Vibrations ▪️39

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Sans attendre, Dylan me plaqua sur le capot de sa voiture et glissa sa langue dans ma bouche.
Il m'embrassa avec fougue, tout en ondulant sur moi. Je le sentis durcir et mon corps ne tarda pas à faire de même. L'air glacé du mois de Janvier ne suffit pas à calmer nos ardeurs. Dylan passa une main sous mon pull pendant que l'autre massait mon entre-jambe, à travers mon jean.

« Tu..Ici ? Maintenant ? lui demandai-je, haletant.
— Chez moi » me chuchota-t-il, d'une voix rauque, avant de me mordiller l'oreille.

Il est...Tellement sexy.

Le trajet jusque chez lui me parut interminable tant j'étais impatient que nos corps dansent l'un contre l'autre. « On ne risque pas d'être surpris ? » m'inquiétai-je subitement.

Je me souviens à quel point il avait mal réagit à la blague de son père. La blague qui insinuait qu'il était gay. Du coup, jamais je n'aurais imaginé qu'on le fasse chez lui.

« Ma famille est partie fêter Nouvel An chez mon oncle, à plus de deux heures d'ici, me rassura-t-il, posant sa main droite sur ma cuisse.
— Pourquoi tu n'es pas allé avec eux ?m'intéressai-je.
Parce que j'ai coupé les ponts avec mon cousin et que je ne veux pas le voir. »

Les histoires de famille...Je suis bien placé pour savoir à quel point c'est compliqué.
Je ne sais toujours pas comment faire avec mon beau-père. Andy m'a dit d'en parler à Dylan mais je n'y arriverai pas. Je ne préfère même pas y penser, et mettre cette vie de merde entre parenthèses pour profiter de ce moment avec lui.

Arrivé chez lui, nous ne primes pas la peine d'allumer quoi que ce soit et nous précipitâmes tout de suite dans les escaliers.
La porte de sa chambre à peine claquée, nous reprîmes nos baisers fougueux, reculant d'un pas à chaque inspiration, jusqu'à ce qu'il me pousse sur son lit. Debout devant moi, il retira sensuellement son haut, avant de le jeter sur sa chaise de bureau. Terriblement excité par cette scène, je me redressai et me mis à genoux sur le lit, puis de défis sa ceinture. Je fis tomber son pantalon et son caleçon sur ses chevilles et mis son membre, déjà droit, dans ma bouche sans hésiter. Il soupira bruyamment, au rythme de mes va-et-vient et ne tarda pas à se jeter sur moi pour passer aux choses sérieuses.
Concentré sur sa langue, qui tournait autour de la mienne, je le laissai me déshabiller.
Il marqua un temps d'arrêt et me scruta, complètement nu et si mince, comparé à lui.
Un sentiment de honte me fit frissonner et je voulus cacher mon corps frêle mais il m'en empêcha, en me saisissant les poignets.
« Tu es tellement beau, laisse-moi te regarder » chuchota-t-il, avant de saisir fermement mon membre et d'agiter sa main de haut en bas.
Il me fit atteindre l'orgasme presqu'immédiatement
et se servit de mon liquide pour lubrifier son sexe et l'intérieur de mes fesses.

Mon Dieu, j'ai tellement chaud que j'ai l'impression que je vais m'évanouir.

Il me prit d'abord lentement, jusqu'à ce que mes entrailles épousent la forme de son membre. Puis nous fîmes l'amour jusqu'au petit matin.
Les fenêtres étaient recouvertes de buée et de condensation; les draps, trempés du mélange de nos sueurs et de nos liquides; et nos corps semblaient avoir attendu ce moment depuis toujours, tant ils tremblaient et bouillonnaient de plaisir.

Coucher avec lui m'a fait réaliser à quel point je l'aime. Le sexe n'était pas seulement physique, nous étions connectés l'un à l'autre, comme si nos corps et nos âmes avaient fusionnés. Le bonheur que j'ai ressenti est indescriptible mais je m'en veux tellement pour Conny. Je l'ai utilisé.
Je me suis persuadé que j'avais des sentiments pour lui alors que je cherchais toujours Dylan des yeux et que mon coeur accélérait à chaque fois que je le trouvais.

Prisonnier De Tes Mots |TERMINÉ|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant