PARTIE 50
Les jours qui ont suivi l’incident avec Sami, je suis restée chez Kais. Je manger devant la télé, j’étais dégouter de tout. Parfois mes larmes coulaient toute seul, j’avais accumulé trop de chose. L’absence de Walid, ma querelle avec ma mère, mes amis me manquaient terriblement. Pourquoi je ne me suis pas jeter en dessous d’un train ? Kais, c’est la réponse. S’il n’avait pas été là, je serais tombé bien plus bas.
Kais : Tu vas encore rester ici aujourd’hui ?
Moi : Oui pourquoi ?
Kais : Va voir Myriam non ?
Moi : Pour ?
Kais : Ba c’est ta pote, ça va te faire du bien. Faut pas que tu restes enfermer comme ça.
Moi : Ouais on verra. Bref passe une bonne journée et fait attention.
Kais : Toi aussi, ouvre la porte à personne belek (Attention)
Moi : T’inquiète papa !
Il est sorti travailler et moi j’avais pas sommeil, j’étais devenu hyper sensible je pleurais souvent et pour rien. Il suffit qu’une parole me blesse et j’éclate en sanglot, j’étais très faible mais j’essayai de garder la tête haute.
Pour Walid, rien de nouveau j’ai pas pris de ces nouvelles c’est vrai que dit comme ça je passe pour une femme égoïste et c’est vrai je n’avais pas le courage d’affronter l’état dans lequel il était. Je préférais rester dans l’ignorance c’était la meilleur chose pour moi.
Mes sentiments pour lui ils n’ont pas disparu, loin de là cet homme me hantait, il ne se passait pas une heure sans que je ne pense à lui. Dans ma tête il n’y avait que lui, je me demandait comment il a fait pour prendre tant d’importance ?
J’étais perdu, je vous jure que c’était vraiment grave, mon amour pour lui il est juste incompréhensible.
C’est vrai, j’ai vu de mes yeux ses trafics, j’ai vu de mes yeux ses putes. Combien de fois il m’a insulté et envoyé balader ? Combien de fois il m’a «frappé ». Combien de fois ses faits et gestes m’ont-il blesser ? Un nombre incalculable de fois.
Alors pourquoi je l’aime à en mourir ?
A coter du Walid le thug, y a Walid le hnine(Doux), quand je le regardais dans les yeux je voyais l’amour qu’il me portait. Il était sincère sa se sentait. C’est vrai que parfois il était agressif mais il n’est pas que ça. Son agressivité c’est sa manière à lui de me montrer qu’il tient a moi. Il est jaloux et possessif il y a des femmes qui ne peuvent pas supporter ce genre de comportement mais moi je l’aimais tel qu’il l’était avec ses défauts et ses qualités.
Cet homme va me rendre folle, je me le répétais avec mon pot de glace devant Marcelino. J’avais tout essayé pour l’oublier. La prière, l’alcool, la drogue et même les hommes. J’étais à court d’idée.
Ma journée je l’ai passer devant la télé, un peu avant que Kais entre je lui ai préparer le dîner. Chaque fois que je lui prépare des plats il avait toujours la même expression que celle du premier petit déjeuner que je lui ai fait. Il regardait toujours la table d’un air enfantin, il était adorable. J’avais l’impression de m’occuper de mon fils.
Kais : Qui t’a appris a cuisiné comme ça ?
Moi : Ba ma mère !
Kais : Sah elle a fait du bon travail, t’es bonne a marier ma petite.
Moi : Parait-il.
Kais : Bon viens on sort ce prendre une glace.
Moi : Non je suis fatigué.
Kais : Si on sort allez.
J’ai soupiré et je suis parti m’habiller, je me forçais si ça ne tenait qu’a moi je serais restée au lit. Je me suis habiller comme un sac poubelle, j’ai juste pris mes cigarettes et mon journal (J’écrivais vraiment tout dedans)
On a pris la voiture puis on est sorti on s’est pris une glace et on s’est assis dans un square il fessait nuit et froid mais ça me changer les idées de prendre l’air comme ça. J’ai allumé ma cigarette.
Kais : C’est quand que tu vas arrêter, tu vas devenir accro.
Moi : C’est déjà mieux que le shit tu crois pas ?
Kais : Ouais mais c’est pas une raison t'as pas besoin de ça.
Moi : Qu’est-ce t’en sais tu te trouves dans ma tête ?
Kais : T’énerve pas Camélia, je dis sa pour toi.
Moi : Je sais mais t’en mêle pas c’est ma santé, si j’ai envie de la niquer c’est mon problème. Si j’ai envie de me faire du mal ça reste mon problème.
