PARTIE 54
J’étais aux anges, j’avais retrouvé mon homme et plus rien ne se mettra en travers de notre chemin. Je pensais que j’allais enfin pouvoir vivre heureuse avec lui mais malheureusement tout ne s’est passé comme je le voulais.
Le lendemain je suis rentrée chez Kais. Walid ne voulait pas me laisser partir mais je n’allais pas passer toute mes nuits à l’hôpital, il m’avait fait promettre de retourner chez ma mère. Je ne savais pas comment m’y prendre mais je compter bien tenir ma promesse. J’ai passé cinq longs mois loin de ma petite famille et il me manqué terriblement et il serait temps que je rentre les retrouvée.
Le soir Kais rentre après sa journée de travail, il était fatiguée et de mauvaise humeur. J’avais préparé le repas comme à mon habitude. On s’est mis à table et je l’ai senti distant, il ne m’a pas parlé ni même regarder.
Moi : T'as passer une bonne journée ?
Kais : Ouais ouais.
Moi : Tu vas bien ?
Kais : El hamdoullilah
Moi : Tu me demande pas si moi ça va ?
Kais : Je sais que tu vas bien, vu que l’autre il s’est réveillé.
Moi : L’autre ? Il a un prénom tu sais…
Kais : Ouais et ? Je m’en fou.
J’ai soupiré et je suis retourné à mon assiette. Il était de mauvaise humeur à cause de Walid, ça m’énervait parce que j’avais l’impression qu’il aurait préféré le savoir mort. Je sais pas si je rêvai mais je ne pense pas, il aurait aimez qu’il ne se réveille pas.
Moi : Je vais bientôt rentrer chez moi
Kais : Hum, c’est l’autre qui ta demandé ça ?
C’était trop, comment il ose l’appeler l’autre ? Comme-ci il n’était qu’un vulgaire chien abandonné. Il me manquer de respect en parlant comme ça. Je me suis lever et frapper sur la table.
Moi : L’AUTRE C’EST QUI QUE T’APPEL COMME SA ?? TU TE PRENDS POUR QUI CONARD.
Kais : Ah ouais, sa le défend en plus….
Moi : Tu parles de mon futur mari là.
Il m’a regardé déçu puis il a froncé les sourcils
Kais : Ton futur mari ? Pfff.
Il a hoché la tête et s’est lever de table, puis il est sorti.
Je fais du mal à l’homme qui m’a tendu sa main durant la période la plus difficile de ma vie.
Comment puis-je être si égoïste ?
On va avancer de quelque temps. Je vis toujours chez Kais, il ne me parle que très rarement. Moi je passe mes journées à parler avec Walid, on n’a pas eu le temps de se revoir vu que sa mère l’oblige à rester à la maison. Je la comprends. J’ai l’impression qu’il est distant mais je dois me faire des films.
J’ai envoyé un sms à ma mère pour lui dire que je viendrais la voire bientôt pour qu’on discute. J’ai repris contact avec Myriam, elle est pressée que je rentrer à la cité.
Il suffit qu’une personne vous manque et le monde vous semble dépeuplé.
Cette phrase elle est tellement véridique, durant l’absence de Walid j’avais l’impression d’être seul et maintenant qu’il est réveillé je reprends goût à la vie…
Un soir Myriam m’appel pour qu’on discute. Je lui avais raconté presque tout ce qui c’était passer durant ma fugue.
Moi : Sa se passe avec Kamel ?
Myriam : Ouais, il va venir me khtob (Demander sa main), je suis trop heureuse.
Moi : AAAAAAAAAH MA SŒUR ELLE VA SE MARIER JE SUIS CONTENTE.
Myriam : AHAHAHAHAHAHAHA.
On a continué à parler jusqu’à ce qu’elle me dise que :
Myriam : Et au fait taleur j’ai croisé Walid au Carrefour.
Moi : Ah il est sorti de chez lui ? Il était avec Kamel ?
Myriam : Non…
Moi : Tout seul ?
Myriam : Non avec...
Moi : Ba abrège avec qui ?
Myriam : Esma.
J’ai cru mon cœur il allez faire un arrêt cardiaque mais qu’est-ce qu’il fessait avec Esma ?
Moi : Esma, t’es sur ?
Myriam : Ouais j’étais choquer, elle était collée à lui. Vous êtes pas ensemble ?
Moi : Ba on se l’ai pas dit véritablement mais y a pas besoin. Enfin qu’est-ce que je raconte bien sûr qu’on est ensemble.
C’était la guerre dans ma tête !
Myriam : T’énerves pas ma belle.
Moi : Je m’énerve pas, attend je vais l’appeler.
Myriam : Rappel moi…
J’ai appelé le don Juan, je voulais voir si il allait me mentir ou pas donc j’ai pris la voix la plus naturel possible et il a décroché.
Walid : Ouais ?
Moi : ça va ?
Walid : Ouais ouais.
On ne me demande jamais si je vais bien moi.
Moi : Tu fais quoi là.
J’entendais du bruit derrière il était dehors.
Walid : Eh.. Ouai je te rappel taleur
Moi : Raccroche même pas t’était où cette aprem ?
Walid : Avec Farès pourquoi ?
Moi : Avec Farès ? Et au carrefour aussi c’était Farès ?
Il a eu un silence, puis il a soupiré
Walid : … Camélia faut qu’on parle, il habite ou Kais ?
Je lui est donnée l’adresse et j’ai raccroché.
