Peter
- « Pourquoi tu m'a fait faire ça !? Pourquoi tu m'a pas dit qu'elles allaient mourir de la pire des façons une fois arrivées sur le territoire !? »
- « Tu veux boire un truc ? »
- « Nique ta mère Pierre et réponds à mes questions ! Tu te rends compte que tu viens de me rendre complice d'un homicide ! Un meurtre ! »
- « Du calme le futur avocat. Tu n'es et ne sera jamais liée à cette affaire Jeremy, alors détends toi et arrête de me gueuler dessus à neuf heure du mat' s'il te plaît. Surtout que tu le savais en transmettant le dossier alors ne viens pas me faire ton cinéma trois ans plus tard. »
- « Ton histoire avec Tom pour la vengeance de Pacome part beaucoup trop loin Pierre. Tu devrais tout arrêter maintenant et connaissant ton état, tu sais très bien que tu sombreras juste après cette fille. En tout cas moi j'en ai finit avec toutes ces conneries. »
- « T'es déjà mouillé Jerem et jusqu'au cou. » Je lui dis en me levant et en me mettant face à lui. « T'es déjà un putain d'assassin. »
Des larmes coulent le long de ses joues et il me repousse de toutes ses forces, la haine dans le regard. Pourtant il savait pertinemment comment cette histoire allait finir. Et puis personne l'a forcé à ce que je sache ?
- « Je pensais que tu étais mon ami Pierre, mais pas du tout ! T'es un putain de monstre, et tout compte fait tu ne changeras jamais. Je vais allez expier mes péchés tu devrais faire de même. »
- « Pas besoin de Dieu ou d'un Père pour me faire pardonner, je suis déjà condamné à goûters aux sept flammes de Satan. »
Il reproduit le signe de La Croix et sèche rapidement ses larmes.
- « Alors j'espère que tu croupiras en enfer. »
Sur ces mots il me laisse dans mon appartement. Je soupire. Qu'est-ce que c'est chiant de faire affaire avec des sentimentales franchement... Je pars prendre une douche et maximise mon temps sous l'eau froide, je détends mes muscles, mon corps et mes idées qui fusent dans tous les sens. J'ai un programme chargé aujourd'hui et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin.
[...]
- « Salut gros ça va ? »
- « Salut Pierre entre. »
La mine déprimée de Tom me frappe en plein visage. Il a encore maigri, des cernes tombent presque jusque ses joues et le creusent comme un zombie. Il a une barbe qui repousse et des cheveux longs qui partent dans tous les sens.
- « Et Christophe il va comment ? »
- « Mal. Il parlait encore seul ce matin. Il est partit dans leurs chambre leur a parlé pendant des heures. »