Le reflet du lion (Malec AU)

Possession

Alexander avait de la difficulté à jumeler ses deux personnalités. Sa tête le faisait souffrir atrocement à chaque fois que la fusion s'effectuait. Magnus lui avait dit que certaines personnes ne réussissaient jamais à fusionner et qu'elles étaient dans l'obligation de reprendre leur vie de mortel. Cela n'était pas si grave que ça ! Alec, le mari de Magnus, semblait plutôt introverti. Alexander de son côté avait toujours apprécié la vie et passait beaucoup de temps dans les fêtes organisées et bars du voisinage. Ils étaient totalement à l'opposé l'un de l'autre. Clairement, leurs personnalités ne pourraient jamais fusionner. En attendant, il y aurait probablement quelques bars à visiter.

— Est-ce qu'on peut sortir ce soir ? J'aimerais explorer les alentours pour voir où pourraient avoir atterri tout le monde. Il faudra bien commencer quelque part, n'est-ce pas ?

— Ça, c'est Alexander ! Alec ne m'aurait jamais demandé une telle chose.

— Oui ! Il semble vraiment t'adorer Magnus. Il ne faut pas que tu en doutes, mais il préfère être seul avec toi pour, tu vois, répondit le bibliothécaire en rougissant. Il aime trop même, à mon avis.

Magnus vint le rejoindre en lui passant les bras autour de la taille. J'espère bien que vous aurez tous les deux une influence positive sur l'autre.

— Tu peux rêver, reprit le jeune homme en retirant les bras de Magnus de son corps.

— Un rêve absolument divin, confirma le plus vieux. Je m'imagine Alec qui vient danser avec moi au lieu de rester sur son siège, et lui qui t'apprend comment aimer un homme.

— Sérieusement ? Tu veux avoir une telle conversation avec moi ? Je suis presqu'un inconnu, Magnus, et la première chose que je sais, c'est que j'ai joui à cause d'un homme alors que je n'ai jamais eu d'attirance pour eux. Tu vas devoir refroidir tes ardeurs pépé.

— C'est difficile de m'imaginer deux personnes dans cet adorable corps, répondit Magnus de sa voix tentatrice. En plus, ça fait des années que je n'avais pas vu mon Alec, il ne faut pas m'en vouloir, continua l'homme en descendant un doigt jusqu'à la ceinture d'Alexander tout en l'attirant vers lui.

— C'est vrai que c'était une éternité, mon chéri. Il faudra remettre ça, dès que possible.

— Te revoilà, mon chou.

— J'étais là. Je laissais simplement Alexander s'exprimer, mais il ne m'empêchera pas d'embrasser mon gentil mari, gronda Alec en écrasant les lèvres de Magnus sous un baiser des plus enflammés.

L'asiatique accepta joyeusement cet expression d'amour et poussa son mari jusqu'à ce qu'il soit pris entre le mur et lui.

— Tes mains m'ont tellement manqué, chéri.

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— Tu veux dire, quand elles glissent sur ton corps et qu'elles finissent par malaxer tes belles petites fesses rondes, susurra Magnus en joignant le geste à la parole.

— Exactement ! Et quand tu les écartes, pour vérifier si je suis bien prêt pour un peu plus qu'un baiser.

— Et quand je me frotte sur toi, pour te montrer l'effet que tu me fais, tu aimes aussi, demanda-t-il en joignant le geste à la parole.

— Absolument ! J'ai bien le goût de passer mes mains sur ton membre, afin de m'assurer que tu es bien là et que ce n'est pas encore un de mes fantasmes, pendant ton absence.

— Fais à mon corps tout ce que tu veux pour t'assurer que je suis bien là, répondit-il en l'embrassant dans le cou alors qu'Alec passait une main sous son boxer pour bien le prendre en main.