Ƭωєηту-Oηє

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J'espère que ce chapitre ne sera pas d'une qualité moindre, je l'ai écrit sans vraiment l'écrire... J'veux dire, j'étais à des milliers de kilomètres d'ici, récemment, la tête à l'envers, noyée dans un océan de pensées, et une fatigue assez grossière qui fiche en l'air mes journées. Désolée, donc, s'il est bâclé ou si les idées semblent confuses, elles le sont pas dans ma tête mais ça marche pas correctement, tout ça, alors je doute qu'elles soient claires pour vous.

C'est le dernier chapitre de la partie une de l'histoire, le prochain, on sera déjà dans la partie deux qui devrait être tout aussi longue, peut-être même plus encore... (Je sais pas juger de la longueur de mes idées, d'autant plus que j'en intercale de nouvelles à chaque nouveau chapitre jpp). Bref. On arrive bientôt au truc intéressant qui tourne dans ma tête depuis littéralement deux ans, j'espère ne pas me décevoir en l'écrivant, parce que plus ça vient et plus je trouve les idées nulles... En même temps j'ai pris tant de temps pour y arriver que tout s'effiloche dans ma caboche, c'est un peu relou. Mais c'est normal que j'en doute au vu du travail et des efforts que m'ont demandé ce début d'histoire chaotique, si j'avais fait tout ça pour que ça flop maintenant ce serait triste >.< Ooooon va dire que ça va bien se passer, qu'on gèrera cette partie là aussi mal que la précédente mais qu'on y arrivera quand même.

Bref, prenez soin de vous, j'espère que tout va bien de votre côté, et si c'est pas le cas, n'hésitez pas, je suis là, toujours. Love ya <3

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Trois semaines étaient passées, depuis le retour des deux garçons dans l'équipe. Et autant dire qu'ils en tiraient tous deux bien plus de bonheur que de regrets.

Namjoon allait déjà à tous les entrainements, qui étaient à une fréquence de trois fois par semaine, mais il n'excédait jamais une heure sur le terrain, entrecoupée de plusieurs longues pauses que le coach lui imposait fréquemment. Il avait rechigné un peu au départ, mais en se rendant compte qu'avec ce rythme lent il pouvait glaner à son corps quelques minutes de plus à chaque entrainement, il avait fini par prendre ses pauses sans se plaindre, trouvant même une utilité à celles-ci ; observer son équipe de l'extérieur, afin de mieux pouvoir les aiguiller quand il retournait à l'intérieur.

Lorsqu'il était sur le terrain avec eux, les garçons se calquaient tous sur son rythme. Ils tapaient moins fort, amortissaient les balles qui lui étaient réservées, allaient passer le ballon à sa place –chose qu'ils n'auraient jamais fait auparavant- lorsqu'ils le voyaient à bout de force. Tous faisaient attention à lui à leur manière, et bien que ça les ralentissait considérablement dans leurs apprentissages respectifs et commun, chacun le faisait avec le plus grand des sourires, et sans ne jamais s'en plaindre.

Namjoon s'en voulait un peu, de les ralentir de la sorte, mais il s'était interdit d'y penser et de ressasser ces idioties que son cerveau cherchait sans arrêt à compliquer sans raison. Il se contentait de fixer dans sa tête le sourire que les garçons avaient quand il était avec eux, sourires qui barraient la route aux moindres angoisses auxquelles son cerveau tentait de donner forme. Et puis, il était certain que ça irait mieux bientôt et qu'à force de temps il finirait par les rattraper, tous.

Parce qu'en tout cas, il faisait tous les efforts pour. Chaque matin, il allait à la piscine pour travailler son cardio qui était tombé plus bas que terre, et aussi pour détendre ses muscles qui en prenaient un coup à chaque entrainement et le laissaient tout engourdi.

Parfois, l'après-midi, avant d'aller à la librairie, il s'entrainait un peu tout seul dans sa chambre, essayant non sans mal de récupérer cette vision parfaite qu'il avait avant de la forme du ballon et de ses trajectoires. Bien qu'il ne l'ait jamais vraiment perdu, cette qualité était dure pour lui à récupérer entièrement, parce qu'elle demandait beaucoup de travail, et surtout un travail régulier qui n'avait plus été fourni depuis des mois. A lors il essayait chaque jour de réapprendre à ses doigts, à son regard, à son corps en entier cette qualité qu'il avait autrefois eu, de n'être qu'une étrange continuité au mouvement de la balle.

Ƭσυтєѕ ℓєѕ cσυℓєυяѕ ∂υ cιєℓ ᴺᵃᵐʲᶤᶰOù les histoires vivent. Découvrez maintenant