Je commencer a haussait le ton et a pleurer, il m’a rien fait et moi je l’agresse. Il m’a tiré et a mis sa main sur ma bouche.
Kais : Tais-toi, on a compris t’es la femme la plus malheureuse du monde ! T’es vraiment égoïste… Les gens qui sont en guerre et qui meurt de faim tu crois pas qu’ils sont plus à plaindre ?
Moi : Oui mais eux ils n’ont jamais goûté au miel…
C’est exactement ce que je lui ai dit, il a pas toute de suite compris. Quand j’ai dit ça je voulais dire que les pays en guerre et tous les pays ou la famine règne encore il n’ont jamais gouter au bonheur(le miel entre autre) alors quelque chose qu’il n’avait pas connu ne pourrait pas leur manquer. Raisonnement égoïste encore une fois…
Kais : Pff t’es vraiment qu’une gamine…
Moi : Si j’avais pas connu Walid il m’aurait pas manqué. Sa doit être pareil pour eux.
Il s’est retourné et ma secoué violemment par les bras.
Kais : WALID WALID WALID MAIS T'AS QUE CE NOM A LA BOUCHE ? ON VA ALLEZ VOIR UN L’RAKI. ( Un homme croyant qui lit le coran sur des personne suspecter d’être sous magie ). IL T'A FAIT DU S’HOR(magie) C’EST PAS POSSIBLE !!
Il s’est vraiment énerver.
Kais : Vasi on rentre tu me rends fou.
Il me fessait la tête mais je pouvais rien y faire. On ne choisit pas l’élu de son cœur…
Quelque jour après, il m’a vraiment amené un raki, il me poser des questions auquel j’ai répondu avec sincérité. Il n’a rien trouver d’anormal chez moi, j’étais juste amoureuse c’est pas de la sorcellerie…
Raki : Tu bois cette eau (Ma merki pour celle qui connaisse), est si tu vomi un jour tu m’appelle.
Moi : Oui…
Raki : Elle a rien el hamdoullah
Il est reparti et Kais est venu s’assoir en face de moi, il me regardait avec ses grand yeux noir et il se frottait le crâne.
Kais : Je fait quoi ?
Moi : De quoi ?
Kais : Je suis entrain de me mettre dans la merde tout seul la.
Moi : Tu parle de quoi la ?
Kais : TON PD LA TU L’AIME (PREMIÈRE FOIS QUE JE VOIS KAIS S’ENERVER COMME SA)
Moi : EVITE DE DIRE QUE C’EST UN PD, C’EST TOI LE …
Kais : LE QUOI FINIS VASI ASSUME FINI
Moi : Vasi rien !
Il s’est approcher et ma plaquer au mur !
Kais : JE FAIS QUOI MOI PUTAIN ?
Moi : …
Kais : JE SUIS AMOUREUX D’UNE MEUF, ELLE EST EN CHIEN SUR UN AUTRE. DIS MOI JE FAIS QUOI MAINTENANT ???
PARTIE 51
Moi : Tu ne devrais pas tomber amoureux de moi
Kais : C’EST TROP TARD SA
Moi : Kais lâche moi
Kais : Répond moi d’abord
Moi : Tu veux que je te dise quoi ? Moi je peux pas t’aimer
Il m’a lâché puis s’est enfermée dans sa chambre, je l’avais blessé sûrement mais je ne pouvais pas lui mentir. Le seul que j’aime c’est Walid et sa changera pas.
Mon cœur est pris il est à lui, j’ai voulu le reprendre mais dès que je pense à lui je lâche prise. J’ai voulu laisser un autre homme prendre sa place mais rien à faire cet homme est irremplaçable. Le simple fait de penser à lui me déchire, ce manque me détruit chaque jour petit à petit. Penser que je ne pourrais peut-être pas finir ma vie avec lui me brise. Mon avenir c’est lui…
Je suis égoïste car je refuse d’accueillir un nouvel homme dans ma vie.
Je voulais allez lui parler mais je l’ai pas fait, qu’est-ce que j’aurai pu lui dire ? Il me tuerait si je prononcer encore le nom de Walid. Il en était devenu allergique. Les jours suivant Kais m’éviter, il rentrer et ressortait tel un coup de vent. Je m’en voulais mais comme on dit le cœur a ses raisons que la raison ignore. Si je pouvais choisir j’aurais offert mon amour a Kais mais ça n’est pas possible.
Je ne fais pas parti des femmes qui peuvent aimer deux hommes à la fois…
Un soir, on était à table il ne me parlait toujours pas.
Moi : Kais ?
Kais : …
Moi : OH
Kais :…
.
Il a pris son assiette et il est parti manger dans sa chambre.
Mes larmes ont couler, en silence j’ai pleuré. Son ignorance elle me blessait…
Il évitait de me parler ou de me regardait. Ma présence était devenue pesante pour lui, j’avais l’impression d’être devenu un poids trop lourd à porter.
Le mois de novembre passe, celui de décembre aussi on approche de la nouvelle année.
Qu’est-ce que 2010 me réserve ? D’autres épreuves a surmonté ? Je n’espère pas mais jambes n’arriveront pas à gravir une autre montage. Mon cœur est trop écorchez, une autre blessure me tuerait. Des larmes j’en ai trop verser, mes yeux sont assécher.
Le soir du nouvel an Kais l’a passé avec ces potes, il n’est pas rentré de la nuit. Moi je l’avais passez devant la télé et j’ai regardé le feu d’artifice par la fenêtre.
On les appels artifices car leur feux n’est qu’éphémère. Sous ce ciel noir et étoilée on les voit passée puis s'effacée.
Dans la matinée Kais a fini par rentrer.
Moi : Bonne année.
Kais : A toi aussi.
Je l’ai regardé avec de grands yeux.
Moi : Tu me parle maintenant ?
Kais : C’est le nouvel an donc on va oublier ce qui s’est passé avant.
Sa voix m’avais manqué, j’ai souris.
Kais : Pourquoi tu souris ?
Je me suis approché d’un pas hésitant et je l’ai serré dans mes bras.
{La femme fut créée d’une côte de l’homme, pas de sa tête pour être au-dessus de lui, ni de ses pieds pour être piétinée, mais d’une de ses côtes pour être son égale, sous son bras pour être protégée et près de son cœur pour être aimé.}
Kais : Tu pleures ?
Moi : Non je suis heureuse que tu me reparle.
Kais : Je t’ai manqué à ce point-la
Moi : Ba ouais sa fait presque deux mois que tu m’ignore, je voulais partir mais je savais pas ou allez et vu que je veux plus faire de connerie j’ai préféré rester.
Kais : De toute façon je t’aurais pas laissé partir.
Moi : Tu mens j’ai bien vu que je te dérangais en ce moment
Il a pris mon visage et m'a regardé dans les yeux
Kais : Redis que tu me dérange je te coupe la langue.
Moi : Je le redirais plus !
Il m’a embrassé le front puis il s’est jeter dans son lit, je lui ai enlevé ces chaussure et je l’ai border tel un enfant jusqu’à qu’il s’endorme. Il était K.O.
Le fait qu’il me reparle sa m’avais soulagé. C’est le seul pilier qu’il me reste.
On entame le cinquième mois de coma de Walid a vrai dire à ce moment-là je ne savais pas si Walid était toujours dans le coma, s’il était réveillé ou… mort. Un soir du mois de Janvier j’ai décidé de rallumer mon téléphone, toujours autant de message de ma mère. Je lisais mes messages au fur et à mesure.
CHOQUE !
Moi : OH PUTAAAAAAAAAAIN KAIIIIIIIIIIIIIS , KAAAAAAAAAAIS
VITE VIENS
Je me suis lever et j’ai commencé à mettre mon manteau.
Kais : WESH POURQUOI TU CRIE
Moi : VITE FONT QU’ON Y AILLE
Kais : Où ?
Je l’ai regardé les larmes aux yeux.
Moi : À l’hôpital, Walid il s’est réveillé sa fait cinq jours.
Il était choqué lui aussi.
Kais : Camélia il est 23 heures passé. T’ira demain.
Il est reparti j’avais l’impression qu’il était un peu dégouter de la nouvelle. Moi toujours dans un état second je me suis rassise sur le lit et j’ai mis ma main sur mon cœur. Il battait tellement fort.
J’ai pris mon téléphone et j’ai appeler Myriam
Myriam : PUTAIN CAMELIA SA FAIT CINQ JOUR J’ESSAIE DE TE CONTACTER, WALID IL S’EST REVEILLER.
Moi : Oui j’ai lu tes messages, pourquoi ma mère et pas venu me chercher.
Myriam : Elle n’osait pas venir te voir…
Moi : T’es parti le voir ?
Myriam : Oui
Moi : Il..Il va bien ?
Myriam : Il va bien. Il fait de l’amnésie, il nous a pas toute de suite reconnu et il a un problème avec la parole.
Moi : Comment ça ?
Myriam : Parfois en pleine phrase il s’arrête, les mots lui vienne plus mais sa se soigne avec la rééducation et au fil du temps sa s’estompera insh’allah.
Moi : Il a pas de problème pour marcher ou bouger ?
