𝐕𝐄𝐑𝐃𝐔𝐑𝐄 𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓𝐄𝐄，
𝘴𝘰 𝘺𝘰𝘶 𝘸𝘢𝘯𝘯𝘢 𝘴𝘵𝘢𝘳𝘵 𝘢 𝘸𝘢𝘳 ？
Le monde a vu des noms et des époques tombés dans l'oubli, des âmes se faire entraîner au plus profond des Enfers. La bataille qu'Allanah Green mènera pour le salut...
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AU PLUS PROFOND D'ELLE, alors qu'elle avançait comme chaque matin vers la grande salle. Allanah se questionnait sur sa réelle capacité à assurer une journée de cours. La jeune fille sentait toujours les effets indésirables de l'alcool sur son organisme et plus particulièrement sur son cerveau. Elle ignorait tout bonnement que elle avait la force d'être une sorcière aujourd'hui. Au contraire, elle aurait tout donner pour mettre sa vie en pause le temps de récupérer. Le pansement qu'Abraxas avait placé sur son cœur la veille n'était que temporaire. C'était à elle de se guérir, à elle seule.
Elle soupira quand le brouhaha habituel de la grande salle vint attaquer ses tympans avec force. Son mal de tête n'étais décidément pas prêt à affronter la civilisation bruyante de Poudlard. Elle se plaça alors quelques secondes devant l'entrée. Discrètement, elle observa ses camarades attablés tous ensemble. Peut être était-ce le mécontentement de les rejoindre qui accentuait à ses yeux le bruit ? Pourtant, elle préféra ne pas s'essayer à perdre l'audition et quitta les lieux aussi vite qu'elle était arrivée.
Et pour la première fois de sa vie, et sûrement la dernière, elle pénétra avant tout le monde sa première heure de cours. La salle était vide et elle s'avoua n'avoir connu cette sensation que lorsque c'était la nuit qu'elle s'engouffrait dans les salles de classe. Cette fois-ci, le soleil froid frappait bien sur les fenêtres de sa salle de Métamorphose. Il n'y avait alors que le professeur Dumbledore et elle pour apprécier cette solitude et ce silence. Ce dernier qu'elle s'empressa de détruire en s'exclamant :
- Bonjour, professeur Dumbledore !
Allanah put savourer cet instant où elle fir sursauté le grand Albus Dumbledore, c'était sûrement une chose qu'elle ne manquerait pas de dire à ses petits-enfants. Le grand homme lui rendit ses salutations en adoptant toujours ce sourire énigmatique qui le caractérisait tant. Il ajouta pourtant dans une taquinerie qu'il était rare de voir son visage aussi tôt le matin.
- Je n'avais pas envie de rejoindre la grande salle et tout ses cris et engouements, je me suis dit que votre compagnie serait bien plus reposante, avoua Allanah en installant ses affaires à sa place habituelle.
Alors que la jeune fille plongeait mentalement dans un sommeil artificiel, son professeur n'était pas prêt à la laisser se reposer dans sa salle. Peut être savait-il même complètement qu'elle n'était pas apte à discuter avec lui, mais voulait-Il la préparer à affronter le monde ? Peut être était-elle paranoïaque également ?
