18 - Carmin

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[Quasiment arrivés au Chemin de Traverse, Hagrid gara sa moto, et ils s'engagèrent dans la rue piétonne. ]

Des tas de magasins magiques s'entremêlaient. Ils se dirigèrent à la banque, pour échanger de la monnaie. Une créature très peu aimable, un Gobelin, accepta d'échanger cet argent, leur expliquant qu'un gallion valait environ 5 livres sterling. Une fois sortis de la banque, ils arrivèrent devant une échoppe, nommée "Ollivanders". Hagrid lui dit quoi faire, et elle entra seule dans ce grand magasin.

- Qui êtes-vous mademoiselle ? Je ne vous ai jamais vue ici, et il ne me semble pas que vous ayez onze ans...

- Bonjour, dit-elle. Je viens de découvrir que j'avais des pouvoirs, je me pensais moldue, et j'ai intégré Poudlard en Septembre...

- Je vois, cas particulier, n'est-ce pas ? Bien, je vais voir si je peux trouver quelque chose pour vous.

Il lui tendit une baguette. Elle avait l'air banale, quoiqu'un peu tordue. Elle fit un geste de la main avec cette dernière, sur le bureau de Garrick, ce qui provoqua l'explosion de l'encrier, qui vint tacher sa chemise de noir. 

- Oh non, je suis tellement désolée, je vais vous payer le pressing, lui dit-elle, quelle idiote je suis !

- Le pressing, rit-il, je vois bien que vous étiez dans le monde des moldus depuis bien longtemps. C'est un métier à risque et vous n'êtes pas la première, ne vous en faites pas.

Il rangea cette baguette, pour lui en tendre une autre. Celle-ci était finement façonnée, et très féminine. 

- Bois de sycomore, plume de phénix, 28.75cm,... Allez-y !

Lucie prit la baguette bien fermement dans sa main, et celle -ci commença à trembler. Des étincelles la parcoururent et le cœur de la baguette se mit à briller. 

- C'est la bonne, ma chère. Votre baguette est très puissante, et dans vos mains, elle ne peut que se renforcer. Prenez-en soin, comme si votre vie en dépendait. J'étais ravi de vous avoir dans mon échoppe. Ceci dit, je suis aussi ravi de vous annoncer le prix, ça fera 7 gallions.

En sortant du magasin, baguette en main, Lucie retrouva Hagrid devant une boutique pour animaux. En regardant dans la vitrine, elle vit des chouettes, des chats, des crapaud, se demandant quel genre d'être humain voudrait d'un crapaud, des rats,... Hagrid lui expliqua que le courrier, dans le monde des sorciers, s'envoyait grâce aux hiboux et chouettes. 

Elle entra alors dans le magasin, décidée à en prendre une. Elle était très attachée aux animaux, alors le choix allait être difficile. Elle aurait voulu toutes les prendre. Jusqu'à ce que son regard se posa sur une toute petit chouette rouge. Elle était magnifique. Sur sa cage, une étiquette indiquait "Chouette rouge de Madagascar. Adorable compagnon." Il ne lui fallu pas longtemps pour prendre une décision, et elle repartit avec cette mignonne petit chose, qu'elle appela Carmin. 

- Tu verras, les chouettes sont très intelligentes, elles comprennent beaucoup de choses et Carmin n'aura pas de mal à trouver ta maison.


____


Une fois le trajet du Poudlard Express terminé, elle descendit du train, sa valise dans la main droite, et la cage de Carmin dans la gauche. Elle posa très rapidement ses affaires à terre lorsqu'elle vit ses cinq amis, venus pour l'accueillir. Ils étaient tous tellement contents de la voir, et la route jusqu'au château fut pleine de bavardages. Elle leur raconta toutes ces folles histoires, sur l'enlèvement de ses parents, de la rencontre avec l'Ordre, notamment avec les parents des Weasley, de sa nouvelle baguette et de Carmin, un amour de chouette. Elles avaient commencé à bâtir un lien très fort.

Lorsqu'ils firent arrivés à Poudlard, ils se retrouvèrent dans la Salle Commune, tandis que Lucie alla poser ses affaires dans sa chambre. Elle redescendit par la suite, pour passer la soirée avec ses amis. Au bout de quelques heures, tout le monde prétexta avoir une soudaine envie de dormir, pour laisser Fred et Lucie tous seuls, qui n'avaient pas tout de suite compris le stratagème. Avec la fatigue, sûrement, ils étaient pour ainsi dire, "longs à la détente". Pourtant, ils étaient très heureux de pouvoir passer un peu de temps en tête-à-tête. 

Deux autres élèves de Gryffondor étaient assis plus loin, entrain de discuter calmement à une table. Ce soir là, le couvre-feu n'était apparemment pas un problème, du moins Percy n'était pas encore venu râler sur les élèves qu'il verrait traîner. 

Malgré quelques regards indiscrets, ils se retrouvaient enfin, et n'hésitèrent pas à se rapprocher. Fred assis, Lucie s'allongea et posa sa tête sur les jambes du jeune homme, qui commença à lui caresser les cheveux.

- Ils sont vraiment très doux, j'aime tes petites boucles. Le châtain te vas bien, d'ailleurs.

- Tu ne m'as jamais vue avec une autre couleur de cheveux, rit-elle.

- Heureusement, si tu étais rousse, j'aurais sûrement douté sur nos liens de parenté, dit-il.

Ils rirent tous les deux, en imaginant l'horreur que ça aurait été si Lucie avait été la sœur de Fred. Ce qui, techniquement serait impossible, lui étant né un premier avril, et elle en fin août de la même année, à moins que le temps de grossesse d'une sorcière soit particulièrement rapide. 

- C'est tes parents qui ont choisit ton prénom ?

- Oui, ma mère est française, alors ils voulaient un mélange des deux, un prénom connu en Angleterre comme en France, mais écrit en français, dit-elle.

- Et comme tu es bilingue, tu pourrais me donner des cours... 


Savoir qui je suisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant