Je montai dans le bus, après avoir quitté la maison précipitamment, évitant soigneusement Louka et mon violeur.
Au premier rang, Jordyn me taquina :
« Jackson ? C'est quoi cette tenue ?
Je la toisai du regard et allai m'installer au fond, en l'ignorant. Je posai ma tête contre la vitre et augmentai le volume de mes écouteurs, la capuche sur la tête. Le pot de colle me rejoignit, m'enleva une oreillette en me balayant du regard de haut en bas et commença l'interrogatoire :
— Mais qu'est-ce que t'as ? Revenir en cours te déprime à ce point ? C'est un jour spécial aujourd'hui pourtant !
Je lui repris mon écouteurs des mains et le remis à sa place en soupirant :
— Laisse-moi, tu veux ?
Elle s'offusqua et rétorqua, mais heureusement, la musique m'empêcha de l'entendre et je me contentai de la regarder se plaindre jusqu'à ce que sa bouche se ferme enfin.
— Si t'as fini, tu peux t'en aller. »
Elle me jeta une boite au visage et retourna sur son siège, sous mon regard interrogateur.
J'inspectai le projectile et reconnu une marque populaire de montres sur l'emballage.
Qu'est-ce que...Pourquoi est-ce qu'elle m'offre un cadeau ?
Je regardai la date sur mon portable.
Ah. J'avais complètement oublié. C'est mon anniversaire. Comment est-ce qu'elle l'a su d'abord ?
Hm je l'ai surement mis sur les réseaux.
...
Mais...Une montre à ce prix là, on ne l'offre pas à n'importe qui. Alors Dylan disait vrai ? Elle est amoureuse de moi ? Si c'est le cas, je ne peux pas accepter son cadeau.
Arrivés au lycée, je l'attrapai par le bras et lui demandai si on pouvait parler, juste tous les deux. Elle dégagea son bras et m'envoya bouler :
« Je n'ai rien à te dire ! Je ne veux pas parler au Jackson que j'ai devant moi, là.
Son groupe d'amis nous regardait, attendant qu'elle les rejoigne.
— Tu tiens à ce que t'es amis entendent ce que je dois te dire ? Lui demandai-je froidement, en la fixant.
— Tu ne veux pas de mon cadeau, c'est ça ? me demanda-t-elle, sur le même ton.
— Est-ce que tu es amoureuse de moi ?
— Q..Quoi ?! N'importe quoi ! On se connaît à peine ! Cria-t-elle, les joues rouges.
Ça saute aux yeux. Ton visage parle de lui même.
Je pris sa main et lui murmurai, droit dans les yeux, en y plaçant la boîte :
— Tu mérites qu'on t'aime en retour, et je ne peux pas t'offrir cette chance. Donc merci pour le cadeau, mais je ne peux pas accepter. »
Je passai à côté d'elle, puis de son groupe, et ignorai Conny qui semblait vouloir m'interpeller à l'entrée.
Qu'il aille voir son ex-taulard.
Dans les couloirs, je pouvais sentir les regards interloqués de ceux qu avaient l'habitude de me voir souriant et habillé en couleur.
« Monsieur Krecioch, merci d'enlever votre capuche à l'intérieur de l'établissement »me somma mon prof d'économie.
Comme les autres, je l'ignorai et continuai ma route vers mon cours d'anglais.
Du coin de l'œil, je vis Melvin entrer «discrètement » dans les toilettes avec Valère.
Melvin, tu n'as pas dit que tu arrêtais de dealer au lycée ? Tu vas finir par te faire virer, si tu n'es pas plus discret. Et Valère, pourquoi est-ce que tu lui en achètes ? L'approche du BTS Blanc te stresse à ce point ?
J'allais entrer en classe, mais la curiosité me poussa à les rejoindre et je les fis sursauter en passant ma tête au dessus de la cabine dans laquelle ils s'étaient enfermés.
A ma grande surprise, la cocaïne n'avaient rien à voir là-dedans : Ils s'embrassaient fougueusement, en se branlant mutuellement.
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Prisonnier De Tes Mots |TERMINÉ|
Fanfic|TERMINÉ| L'homosexualité était taboue, aussi bien au lycée qu'à la maison. L'inconnu qui m'a envoyé ces textos le savait et s'en est servi pour m'obliger à suivre les règles de son jeu. En parallèle, mon petit frère et moi subissions la folie de no...
