46 | 𝓰ive me a sweet death.

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| CHAPITRE 46 |

she was a storm : sudden, powerful, violent, devastating, and utterly magnificent.

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AURAIT-ELLEdu rejoindre Aleksander chez lui ? Cette question avait-elle seulement du sens quand rien n'en avait

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AURAIT-ELLE
du rejoindre Aleksander chez lui ? Cette question avait-elle seulement du sens quand rien n'en avait. Allanah l'avait fait, sans regret ni réelle intention positive ou négative. La jeune femme avait mis sa vie en pause des années durant, et pourquoi ? Pour l'homme qui s'était constitué comme le seul qu'elle n'aurait jamais.

Allanah avait choisi une trêve sans intérêt, sans réel sens et cela se traduisait par passer la soirée dans les draps d'Aleksander. À mettre tous ses désirs sur pause pour lui consacrer le peu qu'elle pouvait finalement. Puisque les mains du jeune homme avaient été douces, et ses caresses respiraient la compréhension, l'adéquation. Tout cela car les deux aurors n'étaient pas contraires.

Leur brève liaison ne s'était pas faite d'une tension sanguinolente, d'un feu qui marquait terriblement et douloureusement la jeune femme pour toujours. C'était une confiance et un accord entre eux, ce n'était que leurs corps le temps d'un moment hors de cette guerre qui se préparait. En dehors du deuil qu'Allanah n'avait jamais cessé de traîner et de la mélancolie continuelle qu'Aleksander tentait de camoufler.

Oh, c'est deux âmes n'étaient pas de ces astéroïdes destructeurs mais tant attirés par l'autre que l'impact se fait du destin et de leur volonté malsaine.

À présent, elle avait ressenti le besoin de marcher un peu, principalement pour ne pas se confronter directement aux questions, et au jugement que lui ferait subir Alphard. Elle se baladait alors dans le Londres moldu et cet air lugubre n'avait de cesse de l'enfermer plus encore dans la morosité. Certes la capitale anglaise échappait à l'industrialisation intense que subissait Manchester ou Birmingham de la part des moldus et qui réduisait un simple écrin de verdure au plus grand des miracles. Quand c'était la fumée qu'on respirait continuellement là-bas, ici, Londres sentait la tristesse, et le deuil. Parfum dont elle aimerait être ignorante.

Elle tuerait pour la jovialité constante qu'elle avait connu à New York, et son incroyable dualité entre sa modernité et le vieux York qui essaie encore de se faire voir. Allanah donnerait beaucoup pour revoir sa ville, et son pays. Ré-apercevoir le gratte-ciel du MACUSA qui n'avait rien à jalouser au Ministère anglais qui se terrait une nouvelle fois sous terre. Ses bottes claquaient contre le sol constamment humide des averses, et le froid menaçait déjà les lèvres gercées de la jeune femme qui pourtant, poursuivait sa route. Elle ignorait tout bonnement où elle se rendait, elle marchait sans but, et jusqu'à trouver le courage de transplaner jusqu'à son appartement.

En réalité, Allanah ne savait pas vraiment ce qui la poussait à marcher comme cela, si ce n'est la colère qu'elle vouait à Alphard et qu'elle préférait voir partir avant d'y retourner. Mais ce n'était pas une raison, elle pourrait tout aussi bien l'éviter. Pourtant, Allanah était là, nomade dans la rue de Londres, se sentant plus étrangère à cet endroit qu'elle ne l'avait jamais été.

𝐕𝐄𝐑𝐃𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓𝐄𝐄 | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant