Chapitre 20
Contrôle
Assise par terre, je la regarde pleurer. Elle ne s'arrête plus préférant se cacher derrière ses mains et ne pas m'affronter de face.
Je l'avais pourtant prévenu, je la retrouverais toujours, quoi qu'elle fasse. Pourtant, elle continue d'essayer de fuir. Je l'ai prévenu et je vais devoir la punir une nouvelle fois. Parce qu'elle n'est pas assez intelligente pour comprendre des mots au sens explicite.
Elle serait restée sage à m'attendre, on ne serait pas dans ce genre de situation.
Sa vie entre mes mains.
– Fright, on va devoir partir, ils ont entendu le coup de feu.
Un de mes hommes m'interpelle, s'étant approché de moi pour me citer cette phrase bien trop commune dans notre monde. Je ne lui lance aucun regard, sur les nerfs qu'ils ne l'aient pas surveiller.
J'avais pourtant été clair. Le mot surveiller n'est pas trop compliqué à comprendre.
– Préparez les véhicules, on ne va pas pouvoir sortir par l'arrière du centre-commercial.
Puttana de gamine.
Puttana de cicatrices à la con.
– Laissez-moi...
Elle me supplie, levant son regard vers le mien, vide de toutes dernières émotions. Ses yeux remplis de ses propres larmes, elle m'implore de la laisser du bout de ses lèvres rosées.
Ce n'est pas possible ragazza et tu le sais très bien.
– Je vous en supplie, je ne dirais rien.
Elle tremble, continuant de reculer derrière les toilettes, se tapissant dans l'ombre. Je m'avance à son encontre dans de lent pas calculé.
Ce ne sont que les conséquences de ses actes, je n'y peux rien. Elle m'aurait écouté, on serait déjà sur la route en direction de la planque. Elle les bras remplies de ses achats, moi, donnant par téléphone les ordres à Léo pour la prochaine vente.
– Fright...
Je me retourne au même moment, empêchant la gamine de s'échapper de la cabine des toilettes. Respire, elle ne veut pas te mettre sur les nerfs, seulement fuir ta satané humeur. Fuir le monde dans lequel je l'ai emprisonnée, le temps que je voudrais.
– Ne bougez plus, vous êtes en état d'arrestation ! Hurle un homme, près de l'entrée de la pièce, la respiration courte.
Il tient son arme maladroitement, sa main tremblante trahit son état d'anxiété proéminente. Je lui laisse trois secondes pour foutre le camp. Sa voix est forte malgré les bégaiements, il continue de m'ordonner de sortir de la cabine avec l'audace que peu de personnes garderaient face au diable.
Le regard plongé dans ses yeux charbonneux, sa cage thoracique s'affole, il a peur.
– Quel est le problème monsieur ? je demande poliment, tout en passant ma main dans mon dos à la recherche du manche de mon glock.
– Sortez d'où vous vous trouvez !
Un dernier regard vers la ragazza, lui intiment d'un œil de fermer sa gueule, il ne va pas falloir non plus que je bute encore quelqu'un aujourd'hui. J'ai eu mon cota pour les prochains jours.
Mon boulot n'est pas de voir du sang couler sur mes mains mais la virginité de mes kidnappés.
Elle se recroqueville sur elle-même, ses bras autour de ses jambes repliées, je sourie à la vue de son corps puant la peur. Bien, pour une fois qu'elle m'écoute, je vais être plus clément avec elle pour ce qui s'en suivra.
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The Forged Girl
Novela JuvenilTout le monde me surnomme Fright. Mais mon vrai prénom est Aaron. J'ai une réputation à en faire pâlir plus d'un sur terre. Et je ne m'en prive pas, loin de là. Mon côté sombre prend toujours le contrôle. J'aime voir ces pauvres ordures se soumettr...