PARTIE 62
Je me suis avancée très rapidement, j’avais la gorge sèche. Me voyant arriver ils se sont éloignés et Kais m’a fait un signe de rentrer dans la voiture.
Je ne voulais vraiment pas les laisser discuter seul mais l’expression de Kais était tellement sérieuse que j’ai obéit et je suis monté. Mes mains étaient moites, j’avais peur de la tournure que pouvait prendre la situation.
Le Walid que je connaissais aurait certainement joué dans la provocation jusqu’à que sa en vienne aux mains mais celui qui m’avais fait face ce soir-là était beaucoup plus calme, maître de ses émotions.
Un homme plus mûr en tout cas je me rassurais comme ça.
Les minutes me paraissait une éternité, je rongeais mes ongles jusqu’au sang, j’étais dans un tel état…
Que pouvait-il bien avoir à ce dire durant tout ce temps.
J’essayais de prendre mon mal en patience mais au bout de 10 minutes je suis sortie chercher Kais.
Moi : Kais faut qu’on y aille
Walid m’a lancer un regard noir, Kais lui a chuchoté une phrase puis il s’est diriger vers moi et je suis remontée. Il n’a pas démarré tout de suite il avait l’aire perdu dans ses pensée, cette conversation l’avais surement chamboulait son visage le montrer.
Moi : Tu…. Il t’a dit quoi
Au moment où je décide de briser ce silence, monsieur ce décide à démarrer.
Moi : Kais ?
Kais : Camélia ?
Moi : Vous vous êtes dit quoi
Kais : C’est une conversation entre homme pourquoi tu veux fourrer ton nez
Moi : Mais j’ai le droit de savoir vous avez parlé de moi
Kais : Camélia je ne te dirais rien, donc laisse tombé tu veux.
Moi : Pffff
J’étais vraiment énerver et très anxieuse, je n’arrêtais pas de me torturer le cerveau. Qu’est-ce qu’ils avaient pu se dire. Qui plus est je n’avais aucun moyen de contacter Walid. Et merde !
Le reste du chemin c’est fait dans un silence très pesant, mais je n’avais rien à rajouter je savais que Kais camperait sur ces positions, il ne lâchera rien tant pis je m’y ferai. On est arrivé en bas de chez moi, je m’apprête a sortir mais Kais me retient.
Moi : Oui ?
Kais : Tu me fais la tête ?
Moi : Non, t’inquiète
Kais : Camélia tu l’aimes ?
J’ai retiré mon poignet et je lui ai fait un léger sourire
Moi : C’est du passé faut que j’avance, bonne nuit
Kais : A toi aussi
Je suis remontée et j’étais tellement épuisé que je me suis endormie avec ma robe et sans me démaquiller.
La nuit a été très courte et comme depuis quelques nuits maintenant j’ai fait le même rêve, il commençait vraiment à me perturber d’ailleurs. Je ne savais pas ce qu’il signifiait et j’y penser très souvent.
Le lendemain j’étais toujours aussi fatigué, mes yeux était très cernée j’ai pris une douche pour me réveiller et je suis allez faire du ménage, ma mère dormait encore elle était rentrée encore plus tard que moi et mes frères et ma sœur avait dormi chez Zohra enfin de compte.
J’ai fait le petit déjeuner à ma maman chérie et je suis allez m’habiller je voulais voir la nouvelle mariée. Pendant que je me préparer j’ai reçu un message d’un numéro que je ne connaissais pas.
+3368965 << vien o parc a coté de la balançoir t'as 10min >>
J’ai répondu c’est qui ? Mais je savais pertinemment que c’était lui. Il n’a pas répondu à mon message, je voulais lui poser un lapin mais j’avais trop envie de le voir.
J’ai pris mon sac et je suis sorti en début d’après-midi.
J’avançais le cœur serrer, j’avais tellement de choses à lui dire mais fallait que j’empêche mon cœur de parler. Il devait rester fermer à tout prix, je suis fiancée a un homme que j’aime beaucoup, peut-être pas comme je l’aime lui mais il ne mérite pas que je le blesse, il ne mérite pas que je lui fasse du mal. C’est un homme bon sur qui j’ai toujours pu compter, un homme qui m’a tendu sa main dans les pires moments de mon existence, durant une période où j’avais l’impression d’être seul contre tous. Lui il a été la et il l’a su m’apaiser, m’aimer, me protéger et me réconforter.
