24 - Folie alcoolisée

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[La magie fait bien les choses, les portes s'ouvrirent, et tout le monde furent émerveillés par ce qu'ils découvrirent à l'intérieur.]

De la musique, une table avec des boissons, des lumières, une petite scène pour les plus courageux qui oseraient chanter, tout était parfait pour un seizième anniversaire.

Beaucoup se mirent à danser, et les jumeaux passaient une merveilleuse soirée. George se rapprocha d'une Serdaigle de 4e Année. Lucie, qui dansait avec Fred, n'avait pas encore vu ce qu'il se passait.

Lorsque Fred vit son frère passer ce bon moment, il cria de joie et alla le féliciter. Quand Lucie vit que cette fameuse fille était en réalité Marietta Edgecombe, elle cru halluciner. Cette fille avait trahit l'Armée de Dumbledore et elle ne pouvait pas laisser George s'engouffrer dans une relation avec ce genre de personne... Mais en y repensant, ça n'était pas encore arrivé. Si leur plan marchait bien, il n'y aurait peut-être jamais d'Armée de Dumbledore... Elle décida de ne rien dire, et de le laisser s'amuser, en espérant qu'il se souviendrait de cette soirée toute sa vie.

Depuis le début de la soirée, Fred et Lucie, qui avaient caché une fiole de vodka, tout comme George, Harry et Ron, dans leur cape, commençaient à être assez éméchés. Fred prit la main de Lucie pour l'emmener derrière un rideau, à l'abri des regards. Il prit la fiole et bu une gorgée.

- C'est pour le courage, dit-il.

- Tu as besoin de courage avec moi, maintenant ?, lui demanda-t-elle. Pour un Gryffondor, ça m'étonne.

- Tu es bien plus intimidante que quiconque, ça joue.

- Oh, et pourquoi avez-vous besoin de courage, Monsieur Weasley ?

- Pour ça.

Il la plaqua contre le mur, passa une main dans ses cheveux, l'autre sur sa joue. Il lui offrit un baiser si passionnel et plein d'amour qu'elle en eue presque les larmes aux yeux, peut-être était-ce à cause de l'alcool, mais elle préférait miser sur la cause de l'amour. Il la regarda droit dans les yeux. Ils ne pouvaient se quitter du regard. 

- Je t'aime, Lucie.

Les mains de Lucie serrèrent la chemise de Fred. Elle mourrait d'envie qu'il le lui dise depuis une éternité.

- Je t'aime, Fred, lui répondit-elle. 

Les deux adolescents s'embrassèrent avec fougue, jusqu'à ce qu'ils entendent une voix au micro placé sur la scène. 

- Lucie ? Quelqu'un sait où est Lucie ? 

Elle reconnu la voix de Drago. Elle sortit du rideau placé derrière la scène, vit Drago de dos et elle fit signe de présence.

- Où étais-tu, je te cherche depuis 20 minutes !

Fred prit le micro, augmenta la puissance, et se mit derrière Lucie pour que les élèves puissent entendre la conversation en fond sonore.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je voulais te parler... Pour te dire que je n'arrête pas de penser à toi...

Les élèves commencèrent à se rendre compte qu'ils pouvaient entendre la conversation, en essayant de déceler quelques phrases derrière la musique qui passait au même moment.

- Mais, tu es au courant que j'ai un copain, non ?

- Oui, ce Weasley, tu serais bien mieux avec moi, dit-il d'un air arrogant.

- Tu veux dire, je serai bien mieux avec le type qui a fait en sortes que mes parents soient séquestrés ?

La colère commençait à monter et les élèves entendirent ces choses concernant Drago que peu de gens savaient avant cette soirée.

- Ce ne sont pas tes vrais parents, eux, ce ne sont que des moldus. Tu es une sorcière de Sang-Pur, je le sais. Nous sommes faits pour être ensemble.

- Écoute moi bien, Drago. La prochaine fois que tu insultes ma famille, mon copain, mes amis, n'importe qui devant moi, tu regretteras de m'avoir adressé la parole. Maintenant, saches que je préférerai mille fois découvrir que je suis une Née-Moldue, plutôt qu'être à ta place et avoir la honte de m'appeller Malefoy. Tu gaches la soirée, va faire ton arrogant ailleurs.

Elle commença à descendre de la scène. Tous les élèves étaient stupéfaits. Fred était fier de sa copine.

Lucie à peine retournée, Drago commença à sortir sa baguette.

- Endol...

Elle se retourna d'un seul coup.

- EXPELLIARMUS !

Le Professeur McGonagall accouru pour prendre la baguette de Drago et l'emmener dans le bureau de Dumbledore, tandis que Fred se jeta sur Lucie. Tout s'était passé si vite, il tremblait de peur pour elle et l'entièreté des élèves présents dans la pièce avaient vus la scène, ils avaient tous vus que Drago était prêt à utiliser un sortilège impardonnable contre Lucie. Il n'avait pas vraiment eu le temps de l'utiliser, mais il avait l'intention de le faire, et l'aurait fait si la jeune et puissante sorcière ne l'avait pas arrêté à temps. Lucie prit le micro des mains de Fred.

- Excusez-moi pour ce petit désagrément, dit-elle en riant, la fête peut continuer.

Ils passèrent une fin de soirée entre amis, ils n'hésitaient pas à se lâcher, maintenant qu'aucun professeur ne les surveillait. 

Lorsque McGonagall revint dans la salle pour ordonner que la fête se termine, la bande d'amis restèrent pour nettoyer, comme c'était prévu. Ce fût rapide, la magie est très utile. McGonagall s'était assurée que Lucie aille bien, avant de les laisser terminer leur soirée dans la Salle Commune, en compagnie de Marrietta. Une deuxième Serdaigle intégrait le groupe.

Ils finirent tous ensemble les fioles. Même Luna et Ginny, qui n'avaient que 12 ans, se prêtèrent au jeu.

Lorsqu'ils tombèrent tous de fatigue, ils partirent se coucher, les yeux pleins d'étoiles. Les filles s'endormirent très vite, tandis que Lucie n'arrivait pas à penser à autre chose que ce que lui avait dit Fred. Elle n'avait qu'une envie, aller le rejoindre. Il lui manquait déjà. Au bout de dix minutes, elle sortit de son lit sans faire de bruit, prit une veste et se glissa hors du dortoir des filles. Elle arriva juste devant le dortoir des garçons, lorsque Fred ouvrit la porte.

- Qu'est-ce que tu fais là ?, lui demanda Lucie.

- C'est plutôt à toi de répondre à cette question.. tu vas voir ton amant en cachette la nuit ?, plaisanta-t-il. 

- Seulement cette nuit, il me manquait un petit peu...

- Je voulais sortir pour venir te voir, moi aussi, avoua-t-il. Allez, rentre.

Ils rentrèrent tous les deux dans la chambre des garçons, Fred s'allongea sur son lit et tendit ses bras pour mendier un câlin à sa copine. Elle se glissa sous la couverture à ses côtés, et ils s'endormirent, l'un contre l'autre.

Savoir qui je suisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant