- « Tu es vraiment une pute Nana c'est pas possible ! Je te déteste, je te hais ! » il pleure, ses yeux sont rouges et ses joues roses.
Il commence à me gonfler et l'entendre chialer me cause de sacrées maux de têtes. Je l'embrasse alors afin de ne plus l'entendre et aussi bien car ses lèvres charnues mouillés m'excitent plus qu'autre chose.
- « Lâche moi ! Je ne veux plus te voir. Jamais. »
- « Comme tu le voudras. Mais sache que je t'ai utilisé comme n'importe qui, alors ne vient pas croire que tu as compté pour moi Pacôme. »
- « Je ne veux plus t'entendre pars ! Casse toi d'ici putain. » il hurle à bout de nerf, je lève les mains en signe de paix et quitte la pièce tout en chantonnant.
Je sais que je viens de lui briser le coeur et qu'il ne s'en remettra surement pas de si tôt. Pacôme est une personne hypersensible et lorsqu'il aime une personne cela vire souvent à l'obsession. De mon côté mon coeur est en miette depuis bien plus longtemps et j'ai renoncé à le réparer puis à quoi bon de toute façon ?
—•—
Une semaine plus tard Pacôme se suicida, et je suis en grande partie responsable de sa mort. Après tout ce n'est pas ma faute s'il avait le coeur si fragile celui-là. Je me suis pointée à l'enterrement par principe, vêtue simplement d'un boyfriend déchiré et d'un hoodie. Bien entendu aucune larme n'inonde mon visage comparé à la masse ici présente. Après tout je ne l'ai pas poussé du balcon non plus alors pourquoi en faire tout un plat ?
Mais ce que je ne savais pas c'est que cette fois-ci j'avais choisi de briser la mauvaise personne. Et ce choix j'allais amèrement le regretter, le karma ? J'en sais trop rien, mais comme le dicton le dit si bien: on ne récolte que ce que l'on sème.
Nana.
