12. De retour

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📍Monaco
11h03
Vendredi 24 Décembre

(10 jours plus tard)

Depuis la grande annonce, tout c'est enchaîner. Je faisais du 8h-22h chaque jour, au bout d'un moment j'ai pris une chambre d'hôtel à proximité car Lando devait se lever tôt pour m'emmener au QG. Je l'avais pas revu depuis, ni même envoyé un message. J'étais beaucoup trop occupé. Entre les conférences de presse, les séances intense de sport, la communication (YouTube ect...), le simulateur et les modelages pour la voiture, je n'ai pas eu une seconde de répit. A cause de mon arrivé tardive, j'ai dû apprendre assez vite le fonctionnement de la voiture et rencontrer tout le personnels McLaren, soit 1 000 personnes. Chose qui m'a surpris aussi, maintenant j'ai plus de 900k sur Instagram et je fais la une des actualités. J'ai reçu des messages de gentillesse mais aussi beaucoup d'insulte ou encore des menaces de mort que j'ignore royalement, ayant l'habitude. Quand Zak m'a annoncé la nouvelle, j'ai pas pu m'empêcher de hurler de joie. Mon rêve de gosse sait réaliser. Une victoire pour moi ! Maintenant je me suis fixé un nouveau objectif : être dans les points.

Même habillé d'un t-shirt à manche longue et d'un jogging, je mourrais de chaud. Le changement de température entre Monaco et l'Angleterre se faisait largement ressentir. Vous pouvez trouver ça bizarre mais j'ai toujours préféré le climat froid et pluvieux d'Angleterre que celui méditerranéen. Je sais pas comment les monégasques peuvent supporter des chaleurs au-dessus de vingt-cinq degrés. Pierre est complètement d'accord avec moi, entre normand, on se comprend pour ça.

Je pris l'ascenseur pour aller à mon étage, ayant beaucoup trop la flemme de prendre les escaliers avec ma valise.

-JE SUIS RENTRER ! je gueula en refermant la porte derrière moi

Silence. Je fronça les sourcils, un peu surprise par autant de calme. Seul le peu de rayons du soleil éclairé la pièce principale. La télé était éteinte, aucune personne n'était sur le siège du piano pour y jouer, ce qui est rare. L'appartement semblait vide. Pourtant ils m'ont bien dis qu'ils étaient là.

-Charlotte ? Charles ?

Comme réponse, un bruit. Je lâcha un petit cri de surprise, tout sa ressemblait à un film d'horreur. Le bruit provenait de ma chambre, où la porte était fermée. Je laissa ma valise à l'entrée, pris une planche à découper qui se trouvait à côté (on sait jamais) et me dirigea à pas de loup vers ma chambre. Je mis ma main sur la poignée avant de l'ouvrir en grand, armé de ma planche.

-Charlotte ? Mais qu'est ce que tu fais ?!

Cette dernière sursauta. Elle était accroupi à côté de mon lit, regardant en dessous. Je laissa tombé mon bras contre ma cuisse, l'a regardant avec doute. En me voyant, elle me sourit à pleine dent. Mais moi je souriais pas du tout. Qu'es qu'elle faisait là ?

-Désolé de m'incruster dans t'a chambre mais... Pourquoi t'as une planche avec toi ? me demanda t'elle en pointant du doigt l'objet

Remarquant qu'elle était sincère, je me calma. Toute façon, Charlotte n'est pas du genre à fouiller dans mes affaires, c'est plutôt Charles qui fait ça.

-Rien d'important. Tu sais où est Charlie ? Je l'ai pas vu sur son piano, c'est bizarre.

-Justement je le cherche ton frère ! On est entrain de faire un cache-cache et...

-Un cache-cache ? Vraiment ? je la coupa

-C'est l'idée de Charles. se défendit t'elle en me lançant un regard désespéré qui me fait rire

-Tellement pas surprise. Quel gamin ce mec ! je rigola

-Enfin bref, sa fait 5 minutes que je le cherche ce c... Gentil petit homme.

Une vie normal // Lyndsay Leclerc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant