PARTIE 48
On entre en novembre 2009, ça fait deux mois que je vis chez Kais donc deux mois que je n’ai pas vu ma famille et mes ami(e)s. Deux mois que je ne fais rien de ma vie. Deux mois aussi que je pourri celle de Kais. Deux mois que je ne me reconnais plus et que je souffre.
Depuis l’incident avec Sami, je suis sorti en soirée quelque fois avec Sarra et Nadia mais lui n’était pas là. Sa fessait quelque semaine que j’entendais plus parler de lui donc je commençais à ne plus m’inquiétait de ses menaces. Peut-être qu’il avait dit ça seulement pour me faire peur après tout…
Je fréquenter toujours la même boîte avec Sarra et Nadia. Kais venait souvent me chercher en colère ou il me sortait de la boite en me trainant par les cheveux. Je buvais parfois et sa le m’étais hors de lui. Il me gifler souvent pour essayer de me réveiller mais ça ne marchai pas. Quand il ne voulait pas que je sorte il m’enfermait dans la salle de bain ou je m’endormais et dans la nuit il me déposer dans son lit.
Pour résumer j’étais toujours aussi insupportable, je me comportais comme une gamine et Kais est toujours là pour moi. Vu que tout le monde m’avais tourné le dos, j’attendais le jour ou lui aussi ferait pareil. Je le mettais à l’épreuve en quelque sorte, je fessais tout pour le rendre fou et voir jusqu’où il me supporterait. Mais comme il l’a promis il ne m’a pas laissé tomber.
Walid me manquer tellement, je ne saurais pas vous expliquer a qu’elle point son manque était important. Je me disais tout le temps, si seulement il était resté en prison, certes il serait loin de moi mais au moins il serait en vie…
Mais comme on dit c’est le mektoub et c’est Dieu qui en a décidé ainsi.
Lorsque Kais allez travailler, il m’enfermer parfois dans son appartement pour pas que je fasse une connerie. Au début je n’aimer vraiment pas cette idée, et je me «Battait» pour récupérer les clés. Mais petit à petit je m’y suis faîte est je le laisser faire. Après tout il avait juste peur pour moi.
Il prenait soin de moi, est téléphoner souvent à ma mère pour lui donner de mes nouvelles. Mes cousins n’étaient pas au courant que je vivais chez lui. Ma mère ne voulais pas leur dire, on ne s’est pas comment il aurait réagi. J’arrivais parfois à dormir des nuits complète c’était rare mais quand ça arriver je me lever d’assez bonne humeur.
Quand Kais ne travaillait pas il me sortait très souvent. On fessait des tours en voiture ou on allait au cinéma. On manger des glaces et on se promenait. Mais à chaque fois je pensé à Walid. Je voulais que ce soit lui à sa place.
Je fumais toujours autant, et pire encore j’étais devenu accro à la nicotine. Kais me donner de l’argent et quand ce n’était pas le cas j’allais dans la rue demander des cigarettes au gens. Je me fessais mes propres paquets comme ça.
Parfois Kais me laissait sortir, quand je lui promettais de ne pas boire et de me tenir tranquille mais il me harcelait toute la soirée pour savoir ce que je fessais et il venait aussi me cherchait. Il pouvait pas m’enlever toute liberté parce qu’il sait que j’avais besoin de sortir même si ça ne lui plaisait pas.
De toute façon il savait ou me trouver et il ne se gênait pas pour venir me chercher. Il m’a foutu plusieurs fois la honte en me tirant par les cheveux tout le long de la salle. Il me répétait souvent, tu ressembles à une femme en crise d’adolescence.
J’avais parfois l’impression de vivre en couple avec Kais. On s’entendait à merveille, on fessait à manger ensemble. On sortait faire les courses ensemble. Il nous est arrivé plusieurs fois de nous embrasser, sa a failli déraper à plusieurs reprise mais Kais n’a jamais succomber et m'a toujours préserver.
Kais : Je suis jaloux
Moi : De quoi ?
Kais : De Walid.
Moi : Tu penses qu’il y a de quoi être jaloux, il est dans le coma…
Kais : Je peux lui envier une chose.
Moi : Laquelle ?
