17 | 𝓾ne cage de bêtes féroces.

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| CHAPITRE 17 |

only a monster can deal
with another monster.

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QUELQUES JOURS ÉTAIENT PASSÉS depuis leur dernière conversation et la jeune blonde se maudissait d'avoir agi de la sorte

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QUELQUES JOURS ÉTAIENT PASSÉS
depuis leur dernière conversation et la jeune blonde se maudissait d'avoir agi de la sorte. Elle était rentrée dans un jeu dont elle n'aurait jamais le contrôle, ni même les règles. Allanah n'était sûrement pas prête à s'engouffrer dans cela, bien qu'elle ne le réalise pas encore complètement. À cet instant, elle songeait simplement à avoir fait une erreur mais c'était bien plus que cela. Elle n'avait pas seulement avancé dans cet étroit tunnel lugubre, elle s'y était enfermée. De son plein grès, comme si souffrir toujours plus finissait par lui plaire. Elle chassa tout cela de son esprit et accepta volontiers le verre de jus d'orange que Lyssa lui tendait. Elle n'avait pas le droit de gâcher son premier jour de repos en ressassant ses stupides actions.

Pourtant, le monde semblait être tourné contre elle et son bonheur en ce jour d'hiver. Un grand duc provenant tout droit d'Amérique venait de traverser Poudlard pour rejoindre le destinataire de sa lettre. Et c'est avec toute l'élégance dont pouvait faire preuve cet animal qu'il se plaça devant la jeune Green. Elle soupira en se disant que ces démons là n'avaient pas le droit de venir la hanter. Elle en avait déjà bien trop à Poudlard. Les deux paires d'yeux se fixant, et alors qu'elle s'apprêtait à bien faire comprendre à ce messager qu'elle ne voulait rien savoir de sa famille, elle remarqua des détails dérangeants. La lettre entre les serres de l'animal était écorchée. Le sceau de sa famille était entreposé sur le papier de travers. Tout dans ce bout de parchemin ressentait une hâte et une inquiétude. Comme si sa simple existence était interdite.
Elle relégua quelque peu l'envie de la déchirer en mille morceaux et l'attrapa entre ses propre serres. Comme elle le pensait, il s'agissait du hibou de son plus jeune frère. Cela l'inquiéta d'autant plus alors qu'elle s'empressait de découvrir son contenu.

Ma chère grande sœur,

Je crains de t'inquiéter pour pas grand chose avec cette lettre mais avec un doute persistant, je me suis convaincu de t'écrire quand même. C'est au sujet d'Aaron, il est étrange en ce moment. Bien qu'Allison ne voit rien de dérangeant en son cher jumeau, tu m'as toujours appris à observer tout ceux qui m'entourais et encore plus ce qui entourait ceux que j'aimais. C'est comme si une part de son enfance lui avait été arraché depuis Noël. Il paraît un peu plus chaque jour un peu moins lui même. Mais c'est plutôt le contraire que je crains. Et si la noirceur croissante que je voyais autour de lui était le véritable Aaron ? Alors sommes-nous tous contraint à accepter les choix de nos parents ?

Avec la hâte de pouvoir te revoir,
Isaac, ton petit frère qui t'aime.

Le cerveau d'Allanah ne réalisait pas qu'il relisait en boucle les deux mêmes questions. Les comprenant parfaitement, les inscrivant même au fer rouge à l'intérieur de son crâne. Chaque relecture ne faisait que la pousser un peu plus dans la compréhension de toute cette lettre. Son petit frère était tombé aussi, et était-ce inévitable pour les deux autres anges de sa famille ? Elle détestait ces interrogations autant qu'elle haïssait que ces questionnement aient atteint son petit frère. Mais ce qui faisait s'écouler le dégoût dans sa cage thoracique était surtout le doute qu'il planerait toujours. Qui, si ce n'est le temps, détenait le sort de cette famille ?

𝐕𝐄𝐑𝐃𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓𝐄𝐄 | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant