Ƭняєє

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L'inconnu ne répondit pas tout de suite, et Namjoon se retrouva sur son lit, son nouveau téléphone posé sur le torse à regarder le plafond qu'il voyait flou dû aux innombrables larmes qui déferlaient de ses yeux.

A ce point, le jeune homme ne savait même plus pourquoi il pleurait.

Etait-ce dû à ce que sa mère lui avait dit ce matin ? Est-ce qu'il pleurait parce qu'il était faible, et qu'il s'était encore laissé écrasé par sa mère, pour la énième fois ? Est-ce qu'il pleurait parce que tout ce qu'elle lui disait lui brisait le cœur ?

Ou alors était-ce simplement dû au fait qu'il n'en pouvait plus de la vie ? Simplement parce qu'il ne voyait pas la putain de fin de ce tunnel dont tout le monde parlait ?

Ou alors était-ce encore parce qu'il avait reçu plus d'amour de la part d'un total étranger que de sa propre famille, famille qui le regardait d'ailleurs comme s'il ne faisait plus partie des leurs ?

Peut-être était-ce un mélange de tout ça ; il n'en savait rien.

Mais le jeune homme aux cheveux gris était certain d'une chose ; il devait arrêter de pleurer maintenant, parce que les larmes n'arrangeaient jamais rien.

Il se redressa violemment de son lit, faisant valser son nouveau téléphone à côté de celui-ci, et il le ramassa rapidement en jurant assez fort ;

-Putain de merde !

Sa mère avait raison. Il ne faisait vraiment attention à rien. Il se laissait complètement aller dans les pensées noires qui l'habitaient, et à trop se laisser faire, il avait fini par ne plus faire attention à toute la lumière autour de lui. A toutes ces couleurs aussi.

Il était avachi dans son désespoir.

C'en était franchement misérable.

Il ramassa le téléphone rosé et retourna doucement celui-ci pour découvrir l'écran qui, heureusement, ne s'était pas fissuré plus que ce qu'il ne l'était déjà.

Encore heureux, si je brise celui-là, je peux toujours rêver pour en avoir un autre.

Il ne vit toujours pas de réponse de l'inconnu, alors il se décida à filer vers la salle de bain, attrapant deux essuies qui trainaient dans sa chambre au passage.

Lorsqu'il se trouva devant la glace presque nu, le jeune homme se sentit encore plus misérable que d'habitude. Son corps était devenu le porte-parole de son âme, et il était tout aussi vide que celle-ci. Quiconque l'aurait vu dans cet état aurait tout de suite compris que quelque chose se tramait.

Sa sangle abdominale autrefois bien sculptée était devenue quasiment inexistante. Le fruit de toutes ces années passées à faire du volley et de la musculation, tout était parti en miette pendant cette dernière année où il s'était petit à petit désintéressé de tout ce qui l'entourait, et de tout ce pour quoi son cœur avait battu si fort autrefois.

Ƭσυтєѕ ℓєѕ cσυℓєυяѕ ∂υ cιєℓ ᴺᵃᵐʲᶤᶰOù les histoires vivent. Découvrez maintenant