai pas et jamais cru. Je suis borner, têtu et indécis, je vous l'accorde.

C'est ma tante qui a voulu m'élever. Ce qui m'a étonner car elle ne m'aimait pas. Elle disait que je n'étais qu'un gamin qui ne se rendait pas compte de ce que la vie lui offre. C'est de là que j'ai pris des cours pour apprendre à tirer aux fusils. Avec un gars de mon quartier. Ma tante m'a recueilli mais je n'étais pas facile à vivre. Je lui faisais demeurer un cauchemar mais je n'ai aucune pitié pour cette femme. Et une fois j'ai entendu parler de ce camp, quelques jours après j'y étais.

J'ai pleuré une seule fois leur mort. Pas à l'enterrement, non, quand j'ai vu ma maison se vider petit à petit et quand j'ai vu chaque souvenir de mon enfance s'effacer au rythme des cartons emballer. Je n'y suis d'ailleurs jamais retourné, je sais juste qu'elle est maintenant habiter par un jeune couple dont la femme va bientôt faire naître un enfant ou peut-être bien qu'elle a déjà accouchée. Et j'espère qu'il y sera heureux. Comme j'ai autrefois pus l'être.

Ma mère m'aimait, mon père je n'en sais rien, il ne le disait jamais. Je sais tout de même qu'il a tout fait pour que je sois heureux. Est-ce ça d'aimer quelqu'un ? De vouloir son bonheur. Il ma emmener dans une bonne école, ne m'interdisais pas de sortir quand j'en ai eu l'âge, il m'aidait pour mes devoirs, sortait avec moi ou bien me grondait quand je dépassais les limites. La crise d'ados.

Je la regarde encore une fois dormir, son souffle et lent et son cœur bat contre le miens. Je souris et inconsciemment, ou pas, je me dis que ma mère l'aurait apprécié, et j'aurais aimé qu'elle la connaisse.

Dans mon lycée je n'étais pas le plus populaire et ça m'allais. J'avais un groupe d'amis et on se soutenait quoi qu'il arrive. J'étais dans l'équipe de Handball, le chef précisément, mais je n'aime pas m'en venter. Si je l'avais eu c'est parce que mon voisin qui me considérait comme son fils connaissait l'entraineur, qui lui m'avais déjà vu jouer. Même si un autre aurait très bien pu gérer l'équipe.

Je ne suis pas quelqu'un d'égoïste, bien au contraire, je fais tout en fonction des autres quitte à ce que ça me coute quelque chose à moi. J'aime aider les personnes qui en ont besoin, et s'il faut je remets en place les personnes qui en ont besoin aussi. J'ai toujours été comme ça, à défendre ceux qui ne peuvent pas. Ma mère me répétait : si tu continu, c'est toi qui va perdre et avoir mal, mais si ce que tu fais te semble juste, ne lâche pas prise.
Je me battais souvent contre des gars. Mais jamais rien de sérieux.

Je sens Lee bouger et agripper à l'aide de ces fin bras mon cou. Comme pour se rassurer que je suis encore là.

- Tu ne dors pas ? Me murmure-t-elle toujours les yeux clos.

Elle relève sa tête endormis vers moi, ouvre les yeux et souris faiblement. Mon dieu ce sourire !

- Si bientôt, je réfléchissais.

- Mmmh, tu réfléchiras demain... Grogne-t-elle comme si cela l'empêchait de dormir.

Elle plonge ensuite sa tête dans mon cou et se laisse emporter par le sommeil qui ne tarde pas à m'emporter moi aussi. 

Retenus dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant