Chapitre 2
RÉVEIL BRUTAL !
Je suis ou là. Putain !
Respire Zoey. Inspire, expire.
J'effectue ces gestes plusieurs fois, dans l'espoir d'apaiser la crise naissante. Mais rien n'y fait. C'est pire qu'auparavant. Foutu psychologue.
Une seule idée tourne dans ma tête, trouver le plus rapidement possible, un moyen de m'échapper de cet endroit qui fout la chair de poule avant que les rats me mangent tellement ils ont faims.
Berk ! Rien que d'y penser, un frisson me parcours la colonne vertébrale.
Je me replie sur moi-même avant de m'allonger sur le sol froid. Un léger filet d'eau se fait entendre. M'y avançant, ma tête percute lourdement je ne sais quoi.
Mes mains à l'avant de mon corps, agrippent une barre dure et froide. En levant une de celle-ci, ma main cogne de nouveau contre le métal qui me retient. Putain ! C'est quoi ça, encore !
Ils n'auraient pas osé...Je suis vraiment entrain de toucher des barreaux, ce qui signifie... que je suis enfermée dans une cage ! Mais merde, je ne suis pas un animal qu'on va abattre dans je ne sais combien de temps.
Un souffle s'échappe de ma bouche rapidement avant que je ne secoue ma tête de gauche à droite, dans le but, de trouver une solution. Il faut bien que je m'échappe du merdier ou je viens de me fourrer.
En y réfléchissant, je n'ai strictement rien fait, à part, aller au toilette pour... fuir. C'est eux qui sont venus et ont tous défoncés dans je ne sais quel but. Et puis, ça se trouve, je ne suis que dans un hôpital...
Non, ça ne sert à rien de chercher ou je peux bien me trouver. Les médecins ne m'auraient jamais enfermé dans une « cage » ? Les médecins n'enferment pas leurs patient, tout court.
A moins que...
Non !
Ce sont juste les...je ne sais quoi, qui m'ont... Kidnappée ?
Mon souffle s'accélère rapidement et je tape fort contre les barreaux, espérant, inconsciente du danger de les casser ou les plier. Mais rien n'y fait. Ils restent intacts, et le peu de lumière présente dans cette pièce ne me rassure pas.
Il doit bien y avoir un moyen de sortir d'ici !
Il y a toujours un moyen !
Rien n'est impossible, comme aimais me le répéter papa quand je m'énervais à faire mes devoirs... de mathématiques.
Il y a toujours une solution au problème, même si quelquefois, il ne vaut mieux pas chercher.
La respiration rapide, j'accentue mes frappes sur les barres constituées de métal. Il faut que j'arrive à les casser pour pouvoir m'échapper.
Déterminée et concentrée sur ma tâche, je n'entends pas la porte de la pièce s'ouvrir en grand. Ce n'est que lorsque que le claquement de celle-ci contre le mur se fait entendre et la lumière éclairant instantanément l'endroit. Que je peux enfin comprendre que je me trouvais dans un véhicule.
Probablement un fourgon, je ne me vois pas être dans une berline.
Un homme entre à l'intérieur sans me lancer un regard vers ma direction.
Comme si tout était normal. Putain ! Je viens de me faire kidnapper. C'est sûr et certain je me suis vraiment fait enlever.
Cet homme ne me lance aucun regard et se dirige directement vers une petite boîte posée à même le sol. Dès qu'il est entré, l'ambiance craintive a laissé place à la lourdeur du silence. Et je sais à présent ce que veut dire, étouffer inconsciemment.
Mes mains toujours contre le métal froid des barreaux, une nausée me prend le cœur et je dois me contenir pour ne pas vomir devant lui, l'homme-mur.
Il ne parle pas, ne bouge pas depuis qu'il ses accroupis pour chercher à l'intérieur de la caisse.
Depuis que l'homme c'est abaissé, son tee-shirt c'est remontée légèrement et laisse apercevoir un tatouage qui ne me laisse pas indifférente.
Il me dit quelque chose mais je ne sais plus quoi.
Le détaillant du peu que je puisse voir, je mémorise sa forme ainsi que la couleur, noire.
Toute information peut servir. Autant rapporter le plus d'indices possibles.
Si je ne me trompe, c'est le début d'une aile d'aigle enlacée par un serpent.
Les écailles du reptile contrastent parfaitement avec les plumes du mammifères, donnant un mélange harmonieux et homogène.
Il se retourne vers moi et s'exclame durement.
– Smettila di guardarmi !
Ma bouche plus rapide que mon cerveau, je lui balance :
– Tu peux économiser ta salive, je ne comprends rien.
Un silence s'installe de nouveau avant que le mur ne le coupe, sa voix beaucoup plus grave qu'auparavant.
– Donna morta !
Assise par terre, je le fixe et essaye de contenir le sourire qui veut à tout prit percer mon visage, un sourire nerveux.
– Je ne sais pas ce que vous me voulez mais je peux vous promettre une chose. Mon père vous retrouvera et vous tuera un par un, si vous ne l'êtes pas déjà avant.
Mes muscles se sont crispés pendant mon petit élan de folie. Son visage crispé, il ne dit rien et se retourne seulement vers la caisse en bois.
Tant mieux ! Je n'ai pas envie que ça dégénère.
Depuis petite, j'ai la fâcheuse manie à devenir agressive lorsque je me sens en danger. La nervosité sur moi n'est pas la meilleure des solutions.
Quand je reporte mon intention sur le mur, ses sourcils sont froncés. Et sans réfléchir une seule seconde, ma bouche s'ouvre laissant échapper ce que je ne voulais, absolument, pas dire.
– Pourquoi ? Pourquoi moi ?
Il se stop dans son élan et tape du pied légèrement. Sans un mot de plus, il prend une sorte de flacon avec une substance liquide de couleur bleu clair à l'intérieur, presque transparente.
Sans une once de doute, comme si cela lui était familier, il m'attrape le bras et me pique.
En quelques secondes à peine, la fatigue m'empare. Toutes ses émotions mélangées en quelques heures ne me réussissant pas.
-Buona fortuna, avait-il murmuré avant que mes paupières ne se ferment, mon corps contre les barreaux froids, mon esprit au pays des songes.
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Holà mes étoiles ! Et oui je reviens pour vous jouer de mauvais tours !
Aujourd'hui, je vous publie le second chapitre de TFG en espérant qu'il vous ai plu. Je m'attaque au chapitre 11 dans la journée. C'est toujours un plaisir de retrouver ces personnages que j'aime tant. Honnêtement je ne sais pas pourquoi, mais j'adore écrire cette histoire, enfin la réécrire.
Je suis enfin de retour mes amours, j'espère que ça vous fera plaisir, si vous avez des questions, n'hésitez pas, j'y répondrai. Mon Instagram : Neiluj_Clf
Kissouilles mes étoiles et encore merci d'être là pour une nouvelle aventure.
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The Forged Girl
Roman pour AdolescentsTout le monde me surnomme Fright. Mais mon vrai prénom est Aaron. J'ai une réputation à en faire pâlir plus d'un sur terre. Et je ne m'en prive pas, loin de là. Mon côté sombre prend toujours le contrôle. J'aime voir ces pauvres ordures se soumettr...