Retenus dans l'ombre

Partie 4 : L'intérieur de nouveau.

Je marche.

Il met impossible de courir.

Ils s'unissent et rugissent.

Je veux courir mais mes jambes me l'interdisent.

Leurs hurlements se font plus menaçants.

Je me retourne et vois les deux silhouettes qui ne forment qu'une.

Je me tourne et ils se rapprochent.

Je continue d'essayer de courir et parviens à bouger.

Mais ils me rattrapent.

Je ferme les yeux, met mes mains sur mon visage et cris.

- Aaaaah !

Je sursaute et me redresse. C'était juste un cauchemar. Rien qu'un cauchemar. Je me rassure tenant mon cœur qui bat à mille à l'heure. Je regarde autour de moi essayant de reprendre ma respiration normale.

Merde !

Ce n'était pas qu'un cauchemar. Les évènements de la veille me reviennent en tête comme une claque. Il est vraiment plus là. Il est vraiment le neveu de la femme qui m'a enfermé. Il m'a mentit. Je lui en veux, il a détruit Alec, m'a détruite. Il me protégeait, je le sais, mais j'aurais préféré que nous construisions quelques choses sur la sincérité. Je m'en veux de ne pas avoir fait le lien directement.

Ah ! Je suis mitigée, je le déteste mais je l'aime. J'ai envie de le gifler mais de l'embrasser. De l'insulter mais de lui avouer mon amour.

Tout est confus encore plus alors que je me trouve dans une petite cellule. Je m'en souviens, les deux jours de quarantaines. Les premiers jours que j'ai passés sans Josh. Et je crois les premiers jours ou je me suis rendu compte que j'avais tant besoin de lui. Je me trouve dans la même chambre. Peut-être pas la même ou j'ai été confiné mais c'est dans la disposition semblable. Il n'y a ni salle de bain ni toilette. Juste un lit en face d'une porte et une petite table de nuit avec une lampe torche.

J'essaie de me lever mais je n'y parviens pas. Je tombe du lit et ma tête cogne le sol. Mes oreilles sifflent et je referme les yeux espérant que quelqu'un me trouve.

Point de vue Josh :

J'ouvre doucement les yeux. Ma tête me fait mal et je sens un bandage autour. J'essaye de me redresser mais la pression est trop forte.

Putain !

Je me souviens petit à petit de la veille. Elle le sait et dois me détester. En même temps qui aimerait d'un copain qui tue des enfants. Depuis le jour où j'ai appris qu'Alec avait été appelé je ne dors pas ou peu. Les seules fois où j'ai bien dormi c'était après avoir fait l'amour à la femme de ma vie. C'est égoïste, nul, pathétique, pas responsable, mais c'est la vérité que voulez-vous.

Bordel elle m'a dit qu'elle m'aimait et je n'ai pas été capable de répondre en plus la réponse est évidente, je l'aime aussi, bien plus que tout. Je comprends qu'elle m'en veuille mais je l'ai fait évader pour qui ne lui arrive rien c'est quand même une preuve que je tiens à elle non ? Moi je savais qu'Amanda ne me ferait rien, mais je savais le risque pour elle ou Mia. Alors j'ai fait et mis le plan en marche pour partir. Tout était parfait. Pendant un mois, nous avons vécus la tranquillité absolue. Bien que ce fût sûr qu'ils allaient nous retrouver. Je ne sais pas si les personnes dehors ont conscience et savent par rapport au camp. Et j'espère que si tout ça se sait, tout s'arrêtera.

Je laisse une larme couler le long de ma joue en pensant à Lee. A ces beaux yeux. Ces fines lèvres. Sa douce peau et sa belle voix.

Des infirmières viennent me retirer mon galon et me disent que ma tante veut me voir. Qu'elle aille se faire foutre, elle vient de gâcher ma vie il faut en plus que je lui parle. C'est elle ou moi qui est pris un coup à la tête ? Je me demande bien.

Je suis donc les deux femmes de la quarantaine jusqu'à la fameuse porte grise en acier. J'ouvre sans prendre la peine de frapper et la regarde d'un air si mauvais que si je pouvais le tuer d'un simple regard elle serait déjà au sol.

- Joshua ! Enfin réveiller !

- Où est-elle !

- Je suis ravie de voir que ta tête va mieux !

- Répond ! Je cri en tapant à deux mains sur la petite table basse ce qui l'a fait sursauter de son fauteuil.

Je vois rouge et je n'ai qu'une envie : la retrouvée.