Peter
- « Je peux te dire que je ne regrette mon choix pour le moins du monde, c'est toujours un plaisir de faire des affaires avec toi Pierre. »
Je souris puis me retourne en entendant des pas derrière moi. Je pose mon regard sur mon parrain et me hate donc de conclure cet appel.
- « Le plaisir est partagé Chloé. J'espère que tu profiteras à fond de tes journées ensoleillées à Dubai. »
- « Bon j'ai quand même abandonné le chien de mes parents à la SPA, et la garde du chien d'une voisine mais bon... »
- « Et alors Chloé ? Depuis combien de temps tu vis pour les autres hein ? T'es parents, t'es amis, ta cousine. Là tu as enfin ton indépendance et tu l'a mérité. »
- « Ça je ne te le fais pas dire ! Tu as entièrement raison, je les emmerde tous, bon je t'embrasse et passe me voir un de ces quatre hein. »
- « Promis. » je mens avant de raccrocher. « Parrain. »
- « Pierre. J'ai appris que tu avais acheté un appartement. »
- « Dans le quinzième arrondissement ouais. »
- « Je t'ai toujours souffler de faire cette d'investissement et tu l'a toujours éconduite. Alors je voulais savoir pourquoi maintenant ? »
Je souris et me sers un verre de gin sans oublier de servir également mon parrain.
- « Officiellement c'est pour mon patrimoine. Officieusement c'est une affaire de vendetta t'occupes. »
- « Tu fais ce que tu veux avec cet argent je te l'ai toujours dit. Mais fais juste attention à où tu mets les pieds fiston. »
- « Ne t'en fais pas parrain, je sais ce que je fais. »
- « Si tu le dis. Et donc tu as besoin de combien. »
- « Deux mille trois cent. Pour les obsèques de la mère de Tom, et quelques extras. »
- « Chèque, espèce ou virement. » Dit-il en sortant déjà son portefeuille.
- « Espèce. »
- « C'est comme si c'était fait. » il dépose une liasse sur la table. « En revanche dimanche je te veux avec moi pour rendre visite à ta mère. »
Je grimace et me crispe comme à chaque fois que ce sujet passe sur la table.
- « Pourquoi faire. »
- « Tu le sais très bien Pierre. Car elle te réclame sans cesse. »
- « Putain...Ok va pour dimanche. »
- À dimanche. » Dit-il tout sourire.
[...]
Je suis devant la fac de médecine de Nana et j'attends patiemment qu'elle sorte. D'un coup je la vois vêtue: d'un cargo kaki, un top noir à lacet, un sac de luxe à l'épaule et des balenciaga track aux pieds. Aucun doute sur l'argent avec lequel elle se paie sa jolie petite garde robe...