20 ans sans toi ! Katsuki x Izuku

Chapitre 8 : Le bon ?

Izuku

À mon réveille, je me sens bien, j'ai étonnamment très bien dormi. Je me retourne vers la source de chaleur à mes côtés. Il dort toujours, il a l'air paisible et calme, je lui caresse les cheveux doucement. Il accentue mes caresses d'un coup de tête qui me fait rire. On dirait un petit chien tout mignon.

-Tu es beau aussi, les cheveux au naturel, ils sont tellement doux. Avec du gel, on a moins envie d'y glisser les doigts.

-C'est super agréable tes caresses, je vais peut-être plus souvent ne pas me coiffer.

-Il est déjà 11h, il faut que l'on se lève.

-Je n'ai pas envie, dit-il en me serrant un peu plus contre lui.

On dirait un enfant qui fait une crise, d'ailleurs je me rends compte que je ne lui ai jamais demandé son âge. Je sais qu'il est majeur, sinon il ne serait pas infirmier, mais bon...

-En faite, tu as quel âge ?

-26 ans.

-Ouf, j'ai eu un peu peur à l'instant, car avec ta petite tête de boudeur, tu faisais beaucoup plus jeune, lui dis-je en tirant la langue.

-Tu veux que je te montre à quel point je suis un homme adulte !

-Humm pourquoi pas, mais pas maintenant, on n'a pas le temps. Je vais plutôt commander le petit déjeuner ! Tu veux quoi ?

-Comme toi, je ne sais pas vraiment ce qu'ils font. Mais par contre un café en boisson, je ne vaux rien sans café et je n'ai pas envie de subir la colère de Katsuki Bakugo à cause de ma maladresse.

Je commande deux petits déjeuners occidentaux que je sais copieux et excellents avec deux cafés.

-Ha ha, toujours aussi colérique Kacchan.

-Il était colérique enfant ?

-Oh, que oui, c'est un héritage familial, on va dire, sa mère est pareille.

-C'est vrai, tu connais ses parents ?

-Oui, on a grandi ensemble, nos mères sont meilleures amies depuis la fac de médecine.

-Elles sont médecins ?

-Elles sont toutes les deux chirurgiennes.

-Ouah, sacrée famille.

-Et oui, mais on a été séparé à nos 10 ans, ma mère avait eu un poste aux États-Unis et j'ai dû partir du jour au lendemain, je n'ai même pas pu lui dire au revoir. J'ai beaucoup déprimé et je n'ai jamais pu oublier notre amitié. Hier quand je l'ai vu, j'étais tellement heureux. Mais il n'a pas l'air d'être heureux lui ! Je suis tellement déçu.

-Tu sais, Katsuki ne montre pas vraiment ses sentiments. Il est fermé comme une huître. J'ai dû batailler un sacré bout de temps pour qu'il me parle et me respecte. Et pourtant il ne me parle pas vraiment de lui, la preuve je viens d'apprendre que sa mère est chirurgienne alors qu'on bosse ensemble depuis plus de deux ans !

-J'aimerais redevenir son ami...

Eijiro ricane doucement.

-Eh, ne te moque pas de moi.

-C'est toi qui à l'air d'un gamin maintenant.

Pour me venger, je me lance sur lui et le chatouille. Cette bataille devient de plus en plus chaude et je me retrouve sur lui complètement nu, ne l'oublions pas, et je l'embrasse. Nous nous faisons interrompre par le service de chambre qui toque à la porte. Je me lève et enfile un peignoir de l'hôtel pour ouvrir la porte, le serveur rentre avec le plateau et voit Eijiro allongé sur le lit avec le drap posé sur le bas de son corps. Pour être honnête même un hétéro aurait le rouge aux joues. Il est tellement sexy ! Le serveur n'en déroge pas, il est rouge écrevisse et nous dit en bégayant :

-Voici vos petits déjeuners, messieurs, bonne journée.

Je lui laisse un pourboire, le remercie et le raccompagne à l'entrée de ma chambre. Je reviens près d'Eijiro qui vient d'enfiler le même peignoir que moi.

-Il avait l'air gêné le serveur, dit-il en rigolant.

-Faut dire que tu ne l'as pas épargné avec tes abdos en avant. Il a dû me prendre pour un vieux qui loue les services de jeunes pour une « nuit d'amour » !

-Arrête ! Tu ne fais pas vieux du tout, quand je t'ai vu au bar, j'ai cru que tu étais plus jeune que moi. Et j'ai compris que non, vu que tu es médecin diplômé. Et je n'ai pas l'air d'un gigolo quand même ?

-Mais non, ne t'inquiète pas ! Tu es parfait !

-Vas s'y, flatte mon égo, j'aime ça !

Je rigole à sa remarque, et n'arrive plus à m'arrêter. C'est vraiment agréable d'être avec lui, rien n'est compliqué et le sexe est assez fantastique. Avec mon ex, je n'étais pas aussi à l'aise, alors que cela faisait un an qu'on était ensemble. J'ai peut-être trouvé le bon !

Pendant le petit déjeuner, nous parlons de ma recherche d'appartement dans le quartier, Eijiro me dit qu'il connait un agent immobilier et qu'on pourra aller le voir ensemble. J'accepte volontiers, car je pense que je ne trouverai pas la perle rare tout seul.

Katsuki

Pendant que les quatre glandus discutent de je ne sais pas quoi, je regarde autour de moi pour trouver quelqu'un à me mettre sous la dent. Je suis d'une humeur massacrante et il n'y a que du sexe dur qui pourra me détendre. Un blond pas trop dégueu me regarde d'une manière plus qu'équivoque. Je me lève sans qu'un des débiles me voie et je vais vers le blondinet. Je lui tends la main et dis :

-Katsuki !

-Neito !

-Tu es venu pour quoi ce soir ?

-Je pense pour la même chose que toi !

Au moins, on est clair. Je me penche vers lui et l'embrasse, il répond sans hésiter. Notre baiser est profond, mais je ne ressens rien, mais je ne suis pas là pour ça. Je veux juste me défouler en utilisant ma bite. Bah quoi, c'est mieux que de se battre, non ! Je commence à descendre de la mezzanine avec lui, mais je vois sur la piste un spectacle qui me dérange, Eijiro et Izuku collé serré en train de danser pas très chastement. Je savais que le rouge en avait après lui, mais je ne pensais pas que ça irait si vite. Mais de toute façon, je m'en fous ! Je choppe mon coup de ce soir et il m'embarque chez lui pour faire notre affaire. Je ne suis pas du tout satisfait et repars encore plus frustrer qu'en arrivant chez lui. En rentrant chez moi, je jette tous mes vêtements et m'affale sur mon lit en boxer. Je n'arrive pas à arrêter de penser. Je me remémore le départ du brocoli et instantanément la colère monte en moi, je balance mon oreiller. Je me tourne vers la table de nuit et en sors un bracelet. Je le regarde et lis l'inscription « Best friend for ever, KB+IM », je me sens nostalgique, notre complicité me manque, mais je garde en moi un sentiment de trahison que je n'arrive pas à occulter ! Je m'endors avec beaucoup de mal. Heureusement que je ne travaille qu'à 14h demain. 

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Deux chapitres aujourd'hui, car je ne sais pas quand je pourrais écrire la suite. J'espère à bientôt ! N'hésitez toujours pas à donner votre avis, vos commentaires me font toujours plaisir et vos votes aussi. 🥰