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J'ai donc laissé Peter chez moi, sincèrement j'aurai préféré continuer ce que nous étions entrain de commencer

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J'ai donc laissé Peter chez moi, sincèrement j'aurai préféré continuer ce que nous étions entrain de commencer. Mais non, je le trouve actuellement à l'arrière d'une voiture noire teintée conduis par un chauffeur privé, accompagné d'un businessman italien. Que je ne connais que trop bien étant donné qu'il est mon meilleur client: Gianni Mercado. Nous avons passé quelques nuits ensembles lorsqu'il venait à Paris. Bien qu'il ai une femme avec laquelle il est marié depuis toujours et trois enfants, mais enfin c'est sa vie et pas la mienne.

- « Tu n'a pas l'air heureuse d'être avec moi ? » il remarque en étreignant ma cuisse dénudée.

- « Illusion d'optique Gianni. »

- « Pardon ? »

Je souris légèrement c'est vrai qu'il ne comprends pas parfaitement le français. Je soupire intérieurement par paresse de me répéter, et encore moins de trouvé un synonyme à ma phrase. Alors je l'embrasse sachant que cela le satisfera et que je n'aurai donc plus besoin de parler. Le résultat fut celui escompté et mes pensées retournent aussitôt auprès de Peter.

Pour la première fois de ma vie j'ai ressentit un sentiment et des émotions inexplicables dace au toucher d'un homme, le brun ne m'avait à peine frôlé que j'étais déjà bien excitée. J'ai toujours cette frustration en moi vu que je n'ai pas pu assouvir mes pulsions avec le troubler de mes pensées. Mais pour une fois je vais optimiser j'ai à côté de moi un beau mâle bien gaulé, si je n'ai pas pu baisé avec Peter je le ferais avec l'italien. Je gagnerais ainsi beaucoup plus d'argent et je serais plus au moins satisfaite.

(...)

Le chauffeur de la mercedes aux vitres teintées s'arrête aux portes du Petit Palais situé dans le huitième arrondissement de la capitale, ou de nombreuses voitures toutes aussi somptueuses que les autres se faisaient conduire par des voituriers. Le chauffeur ouvre la portière de Gianni qui le dispense d'ouvrir la mienne et finit par me tendre son bras afin de m'aider à descendre tel un gentleman. Il m'embrasse ensuite le cou mais cela ne me procure absolument aucun frisson, alors que plus tôt Peter a fait exactement la même action qui m'a complètement émoustillé.

La soirée est d'un tel ennui que je joue secrètement sur mon téléphone à des jeux merdiques. Les personnes importantes plus communément appelés les "gens de la haute" sont tous au rendez vous, je fais donc semblant d'être quelqu'un que je ne suis pas. Enfin cela n'est pas nouveau c'est ce que j'ai fait toute ma vie, je mets alors mon cote apathique de côté et pars à la chasse. Il faut que je me mette quelques personnes dans la poche pour un potentiel futur, sachant que le monde la médecine ne fonctionne qu'au piston.

- Alors ça taff dur miss indifférente ?


- Ennuyant à mourir... Sinon Sky elle a mangé.


- Tout son gibier, j'avais même peur qu'elle m'arrache la main.

Je souris en imaginant la scène, il est vrai que l'instinct sauvage de Sky ressort quelques fois. Mais malgré ça elle ne ferait jamais de mal à un mouche, sauf si on l'attaquait tout ce qui est des plus normal.

NanaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant