1. Deuxième Fois

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Emmitouflée dans ma couverture, je regardais le plafond en me perdant dans mes pensées. Comme toujours, je n'avais pas dormi de la nuit et j'attendais patiemment que le soleil se lève. En voyant les faibles lueurs du soleil traversaient ma chambre, je souris et me leva d'un bond avant de poser mes pieds sur le sol gelée.

Je marcha sur la pointe des pieds et arrivé à ma belle-vitré, je l'ouvra et alla sur mon balcon. De mon point de vue, je pouvais voir une partie de la ville, qui était encore endormi, et la mer scintillante non loin. C'est une ville magnifique qui, en plus, avait des températures douces alors qu'on est en début décembre.
Sa change de la Normandie.
Mais je fus interrompu dans ma contemplation quand une brise glacial vient me caressé le visage, ce qui me fait frissonner.

Je referma aussitôt la fenêtre et pris un jogging ainsi qu'un pull au hasard pour aller faire mon footing habituel. Je pris mon téléphone et mes écouteurs puis ouvra discrètement la porte de ma chambre. Je traversa le court couloir pour arriver dans le salon. D'ici, je pouvais entendre les ronflements incessants de Charles et les "tais toi" de Charlotte qui provenait de leur chambre. Cette scène comique, qui est pourtant habituel, me mis de bonne humeur. Je prends un bout de papier ainsi qu'un crayon qui traîner dans la cuisine et écrit un petit mot pour dire que j'étais parti courir. J'ouvra la porte d'entrée en prenant mes clés et mis ma Playlist sur mon téléphone.

Une fois en bas de l'immeuble, le vent frais ma balaya le visage. Je pris une grande bouffé d'air frais et commença à courir à travers les rues pour rejoindre la plage. Les grands gratte ciel caché le ciel bleu clair. Les rues, souvent bondés en été, étaient beaucoup plus calme surtout tôt le matin. Seuls quelques épiceries étaient ouvertes et les boutiques se réveillaient doucement. En moins de 5 minutes, j'étais arrivé devant la plage qui donnait un spectacle magnifique. Le soleil, encore orange, se levait sur la mer de couleur lagune. Les vagues allèrent caressé les rochers et les petits clapotis me détendu aussitôt. J'en profita pour faire quelques photos et reparti encore plus heureuse que je ne l'étais déjà. Je passa devant des nombreuses villas au bord de la mer, qui était toutes plus belles les une que les autres. Nous, on habitait au 8e étage d'un immeuble, suffisant pour voir la ville ainsi que la mer et c'était le plus important. Notre appartement était assez grand, comportant 3 chambres avec une salle de bain et un dressing chacune ainsi qu'un balcon et une grande salle à manger avec cuisine et salon. La plus grande est pour Charles et Charlotte, moi j'ai la moyenne et la troisième est la plus petite. C'est une chambre d'amis et c'est Pierre qui l'occupe le plus souvent.

Après avoir couru une bonne partie à côté de la mer, je retourne dans le centre ville. Encore une fois, il y a personne et sa donne comme l'impression que la ville est pour nous tout seul. Je vagabonde dans plusieurs ruelles avant d'arriver au parking de la Tête de Chien. Il est toujours vide à cette heure là et j'en profite pour prendre le sentier où il y a quelques promeneurs.

J'arriva en haut de la Tête de Chien et fut agréablement surprise de n'y voir personne. Il y a pourtant beaucoup de monde ici, même en pleine hiver. Toute souriante, je m'assoie sur le banc qui donne vue sur Monaco et son circuit qui est fréquenté par les voitures quand c'est pas le Grand Prix. Monaco est recouverte par une légère brume qui lui donne un côté magique et l'a rend encore plus belle. Je détache mes écouteurs et laisse la Playlist en mettant le son plus fort. Et puis je commence à danser et à chanter à tue tête sur mes chansons préférés toute en rigolant comme une débile. Je me sentais tellement bien à ce moment là, j'avais l'impression d'être invisible. Tout mes problèmes et mon passé me semblaient bien loin. La fatigue avait complètement disparu et c'est comme si j'avais dormi toute la nuit. Je resta comme ça jusqu'à ce que ma Playlist se termine. A ce moment là, je m'allonge sur l'herbe et comtenpla le ciel avec un grand sourire aux lèvres jusqu'à ce que j'entends mon téléphone vibrait. A contre cœur, je décide de me lever et pris mon téléphone.

Une vie normal // Lyndsay Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant