Partie 10-11

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CAMELIA : UN AMOUR DE GHETTO

PARTIE 10

Wallah j'ai bégayer je savais pas quoi dire.

Moi: ...
Walid :Donc c'est vrai ou pas ?
Moi : ... Naan, je vois pas de quoi tu parle, il m'a rien fait t'es fou.

Je mentais parce que j'avais peur que sa fasse des embrouilles, j'avais l'impression que je plaisait a Walid et y me laisser pas indifférente non plus.
Donc je voulais éviter toute histoire, tfason s'est passée et sa regarde que moi. ENFIN JE CROYAIS LOOOOOL.

Walid : Je crois tu m'as pas bien compris, je t'ai poser une question. Bon tsai quoi je te laisse tranquil pour l'instant mais j'ai pas finis je veux savoir ce qui s'est passée et je vais pas lâcher l'affaire.

Moi: T'es trop chelou toi, pourquoi sa t’intéresse autant ce qui c'est passée. Bref je vais manger moi.
Walid: Sa m’intéresse c'est toi vasi tard plus.

Je rejoins Myriam elle me demande se qui s'est passée je lui raconte. En chemin on croise Yassine, il est encore au collège en 3ieme il a retaper le CM1.
On monte chez moi. Mehdi et Leila y mange a la cantine. Donc je fait a manger pour nous trois. On se pose devant la télé on se taper des barres et tout.
J'avais l'impression que Yassine il avait grave kiffer sur Myriam normal elle est mashallah !!
Vers 13h Yassine va en cours.
Nous on a commencer a se faire belle on galérer, donc pourquoi pas. On a boucler nos cheveux, mascara, gloss, fard a joue, le stricte minimum pour rester naturel et pas ressembler au pot de peinture qu'on peut voir dans la rue.
Bref vers 14h10 on descend pour allez a l'arrêt. Je passe a coter du parc et je vois un rassemblement de mecs, moi je suis myope je vois mal de loin j'ai pas toute de suite compris ce qui se passée.

Myriam : Si je te dit c'est Walid et Lyes qui se battent, et qui arrivent pas a les séparer.
Moi : ...
Myriam : Tu compte rester la ? Va les séparer.
Moi : Guelek va les séparer ? Tu m'as regarder je vais faire quoi avec mes 50 kilos. Vasi je m'en fou si ils veulent se taper dessus sa me regarde pas.
Myriam : Ils se battent a cause de toi, c'est sur.
Moi : Peut-etre m'en fou vasi viens on va en cours.

Je voulais vraiment pas me prendre la tête avec leur histoires, j'aime pas les prises de tête pour rien. Sa me souler wallah j'étais mieux a Marseille.
Bref on va en cour, en classe ya pas Walid. Je vois Fares et Kamel arriver. Fares il avait un bleu sous l’œil.

Moi : T'as quoi a l’œil ?

Fares il m'a complétement ignorer, il avait l'air super énerver.

Kamel : Ya Walid et Lyes il se sont battu, il a voulu séparer et y c'est pris un coup.
Moi : Ils se sont battu pourquoi ? Y sont où la ?
Kamel : Je sais pas, on marcher pour venir en cour et quand Walid a vu Lyes il lui a foncer dedans sans parler, j'ai rien compris. Ils sont en G.A.V,la police les a péter mdr.
Moi : Huum.

Je saute quelque semaines, c'est les vacance de Toussaint. Lyes et Moi on se parle plus vraiment quand on se croise y me lance des regards de tueur. Je pense que c'est par ce que je me suis grave rapprocher de Walid. Même si on n'est pas ensemble, sa l’énerve de me voir proche de lui comme ça.
Walid je l'aime beaucoup c'est un gars sans prise de tête je rigole grave avec lui Kamel et Fares. Fin bref a se moment la j'étais célibataire et tout se passer bien dans ma vie. Jusqu’à une certaine après midi. J'étais avec Myriam en ville on voulais aller au cinéma.

Myriam: On va voir quoi ?
Moi : Je sais pas mdr on verra là bas. Vasi je demande a Walid, Kamel et Fares de nous rejoindre. Sa va être dahka.

Je remercie Dieu de m'avoir fait penser a les inviter, par ce que sans eux je crois que je serai morte a cette heure si...
On est en face du ciné, y fait pas trop froid. Les gars nous disent qu'ils arrivent dans 15-20 minutes même pas. Je me tape des barre avec Myriam on dansait sur du rebeu je me souviens MDRR quand j'y repense.

A un moment tout s'arrête, je vois plus rien autour de moi, je vois que lui. Mon cœur il bat vite et fort je suffoque, j'ai chaud.
Cette sensation je m'en souviendrais toujours. J'arrive plus a bouger. C'est lui, 21 départements, a peu près 36 000 communes, et on se retrouve au même endroit au même moments.

Myriam : Oh Camélia !! Je te parle. Wsh tu pleure.
Moi : Ya... C'est..

Y m'a vu, nos yeux se sont croisé, j'ai vu son visage changer. Il cour vers moi, dans ses yeux je vois le sheytan. Je commence a courir Myriam elle me suit s'en comprendre je commence a pleurer, j'ai rien pour me défendre je savais qu'il aller me tuer, je le sentais. Moi comme une hmala je me cache dans une petite ruelle mais y m'a suivi, il est en face de moi. Il arrive vers moi y m'a mis une patate dans la gueule je suis tombé, j'ai vu Myriam partir.

C'est le début du cauchemar, wallah quand j'y repense je tremble là...


PARTIE 11

Dans ma vie j'ai eu des moments ou j'ai vraiment pas eu de chance, je me retrouvais souvent au mauvais moment au mauvais endroit. Wallah quand tout aller bien
ba y m'arriver un truc de ouf. La c'est pas la première ni dernière fois malheureusement.

Je suis au sol, je touche ma lèvre je saigne. Je tremblais de ouf, mais je me suis relever. Il a les poing serrer. C'est pas fini...

Lui: Sale pute tu te relève, je vais t'apprendre a faire la fière.

Une autre debza, je retombe, coup de pied dans le ventre, dans la tête. Je sens ma mâchoire elle se déboite.
Je vomis du sang. Y me soulève et me jette par terre. Je suis encore consciente.

Lui: Je t'ai dit t'habite où, espèce de chienne dit moi, Sale pute je vais te tuer t'as compris je vais te tuer. Aujourd’hui je te tue.
Moi : Va te faire foutre je te dirai rien wallah tue moi.

Y reviens a la charge, mais cette fois c'était trop pour mon corps. J'ai perdu connaissance.

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Je suis tombais dans le coma, Mon propre PÈRE si on peut appeler sa comme ça, y m'a envoyé dans le coma, il a failli me tuer.

Au bout de 4 jours j'ouvre les yeux une première fois, c'est flou. J'ai mal partout, j'ai vu des tête inconnu et je me suis rendormi.
J'ai finit par me réveiller et j'ai vu la tête de ma MAMAN HANOUNAAAAAA. Elle pleurait, maman je t'aime tellement.

Maman : Benti, ma fille, ma petite fille. C'est qui qui t'a fait ça ? Qui a voulu tuer ma petite fille.
Moi: Mam... Mam.. Je t'aime wallah je t'aime.

Je pleurer aussi, parce que tout revenait dans ma tête. J’arrive pas a parler, j'étais encore fatigué.

Résultat des courses si je me souviens bien : Plein de côtes cassée, plusieurs hémorragies interne, Traumatisme crânien. Plein d'autre trucs, il m'a défoncé de fou, les médecin avait dit a ma mère que mon pronostic vital était engagé et que j'allais peut être mourir. Hamdoullah dieu m'a épargner.
Ma maman j'imagine même pas comment elle a du être c'est 4 derniers jours, sa me fait mal au cœur rien que d'y penser.

Moi : De l'eau j'ai soif maman...
Maman : Oui ma chérie, tiens. Boit, boit.

Je la regarder sans parler, elle arriver pas a se calmer, les médecin sont arriver, pour m'examiner.

Lui : Je sais pas qui vous a fait sa, mais vous avait failli y rester. Si vous avez mal vous m’appeler on augmentera la dose de morphine. Vous avez le droit a quelque visite mais pas longtemps. A tout a l'heure.

Il est reparti, ma maman elle est revenue.

Moi : Sa va maman ?

Maman : Maintenant que t'es réveiller oui, ma fille sa a étais la pire semaine de toute ma vie, j'ai cru j'allai perdre mon enfant. Je t'ai demandé qui t'a fait ça mais je sais qui c'est, quand Myriam et tes amis me l'ont décrit je l'ai reconnu. Je savais qu'il nous trouverai de toute façon. T'aurai du lui dire ou on vivait.
T'as mis ta vie en jeu, hanouna. Il est fou ton père tu le sait pourtant.

Moi : Pardon Yemma, mais wallah je pouvais pas lui dire. Y t'aurai taper toi après. Je sais qu'il est fou. Sa fait combien de temps je suis la ?

Maman : Sa fait 4 jours la, t'était dans le coma benti. J'ai vraiment cru t'aller partir.. J'ai pas arrêter de lire du coran.
Moi : Maintenant je suis la maman, je part pas. Y sont ou Yassine Mehdi et Leila. Je veux les voir.
Maman : Y arrivent avec tes amis aussi. Il sont tous venu tout les jours on a prier tous ensemble. C'est grâce a eux que ton père t'a pas tuer. Il s'est enfui comme un lâche. Si je le voit c'est moi je le tue. On touche pas a mes enfants. Personne.

chronique de Camélia : Un amour de ghettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant