𝐕𝐄𝐑𝐃𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓𝐄𝐄，
𝘴𝘰 𝘺𝘰𝘶 𝘸𝘢𝘯𝘯𝘢 𝘴𝘵𝘢𝘳𝘵 𝘢 𝘸𝘢𝘳 ？
Le monde a vu des noms et des époques tombés dans l'oubli, des âmes se faire entraîner au plus profond des Enfers. La bataille qu'Allanah Green mènera pour le salut...
i wake in the night, i pace like a ghost. the room is on fire, invisible smoke and all of my heroes die all alone. help me, hold on to you. i've been the archer, i've been the prey.
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SES PAROLES retentirent d'un écho grotesque dans son esprit, je les tuerai tous, et le regard de Tom s'arma des preuves de ses dires. Allanah tenta de reculer par deux fois, mais ses doigts s'agrippaient plus encore à son cou. Elle lâcha un gémissement plaintif qu'elle s'obligea tout de même à garder silencieux. Forçant sa panique à demeurer invisible et sa jambe à cesser de trembler. Elle espérait se rassurer en se disant que c'était les autres sorciers autour d'eux qu'elle protégeait.
- Tous, jusqu'à ce que tu n'aies plus rien, il souffla sur ses lèvres en approchant leurs visages, mis à part moi.
L'horreur, ou le désarroi, l'incompréhension. L'être devant elle n'avait plus rien du jeune homme ambitieux de Poudlard. La mue du reptile s'était détachée lors de toutes ses années loin de l'Angleterre, et devant elle se tenait ce qu'elle ne pouvait pas arrêter. La guerre, les meurtres, cet ombre noir qui planait encore : le deuil.
Elle secoua la tête, faisant glisser les phalanges de Tom sur sa nuque, provoquant son sourire alors qu'elle continuait son mouvement comme s'il était concluant. Peut-être voulait-elle se persuader qu'il n'était pas véritablement là devant elle ? Comme une tourmente de son esprit, que l'ombre de son frère qu'elle voyait encore le soir, ou celle de Grindelwald.
Mais Tom était une ombre palpable de cruauté, un cauchemar bien trop réel tant elle savait que ses paroles ou ses yeux avides de sang n'étaient pas ce qui importait le plus au cœur d'Allanah. C'était son toucher, c'était l'odeur qu'il implantait sur elle et au quelle elle se loverait pour dormir. C'était que cette main sur elle pouvait avoir baigner dans le malheur d'autrui, elle restait désespéramment amoureuse de lui et contrainte de le repousser.
C'est ce qu'elle fit, lentement, posant ses deux paumes sur son torse pour l'éloigner. Il céda cette fois-ci, leva un sourcil et s'exclama :
- Tu ne trouves rien à redire ? Décevant...
- Tu ne gagneras pas, Tom et si ce n'est pas par moi, tu échoueras par le fait d'un autre.
Sa voix avait tremblé mais ses yeux le fixaient toujours avec le même semblant de détermination. Elle n'avait laissé le sourire de Tom la déconcentrer, ni sa main qui s'était glissée sur une des siennes, au milieu de son torse.
- Tu es si..., il fit claquer sa langue sur son palet alors qu'il la détaillait, adorable.
Elle resta devant lui, et devant son sourire honnêtement effrayant et ne fit rien. Les paroles du jeune Jedusor se répétaient dans son esprit autant que celle d'Ernest. Tout bourdonnait autour d'elle et Allanah avait l'impression de devenir folle.
