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Je tape à deux mains sur la porte espérant alerter quelqu'un derrière. Les filles à mes côtés me regarde en fronçant les sourcils mais ne disent rien et me laisse faire. Au bout de quelques minutes devenues trop longues la porte s'ouvre sur deux gardes qui me lancent des regards noirs.

- Je veux voir Miss... Euh... Madame McCarthy ! Je dis essayant de paraitre sûr de moi alors que je ne suis pas apeurer à l'idée de la confronter.

Il me regarde avec incompréhension. Ce regarde entre eux avant de me demander de les suivre. L'un se met à ma gauche et l'autre à ma droite. Nous passons par deux portes dont je n'ai jamais eu l'accès. Il y a un grand couloir avec une pièce à gauche qui n'est pas caché. Il y a des vitres tout le long du couloir pour laisser apercevoir l'intérieur. Je regarde dedans sans me soucier des deux hommes à mes côtés. Nous continuons notre route, il y a toutes sortes de choses dans cette pièce. Des ustensiles et du matériel pour les expériences qu'ils font. Je demande à l'un à ma gauche ce que je fais ici et pourquoi ils ne nous disent rien, mais il me répond juste de la fermer. C'est ce que je fais jusqu'à ce que l'on arrive devant une grande porte en acier avec un grand C au-dessus de celle-ci. Je comprends qu'il s'agit du symbole du bâtiment. Ils me font signe d'entrée. L'un d'entre eux passe son doigt sur une petite tablette à nos côtés et quand celle-ci affiche vert, la porte s'ouvre sur... Josh ?

- Qu'est ce...

- Lee ? Il me demande en fronçant les sourcils et en s'approchant de moi.

Mme McCarthy ne le laisse pas allé plus loin et lui demande de sortir.

- Je ne partirais pas tant qu'elle sera ici. Il répond énerver.

- Joshua... Ecoute, elle voulait me parler laisse nous entre fille... Dit-elle avec un sourire en coin.

Il me regarde et je lui fais signe que ça va. Il embrasse ma joue et s'en va. Je me tourne vers cette femme des plus désagréables avant de demander :

- J'aimerais prendre la place d'un appeler ce matin. Elle relève la tête de ces papiers et me regarde comme pour lire en moi. Je suis sérieuse et j'aimerais qu'il retourne avec les autres. Je sais que l'on ne sort pas d'ici alors laisser moi le voir ! Je déglutis. Pourquoi je ne me sens pas bien d'un coup ?

- Tu souhaiterais te sacrifier pour un gosse de dix années ? Elle me demande en s'avançant dangereusement vers moi.

- C'est bien vous n'êtes pas sourdes. Je murmure à moi-même. Oui, il est encore trop jeune. Je reprends.

- Mais tu m'as pourtant avoué que tu sais que personne ne sort d'ici pourquoi ? Elle sourit comme si elle savait la réponse.

- J'aurais mille raison pour ça, mais je pense gère qu'elles ne vous intéressent.

Elle sourit encore mais cette fois-ci méchamment.

- Bien. Elle appelle les gardes qui m'ont amené ici d'un claquement de doigt. Emmener la dans la chambre froide.

- Je veux d'abord être sûr qu'Alec va être libérer.

Elle fait un signe de tête et ni une ni deux je me retrouve sur l'épaule du garde.

- Vous êtes qu'une connasse ! Je cris pour être sûr qu'elle m'entende vu que le garde marche vite. Je vous déteste ! Vous êtes un monstre !

Même si ce n'est pas le moment je me dis là que Josh aurais ri de m'entendre l'insulter. J'espère juste que cette vieille femme tiendra ce qu'elle m'a dit et qu'Alec sera libérer. Il me porte jusqu'à ce qui je pense est la chambre froide et j'espère vraiment qu'elle ne porte pas son nom pour ce qu'elle est. Il me pose en jurant. Quoi je suis si lourde que ça ?

Il me demande d'avancer. Je suis dans une pièce où il fait froid, merde mon hypothèse était vraie. Je regarde autour de moi. Pour l'instant rien d'anormal. Après si ça se trouve il m'emmène dans la sortie et nous sommes en hivers. A non, quand je me suis endormie chez moi nous étions en juin, donc nous devons être fin août. Impossible qu'il fasse froid. Je souffle. Ah mais si, si ça se trouve je suis en Alaska ! Oh non la catastrophe.

J'arrête de penser quand il ouvre une petite porte en boit. Je marche lentement sentant les pas de monsieur derrière moi. Il y a des lits, mais plus je m'approche plus je me rends compte que ce n'est pas des lits. Il y a une ribambelle de cercueils de cryogénisation. Ou en tous cas des cercueils gelés. Je marche entre et observe les visages des enfants qui sont comme mort pâles et sans vie. Je passe mes doigts dessus qui me brûle tellement le verre est froid. Puis je reconnais le petit Jacob appeler le premier ce matin. Et je comprends, ils ne les libèrent pas. Ils s'en servent comme trophée ou je ne sais quoi. Nous sommes tout bonnement leurs cobayes. Je marche et dans un des cercueils s'y trouve Alec. Je laisse une larme couler en touchant délicatement du bout des doigts sa tête à travers la vitre. J'ai envie d'hurler mais aucuns mots ne sort. Après plusieurs secondes je demande.

- Il est vivant ?

- Non plus maintenant.

Je me tourne en deux en trois mouvements. La colère me monte laissant la tristesse de côté.

- Elle m'avait dit qu'elle le laisserait en vie ! Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ? Je veux la voir !

- Pardon mais vous en savez trop pour le moment, je dois vous mettre en cage maintenant.

Je lui cri d'aller se faire voir mais il n'entend rien et tente de m'attraper. J'essaie de m'échapper mais il me rattrape en me m'injectant quelque chose dans le cou.
Je tombe, cogne ma tête jusqu'à ne plus rien voir. 

Retenus dans l'ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant