Trouves moi si tu peux

CHAPITRE 58

Je me faufile à travers le grand jardin de cerisiers et on arrive sur un balcon fleuri, qui donne vu sur tout le royaume en bas du château. Toutes les lumières des maisons encore entières et des lampadaires en était de marche sont allumées. Je regarde l'horizon, Peter se place à côté de moi.

- Normalement, c'était encore plus beau quand royaume était entier. Je lui dit, nostalgique.

- Ça reste quand même une magnifique vue. Mais ça aurait pas été pareil si t'avais pas été là. Il se tourne vers moi.

- Je suis désolée pour hier soir. Tu aurais pas du entendre tout ça. Et c'est pas du tout ce que tu croyais, même si c'est difficile à croire, je l'admet. Je baisse la tête.

- Répond moi juste honnêtement et sincèrement. Il s'est passé quelque chose entre lui et toi?

- Il a faillit se passer quelque chose. On s'est rapprochés et en rentrant de mission, j'ai faillit coucher avec lui. Mais je l'ai pas fait.

- Je peux te demander pourquoi? Il me regarde avec insistance.

- Parce que tu me manquais. A chaque fois que j'ouvrais les yeux je te voyais. J'ai réalisé que tu me manquais peut être plus que ce que je ne l'aurait imaginé. Je relève les yeux.

- Alors pourquoi Bucky l'a fait passer pour quelque chose de sérieux? Il regarde à nouveau l'horizon.

- Je n'en sais rien. Je ne suis pas capable de lire les pensées. Mais certainement parce qu'il doit être jaloux.

- Jaloux de quoi?

- De toi, de nous. Il sait pourquoi j'ai pas voulu continuer avec lui. Il a certainement du mal le prendre, mais ça n'a pas d'importance pour moi. Je suis juste désolée que tu l'aies appris dans ces circonstances. J'aurais aimé que tu le saches autrement. Je regarde mes mains.

- C'est moi qui suis désolé. J'ai surréagit, j'aurais dû te laisser m'expliquer plutôt que de l'interpréter comme je l'avait entendu. Mais m'imaginer ses mains toucher ton corps et lui appartenir me mettait hors de moi. Je pouvais pas t'imaginer appartenir à quelqu'un d'autre. Il me regarde.

- Je sais que se dire des choses à l'eau de rose c'est pas notre truc mais tu sais très bien que je n'appartiens qu'à toi. Qu'on soit en bons ou en mauvais termes. Tu peux pas savoir à quel point j'ai attendu que tu reviennes tous les jours, je n'attendais que ça, c'était ma seule motivation pour me lever et aller m'entraîner, parce que je savais que je devais être prête à n'importe quelle situation pour te récupérer. Je le regarde sourire légèrement.

- Tu serais d'accord pour nous donner encore une chance? Il se tourne vers moi. Même si ça doit être la vingtième. Il rit un peu.

- Bien sûr. Je rit avec lui.

- Il faut aussi que je te dise quelque chose. Il prend mes mains. J'ai toujours hésité à te le dire mais ça a l'air d'être le bon moment. Il pose son regard sur le mien. Je t'aime Grace. Je suis amoureux de toi, et c'est sincère. J'ai jamais eu le courage de te le dire proprement mais je peux te promettre que c'est sincère.

- Moi aussi Peter. On est trop bornés pour se l'admettre mais moi aussi je t'aime. Et je-

Il me coupe par un baiser tendre et passionné. Il pose délicatement une main dans mon dos nu et l'autre sur ma joue. Une sensation de chaleur me parcourt le corps tout entier et je ferme les yeux, pour savourer chaque instant. Je lui rend le baiser encore quelques secondes et je recule, pour le regarder sourire. Il me prend ensuite dans ses bras, et m'embrasse le front. La musique reprend et on arrive à l'entendre légèrement depuis le jardin.

- Je pense qu'on devrait retourner dedans. Tes invités vont finir par se demander où tu es passée. Et quelqu'un m'a dit un jour que c'était pas bien de faire attendre les gens. Me dit Peter en me tendant son bras.

- Et bien cette personne est très intelligente. Tu devrais me la présenter un jour. Je lui dit en passant mon bras autour du sien.

- C'est une femme formidable, tu verras. Tu t'entendais bien avec elle. Il me répond, toujours ironiquement.

- Je n'en doute pas. Je lui sourit et il rigole.

On entre à nouveau dans la salle et tout le monde pose les yeux sur nous. Évidemment, une reine au bras d'un homme ne peut qu'attiser la curiosité. On passe alors à travers le chemin que nous ouvre la foule et on rejoins les autres avengers. Je lâche Peter pour qu'il puisse nous chercher quelque chose à boire, Wanda et Nat en profitent pour prendre sa place à mes côtés.

- Alors, Roméo et Juliette sont de retour? Me dit Nat en me poussant légèrement le bras.

- Effectivement. On s'est expliqués et il a l'air d'avoir vraiment réfléchit à la situation. Tout va mieux. Je lui sourit.

- Enfin! Clint me devra vingt balles. Dit Nat.

- Pourquoi? Lui dit Wanda.

- On avait parié que Peter ne mettrai pas sa fierté de côté. Il m'avait dit que comme il était trop têtu il n'admettrai pas ses sentiments pour toi. Mais du coup il l'a fait donc il me doit vingt balles. Dit Nat, toute heureuse.

- Il faut croire qu'il avait tort. Je suis heureuse que tout aille mieux entre vous. Me dit Wanda, souriante.

- Maintenant tu vas devoir dire à ton ami Duc que tu es bel et bien prise. C'est dommage, il était beau. Me dit Nat et Wanda approuve.

- Vision et Steve ne vont pas apprécier. Je lui sourit.

- Un peu de divertissement ne fait pas de mal non? Répond Nat.

- Steve est pas assez divertissant pour toi? C'est pas ce qui me semblait. Je lève un sourcil.

- Très divertissant, ne t'inquiètes pas. Elle me fait un clin d'œil.

- Ouais, ok, tant mieux. Mais gardons nos vies sexuelles privées s'il vous plaît. Je leur dit pendant qu'elles rigolent. Quoi?

- Dans ce cas là, si tu veux que ça reste privé, la prochaine fois que tu finis au lit avec Peter, essayes d'être moins bruyante. Parce qu'hier soir ça n'avait rien de privé. T'as pas trop mal à la gorge d'ailleurs? Me dit Nat, pliée de rire.

- Je vous emmerde. A croire que votre vie sexuelle n'est pas assez trépidante pour que je doive vous parler de la mienne. Je croise mes bras, amusée.

- T'as pas besoin de nous en parler, on t'entends assez pour le savoir. Continue Wanda.

Je m'apprête à lui répondre quand Thor m'appelle.
Sauvée par le gong.
J'esquisse un petit sourire mesquin aux filles et file rejoindre mon oncle en vitesse. Il est en train de discuter avec un homme plus âgé que lui, accompagné de Davy, qui me font une révérence quand ils me voient arriver.