Myriam : Non hamdoullah, à part le problème avec les mots et l’amnésie ils pensent qu’il va bien.
Moi : Et… Enfin il a parlé de moi ?
Myriam : Kamel voulais pas que je parle de toi et Walid n’a rien dit non plus. Va le voir demain…
Moi : Oui je vais y aller.
Myriam : T'as peur ?
Moi : Non
En réalité j’avais peur, je ne saurai pas dire pourquoi mais j’appréhendais ma visite à l’hôpital.
Dieu me l’a enfin rendu, je n’y croyais plus…
Cette nuit-là comme vous pouvez vous en doutait je n’ai pas dormis. Je me tournais et retournais dans tous les sens. Vous connaissez la sensation de la veille d’une rentrée dans une nouvelle école ? Ce nœud qu’on a dans l’estomac. C’est exactement ce que je ressentais, j’étais stressé allez savoir pourquoi…
Le lendemain Kais était parti travailler, je me suis réveiller très tôt et j’ai retourné mon armoire. Je voulais qu’il ne voit plus que moi lorsque j’arriverai. Je sais sa parait un peu stupide comme comportement mais je n’avais pas confiance en moi. Après mainte essayages j’ai fini par sortir, j’ai enchainé les cigarettes durant mon trajet.
Moi : Putain je sais même pas c’est quel hôpital.
Oui vu que je suis pas allez le voir je ne savais pas où il était hospitalisé, j’ai appelé Myriam et elle m’a indiqué la route. J’arrive devant l’hôpital je vais a l’accueil.
Moi : La chambre de Walid ***
L’accueillante (Je sais ça ne se dit pas ) : Le patient sortie du coma ?
Moi : Oui c’est exact.
L’accueillante : Les visites ne sont pas autoriser normalement, vous êtes de la famille ?
Moi : Comment ça, mon amie est venu le voir hier.
L’accueillante : Il s’agissait de sa sœur.
Myriam elle avait menti, la conasse
Moi : Je suis sa fiancée.
L’accueillante : Dans ce cas-là qui est la femme venu avant vous qui prétendait elle aussi être sa fiancée.
Whoaaaaaaaaa ! C’est quoi ça. Je voulais attraper les cheveux de la meuf et lui frapper la tête contre son bureau
Moi : Il est polygame. (J’ai dit ça très sérieusement MDR)
L’accueillante : Bien sûr, bon rester là je passe un coup de fil
BLA BLA BLA BLA BLAAA BLA BLABLA.
L’accueillante : Vous pouvez y aller c’est la chambre ***
Après m’être perdu dans tous les services, j’arrive dans le couloir de sa chambre. J’étais énerver, c’est qui la meuf qui prétend être sa fiancée ?
Je frappe puis je rentre.
Je suis entré la bouche ouverte, j’ai croisé les yeux de Walid. Aucune expression sur son visage. Il était très blanc, avec un bandage autour de sa tête. Ces yeux étaient encore plus verts que dans mes souvenirs. Il était juste magnifique. J’étais tétanisé…
Moi : Euh… Walid ?
Walid : Oui, c’est qui ?
Il m’a brisé en une phrase…
Esma : Il ne se souvient pas de tout, seulement des choses importantes.
Je lui ai lancé un regard rempli de haine, elle voulait dire que moi je n’étais pas importante ?
Walid : Tu peux refermer la porte en sortant s’il te plait ?
Je suis repartie aussi vite que je suis arrivé, j’ai commencé à pleurer en silence derrière sa porte. Je voulais disparaître sur le moment, il m’a oublié ? Putain ce n’est pas possible…
Esma : Tu te souviens pas de Camélia ?
Walid : Si.
Esma : C’est ta meuf non ?
Walid : La femme que t’aime elle est pas sensé venir te voir tous les jours quand t’es dans le coma ? Toi et moi on se calculait même pas en classe, pourtant t’es venu tout le temps à ce que m’a dit l’infirmière. Tu m’as même fait ma toilette tu m'as raser et tout. T'as rassurer ma mère, elle a fait quoi elle ? Rien.
J’en ai pas écouté plus et je suis partie. Putain qu’est-ce que j’ai fait ! Il doit me haïr…
( J’avais pas entendu son problème avec la parole quand j’y suis allez cette fois-là, et pour celle qui ne se souvienne pas Esma c’était la fille de ma classe et j’avais remarqué qu’elle regarder beaucoup Walid dans la partie 35)
VOUS LISEZ
chronique de Camélia : Un amour de ghetto
Ficción Generalchronique enregistrée par mes soins ce n'est pas qui ecrit Chronique fictive mais vaut la peine d'être lu ,vous ne le regretterez pas