Prisonnier De Tes Mots |TERMINÉ|

Conny Arrow ▪️23

Enfermé avec Conny, je le questionnai : « Pourquoi tu fermes à clé ? ». « Parce que je ne veux pas être dérangé » me repondit-il.
« Qu'est-ce que tu as à me dire ? » l'interrogeai-je. Il me proposa, sans tact : « Écoute, je ne vais pas aller par quatre chemins, entre-nous on se reconnaît. Qu'est-ce que tu dirais d'être mon Sexfriend ? »
Je m'exclamai : « H-Hein ?! ». Il s'approcha de moi, caressant mon torse et m'avoua : « Tu m'as tapé dans l'œil dès que je t'ai vu. Tu es pile mon type de mec. Et si tu crains d'être tabassé, rassure-toi, avec moi, personne ne touchera au moindre de tes cheveux. ». Il me saisi subitement les couilles et me chuchota : « Si tu savais ce que j'ai envie de te faire, là tout de suite ».

Putain ! Faut toujours que je me retrouve dans des situations de merde !
Je n'ai pas mon téléphone, je l'ai laissé sur la table de chevet, dans la chambre où Dylan dort.
Il a fermé à clé, je ne peux même pas m'échapper.
Que faire ?

Je misai sur la franchise : « Je suis flatté..Vraiment. Mais les plans culs c'est pas mon truc du tout ».
Il rétorqua : « Je propose toujours d'abord d'être Sexfriend, parce que c'est ce que cherchent pas mal de gays, mais à la base, je suis de ceux qui veulent du sérieux. Alors si les parties de jambes en l'air ne t'intéressent pas, je peux être ton mec »

Merde ! Je suis bloqué ! J'aurais du lui dire que je n'étais pas gay !
..
Non, il ne m'aurait pas cru.
Mais maintenant qu'est-ce que je suis censé dire ?

Je lui avouai : « Je..Désolé mais j'aime quelqu'un.. ». Il enchaîna : « Dylan Geick ? » Je m'écriai : « Q-QUOI ?! Qu'est-ce que tu racontes ?! ». Il me fît remarquer : « Tu rougis. Et puis j'ai vu comment tu le regardes. Ça saute aux yeux que tu l'aimes. ». Je mentis : « Je ne vois pas de quoi tu parles, on est amis, c'est tout. »

Il tournait autour de moi, laissant glisser ses doigts sur mon buste. Il me répondit : « Jackson..Tu as tout à gagner en me fréquentant tu sais ? Je suis riche, populaire, plutôt beau garçon, bon élève et mon père dirige la police de la ville ». Je le repoussai : « Écoute Conny, je suis touché, vraiment, mais je n'ai pas envie de me poser, je veux me concentrer sur mes études ». Il se mît à rire en rétorquant : « Oh non ne joue pas cette carte avec moi. C'est quoi le soucis ? Je ne suis pas ton style ? »

Sans me laisser répondre, il me jeta sur le lit en essayant de me convaincre : « Ce qui se passe chez moi reste chez moi »

Qu'est-ce que ça veut dire là ? Il va se jeter sur moi pour me violer ?
J'ai vraiment un mauvais pressentiment, il faut que je quitte cette pièce ! Et maintenant !

Je n'entendais plus ce qu'il disait, je réfléchissais aux options que j'avais.

Bon, j'ai deux options :
Soit je me bats avec lui pour récupérer la clé, ouvrir la porte et m'enfuir dans la foule, soit je saute par la fenêtre.

Il est plus grand et bien plus musclé que moi, j'ai peu de chance de réussir à lui voler la clé et en plus, avoir le temps d'ouvrir la porte.
Mais la fenêtre, c'est un peu risqué quand même. Bien qu'elle donne directement sur la piscine, si je me loupe, je risque de me faire super mal, voire même de me casser un truc.
Mais ça va, on n'est qu'au premier étage, ça devrait aller...
Je dois juste sauter dans la piscine, sans atterrir sur quelqu'un.

C'est décidé, je choisis la fenêtre.

Alors qu'il s'approchait de plus en plus de moi, je me précipitai vers la fenêtre, l'ouvrai et montai sur le rebord.
Conny s'écria : « Eh ! Qu'est-ce que tu fais ?! Descend ! »
Plusieurs invités, dans le jardin et la piscine me regardaient. Je vis Jordyn, totalement bourrée, dans la foule. Elle s'exclama : « JACKSON ?! Tu fous quoi ? »

Avec le monde qui avait le regard rivé sur moi, Conny ne tenta rien de déplacé.
Mais maintenant, il fallait assumer et donner de la matière aux commères.
Je pris une grande inspiration et entendis parmi les invités : « Il va pas sauter quand même ? », « C'est qui ce mec ? Il est trop beau ! », « Y'est au club d'athlétisme ! Il paraît que c'est une flèche" .

Sans plus attendre, je pris mon courage à deux mains et sautai. J'avais l'impression de tout voir au ralenti : tous ces yeux qui s'écarquillaient, ces mâchoires qui se décrochaient, et Jordyn, totalement décontenancée.
L'atterrissage fût un succès, l'eau était suffisamment profonde pour que je ne me casse rien contre le fond de la piscine.
Par contre, mon saut provoqua un grand tsunami qui secoua tout le monde.
C'était marrant.

Au milieu du bassin, je levai la tête vers Conny. Son regard dégageait beaucoup de surprise.

J'ai eu chaud. Je ne sais pas ce qu'il allait me faire, ce Conny, mais c'est un pervers c'est sûr.
Mais..
..
C'est peut-être Andy !
Ce gros psychopathe là ! Ce rôle lui irait à la perfection ! Conny..Andy...Putain !

Alors que j'allais bondir de la piscine et me précipiter vers la chambre dont je m'étais défenestré, Jordyn fonça sur moi et me gifla, les larmes aux yeux, en m'engueulant : « T'ES COMPLÈTEMENT MALADE ?!?! Espèce d'inconscient !!! Si Dylan t'avait vu faire ça, il t'aurait fait la tête au carré ! »

Dylan...Mon coeur accélère quand je repense à ce qu'il s'est passé dans la chambre. J'ai envie de recommencer, d'aller plus loin !
Ce mec putain...
C'est clair que j'ai été inconscient, moi qui réfléchis tellement d'habitude, là j'ai laissé mes instincts agir. Résultats, j'ai failli coucher avec Dylan alors qu'il est totalement bourré, et j'ai failli me faire violer par Conny.

Je fis un sourire à Jordyn, en m'excusant, puis sortis de l'eau.

[Point de vue de Dylan]

Merde...Ce n'était pas censé se passer comme ça.

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