Kais : Toi
Moi : Hum… On est quoi tous les deux ?
Kais : A toi de me le dire mais je me fais pas d’illusion.
Moi : Comment ça ?
Kais : Celui que t’aime ce n’est pas moi.
Moi : Je sais pas si je t’aime, mais c’est sûr que quand je te regarde je ressens quelque chose. Tu me diras qu’elle fille pourrait résister à un beau gosse comme toi.
Kais : Fou toi de ma gueule !!
Moi : Je suis sérieuse, mash’allah.
Kais : Tu sais si tu me le demandais, j’irais toute de suite demander ta main à ta mère.
Moi : Après tout ce que j’ai fait, comment tu peux vouloir d’une femme comme moi.
Kais : T'as le droit de faire des erreurs, tu peux pas toujours être parfaite et moi je sais que t’es une femme bien au fond.
Moi : Merci, tu serais pas là je pense que je me serais jeter sous un train.
Kais : Dis pas n’importe quoi, et t'as intérêt à reprendre la prière.
Moi : A quoi ça sert de prier, si je bois en même temps…
Kais : Prie quand même et essaie de ne plus boire.
Moi : T'as raison.
Kais : Allez au dodo.
Il avait toujours les mots pour me remonter le moral et pour m’apaiser. Il parler avec son cœur est sa me fessait un bien fou. Je ne remercierais jamais assez Dieu de l’avoir mis sur mon chemin.
Quelque jours plus tard, je voulais sortir et je savais que Kais ne voudrais pas donc comme souvent je fessais semblant d’aller dormir et je sortais en douce la nuit. Il s’en apercevait souvent quand je fessais ça et il venait me chercher dans la nuit alors qu’il travaillait le lendemain.
Bref donc je suis sorti et je suis allez me préparer chez Sarra comme à mon habitude.
Moi : Nadia elle vient pas ?
Sarra : Si elle nous rejoindra là-bas, elle a un truc à faire.
Moi : Okai.
Donc on est sortie, accompagner de deux potes a Sarra que je connaissais a force de sortir avec elle. Arriver là-bas, c’est toujours pareil. Mon comportement n’est pas des plus sains. Je danse avec des inconnus et je bois sauf que ce soir-là j’ai beaucoup moins bu que d’habitude. J’essayais d’écouter Kais, je ne voulais pas le décevoir encore plus.
Nadia est arrivée, mais pas seul elle était accompagnée de plusieurs personnes, mais je n’y avais pas prêté attention.
Un peu avant l'arrivé de Nadia, Kais à commencer à m’appeler il avait remarqué ma disparition. Il m’envoyait des messages pour me dire qu’il arrivait comme d’habitude et vu que je ne voulais pas qu’il me foute la honte encore une fois, je suis sortie l’attendre dehors.
Sauf que...
Il m’a pris par les cheveux et il m’a taclé tout en me tirant sur le sol comme une vulgaire serpillère jusqu’au parking ou il n’y avait personne. J’étais ouverte au niveau de la cuisse, il a dû me trainer sur des bout de verre et vu que ma robe était courte je me suis blesser. Il m’a relevé, est j’ai vu son visage rieur.
Sami : Je tiens parole.
Moi : Lâche-moi, tu me fais mal.
Sami : T’es drôle, tu m’as chauffé à plusieurs reprise tu t’en souviens. A chaque fois on ne finissait pas ce qu’on avait commencé. T'as jouer avec moi et en plus ton pote m’a bien amoché.
«Je veux juste finir ce qu’on a commencé. »
Deuxième fois que je retrouve en face d’un homme qui veut me prendre ma fierté. Avec Lyes il tenait un minimum à moi donc il n’est pas allez jusqu’au bout. Mais Sami ce n’est pas pareil depuis le début il veut profiter de moi, il se contre-fiche de ce qu’il peut m’arriver. Il a une haine envers moi que même au jour d’aujourd’hui je n’ai pas compris.
A force de jouer avec le feu, on finis par ce brûler.
VOUS LISEZ
chronique de Camélia : Un amour de ghetto
Ficción Generalchronique enregistrée par mes soins ce n'est pas qui ecrit Chronique fictive mais vaut la peine d'être lu ,vous ne le regretterez pas