PARTIE 46
Il était au-dessus de moi il m’embrassais le cou, j’étais perdu et je le laissais faire. Voilà ce que j’étais devenu une fille qui se respecte pas.
Kais : Je peux pas te faire ça.
Il s’est reculé pour s’assoir sur le bord du lit.
Kais : Tu sais Camélia la première fois que je t’ai vu je me suis dit, elle sa pourrait être ma femme et je veux pas te faire ça. Je te respecte trop, tu mérites mieux. Je sais très bien que t’es comme ça a cause de lui. Sa me rend fou, je le garde pour moi mais te voir te détruire comme ça sa me rend malade.
Moi : …
Kais : Le problème c’est que la place que je veux elle est déjà occuper mais insh’allah t’ouvrira les yeux et que tu me laisseras ma chance.
Il s’est lever puis il est sorti de la chambre.
N’importe quel homme en aurait profité mais je suis tombée sur l’exception qui a préféré me préserver.
J’ai mis du temps à m’endormir, je penser trop a ce que m’avais dis Kamel et a ce qui venait de se passer avec Kais. J’étais vraiment mal dans ma peau, parfois je me disais pourvu quand je sors y a un bus il me percute, ou que demain en voulant me réveiller je puisse pas ouvrir les yeux. Si je ne croyais pas en Dieu je me serais tué.
Le lendemain je me réveille et quand je vais dans le salon Kais n’est pas la. Il avait laissé un mot pour me dire qu’il rentrerait tard donc j’ai fait le ménage, quand il est rentré on s’est pas calculer, ou plutôt il ne m’a pas calculé. Pendant plusieurs jours sa a été froid entre nous , il évitait au maximum de me parler ou même de me regarder. Je n’avais vraiment pas besoin de ça mais bon c’est son choix s’il veut plus m’adresser la parole…
Un jour je suis sorti courir. Sa fessait longtemps que j’avais pas couru.
Moi : Allo ?
Sami : Wesh, t’es ou la ?
Moi : Dans le parc pourquoi ?
Sami : Viens dans le bâtiment.
Moi : Okai.
Je me dirige vers son bâtiment, il était assis dans la cage d’escalier en train de se rouler son joint.
Moi : Tu vas bien ?
Sami : Ouais Ouais et toi ?
Moi : Hamdoullah, fait tourner
Il me tend son joint et je fume quelque taffe.
Sami : T'as une tête quand tu fume !
Moi : Ouais sa fait du bien mais c’est dégelasse.
Sami : Tiens fume plutôt ça.
Des cigarettes, alors autant j’ai jamais était accro a la drogue, mais la cigarette sa a vraiment était une erreur. J’ai eu du mal a m’en débarrasser.
Moi : Merci pour le paquet gratuit.
Il me prend et me pose sur ces genoux.
Sami : Qui a dit que c’était gratuit ?
Moi : Tu veux quoi ?
Sami : Finir ce qu’on a commencé dans la voiture.
En disant ça il m’a donné une idée stupide et je pense que c’est dû au joint que j’avais fumé, ce que j’allais faire allait blesser Kaïs. Je savais que c’était mal mais vu que je souffrais je m’en foutais de ce que je pouvais infliger aux autres.
Moi : On verra, bref viens on va manger, j’ai faim.
J’ai passé ma journée avec lui, j’ai bien rigolé et j’ai surtout bien fumé, j’avais mal a la tête et mon idée stupide elle devenait de plus en plus stupide.
Sami : Tu veux pas passer la soirée avec moi ?
Moi : Pas de soucis, je sais même ou on peut la passer cette soirée.
J’allais m’attirer des ennuis, Sami allez sûrement ce faire défoncée, Kais me virerai de chez lui a coup sûr mais j’ai pas fait marche arrière.
Comme vous l’avez deviné, j’ai emmené Sami chez Kais. Quand j’ai fait ça, je me suis dit que sa aller être drôle, que j’allais bien rigoler.
Sami : T’es sur que Kais rentre pas ?
Moi : T’inquiètes pas, on est seul.
Non seulement j’ai eu l’idée de l’amenée chez lui mais en plus je voulais que Kais nous trouve dans une situation compromettante. Tout ça pour rigoler, plus je pensais a la tête que ferait Kais plus je riais…
Donc on est chez Kais, Sami il me colle je sais très bien ce qu’il veut mais je dois attendre les coups de 23h c’est toujours vers ces heure-ci qu’il rentre. Je repoussais Sami à chaque fois et pour nous occuper on a joué à la console. On a fait des crêpes, on a continué a fumer, je savais que Sami voulait juste profiter de moi donc sa m’était égal si Kais lui refaisait le visage.
Quelque heure plus-tard j’entends le bruit de la serrure, Sami lui est concentrer sur la télé. Je me suis mise sur lui est j’ai attendu que Kais ouvre la porte pour l’embrasser.
Kais entre dans le salon, il est face au canapé, Sami l'a toujours pas vu mais moi j'ai croisé son regards.
Il en croyais pas ces yeux, il pensais rêver. Je l'ai accueilli en souriant, et j'ai vu son visage changer. J'ai jamais vu une tel colère sur un visage a part peut être sur celui de mon 'père'.
Kais a pris mon visage et m'a pousser pour que je tombe, je me suis cogner a la table. Il a pris Sami par les bras, et il a failli le tué...
Quand j'y pense je tenais vraiment pas ma vie.
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chronique de Camélia : Un amour de ghetto
Ficción Generalchronique enregistrée par mes soins ce n'est pas qui ecrit Chronique fictive mais vaut la peine d'être lu ,vous ne le regretterez pas