Comment pourrais-je lui dire qu’après tout ce qu’il a sacrifié pour moi mon cœur appartient toujours à cet autre homme. Impossible, je n’avais ni l’envie ni le courage de le faire.
Je suis entrée dans le parc j’avais une envie pressante déclencher par le stress.
Je l’ai vu appuyer contre la balançoire, il regardait des enfants jouer. Quand j’ai vu cette image je me suis stopper net, elle ressemblait exactement a quelque détails près à mon fameux rêve, je suis restée la bouche ouverte. C’était un signe de Dieu, j’étais complétement déboussolé. Dieu qui pendant tout ce temps m’avait éloigné de cette homme était à présent en train de me diriger vers lui. J’étais prise d’incompréhension.
J’ai repris mes esprits et je me suis diriger vers lui.
Moi : Salam
Walid : T’a fait vite dis donc, t’étais si presser de me voir
Moi : Qu’est-ce tu voulais me dire ?
J’employais un ton sec, et j’essayais de ne rien laisser transparaitre.
Walid : Doucement, viens on va s’asseoir sur le banc.
Moi : Bref, je suis pressé Walid.
Il m’a regardé droit dans les yeux, et il a fait un truc je m’y attendais pas du tout. Il s’est approcher de mon visage et il m’a embrassé. J’ai pas pu le repousser, pire encore je lui ai rendu.
Ce baiser ressemblait beaucoup au premier, il exprimait tout ce que je ressentais mieux que des mots. J’ai senti mes larmes couler j’étais déchirer, anéanti. J’avais trahis la confiance que Kais avait en moi et ce moment magique a fait resurgir tous mes sentiments ce que je pensais enfoui dans mon cœur a refait surface et j’ai été prise de peur car je savais qu’en épousant Kais j’allais faire une grave erreur.
Walid : Pourquoi tu pleure ?
Moi : Pourquoi je pleure ? POURQUOI JE PLEURE ?
Je suis entrée dans une phase hystérique et j’ai vidé mon cœur
Moi : Putain Walid pourquoi tu me fais ça ? Tu réapparais comme ça et tu chamboule tout. Dès que t’es la ma vie sa devient une totale incompréhension. Je pensais que je t’avais enfin oublié, je pensais que je t’avais perdu j’avais réussi à faire une croix sur toi. J’avais décidé d’avancer sans toi, j’avais décidé d’épouser Kais et maintenant je l’ai trahie ! Tu fous le bazar dans ma vie, putain mais Walid je n’arrive pas à t’oublier, je n’arrive pas. J’ai tout essayé mais wallah je t’aime beaucoup trop et maintenant je ne peux pas revenir en arrière je ne peux pas blesser Kais. Je suis fiancée t'as pas le droit de jouer comme ça avec moi. Laisse-moi tranquille, vas t’en, repart, part loin de moi.
J’hurlais presque, je suffoquais et je parlais avec difficulté, lui il m’écoutait attentivement et me regardait. Il a pris mes mains et m’a tirer, on a marché jusque mon bâtiment, il avait rien répondu. Moi je lui répétais que je le détestais.
Walid : Rentre
J’étais étonné de sa réaction mais ça m’avait épuisé de pleurer comme ça donc je suis montée et redirection la douche. Je comptais avouer a Kais que j’avais embrassé Walid on ne peut pas commencer un mariage sur un mensonge.
L’après-midi est passé je suis resté enfermer dans ma chambre.
Dans la soirée Kais m’envoie un message << Je dois te parler >>, je lui ai répondu << Moi aussi >>
Quelques minutes plus tard il m’appelle, je réponds avec appréhension…
Moi : Oui ?
Kais : Commence.
Moi : Je… j’ai vu Walid tout à l’heure
Kais : Ouais, et ?
Moi : On s’est embrassé
Kais : Je sais j’étais la….
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chronique de Camélia : Un amour de ghetto
General Fictionchronique enregistrée par mes soins ce n'est pas qui ecrit Chronique fictive mais vaut la peine d'être lu ,vous ne le regretterez pas