Qu’est-ce qu’il veut me dire ? Je m’attendais au pire, il voulait qu’on se sépare c’était obliger. Il m’aime plus c’est ça…
Je me suis mise à réfléchir a qu’est-ce que j’aurai pu faire pour qu’il veuille mette un terme à notre relation. C’est de ma faute, j’en suis sûre. Il a dû repenser au journal et il a changé d’avis. Il n’arrive pas à pardonner mes fautes.
J’appelle Myriam pour lui raconter.
Myriam : Non il t’aime trop, impossible qu’il te lâche.
Moi : Tu verras, je le sens je sais que c’est ça.
On a raccroché, il devait être dans les environs de 22heures, Kais regarder la télé au salon.
Walid<Déscend je suis en bas>
Moi<Monte au deuxième>
J’ai dit à Kais que je descendais deux minutes, il m’a pas demandé pourquoi et je suis partie.
On était quelque étage en dessous de l’appartement de Kais. Walid ne me regardait pas, quand il est arrivé il m’a SERRÉ LA MAIN et il s’est assis sur les marche. Moi j’étais debout derrière lui.
Moi : Donc ?
Walid : J’étai avec Esma, je la vois depuis quelque jours.
Mon cœur il battait vite et fort…
Moi : Ah okai. Pourquoi ?
Walid : Parce qu’on est…
Moi : Vous êtes ?
Walid : Putain… Tu te rappel avant l’accident, je sortais avec une meuf.
J’ai réfléchie et c’est vrai que lorsqu’il est sorti de prison, on m’avait dit qu’il fréquentait quelqu’un mais je n’avais pas cherché à en savoir plus parce que ma mère avait refusé notre mariage donc j’avais accepté qu’il puisse faire sa vie avec une autre.
Moi : Ouais et ?
Walid : C’était Esma.
Moi : Je vois pas où tu veux en venir, tu sortais avec elle et alors ? Maintenant on est ensemble donc arrête de la voir.
Walid : Quand t’es venu à l’hôpital j’étais encore amnésique, y a des trucs que j’avais oublié mais Esma elle est venu quelque jours après toi et elle m’a rafraichie la mémoire.
Moi : MDRRRR mais qu’est-ce que tu racontes ?
Je me suis mise en face de lui et j’ai pris son visage, il était triste…
Walid : On avait couché ensemble…
Moi : Eh alors ? Mdrrrrr c’est pas comme-ci t’étais puceau.
J’ai commencé à rigoler mais il se frotter le visage entre ses mains en soupirant.
Walid : PUTAIN TU PIGE PAS OU QUOI
Moi : T’énerves pas, non je comprends pas.. Vous avez couchez ensemble et alors ? T'as cru j’allais t’en vouloir ou quoi. Tu m’as fait pire hein. Et de toute façon elle est pas enceinte sinon on l’aurait remarquer depuis le temps.
Walid : Je t’ai dit quoi sur les femmes vierge, tu te rappel ?
Moi : Tu m’as dit que si un jour tu déflorais une femme et bas t’en ferait ta femme.
Walid : Ouais ba elle l’était vierge.
Moi : T’es pas sérieux, c’est son problème ça.
Walid : Mon oncle y m'a toujours dit y a bien assez de pute pour que je m’amuse, il m’a dit de ne jamais toucher a une femme vierge et que si ça arrive je devais assumer mes actes et l’épouser. En plus ses frères sont au courant, ils l’ont tabasser et ils voulaient l’envoyer au bled pour la marier a un mec qui pourrait être son grand-père. Je suis pas un bâtard Camélia, je peux pas lui faire ça. Elle s’est occupée de moi et tout…
Je commencer a voir la tête qui tourne, il était en train de me lâcher. Non je ne rêve pas…
Moi : Je.. Sa veut dire quoi ? Dis-moi clairement ou tu veux en venir.
Walid : Camélia je suis obligé
Moi : Obliger, non ? Pourquoi tu dois payer c’est sa faute.
Walid : SA FAUTE MAIS C’EST MOI QUI L’AI BAISER (désolé de la vulgarité)
Moi : En plus tu le dit toi-même, tu la pas fait par amour. Tu ne l’aime pas. Tu veux gâcher ta vie et en même temps la mienne c’est ça ?
Walid : PUTAIN
Il a frappé contre le mur, il m’était des coups de pieds, des coups de poing. Il était enragé.
Le voir en face de moi comme ça en me disant qu’après tout ce qu’on a vécu on allez devoir se séparer et vivre chacun notre vie, c’était beaucoup trop difficile. Je suis remonté les larmes aux yeux et je l’ai laissé.
Qu’est que je pouvais faire d’autre ?
Une nouvelle fois Walid venait de me détruire, cette homme il a fait de ma vie un champ de bataille. Il m’a écorché vive, mon cœur combien de fois l’a-t-il fait souffrir ? J’en peux plus, c’est trop. J’ai trop souffert beaucoup trop. Je n’ai pas le droit d’être heureuse au moins une fois ? Ne le serai-je donc jamais ? Sans lui c’est impossible pour moi de goûter au bonheur.
Il avait tout gâché, il aller l’épouser car c’est un homme qui assume ces erreurs.
Moi dans tout ça ? Je paye le prix de son erreur, et je suis en face impuissante.
Seul spectatrice d’une union qui aller détruire ma vie.
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chronique de Camélia : Un amour de ghetto
Ficción Generalchronique enregistrée par mes soins ce n'est pas qui ecrit Chronique fictive mais vaut la peine d'être lu ,vous ne le regretterez pas