BokutoXOc: Une histoire impossible ?

Chapitre 26

Kiyoko me réveille lorsque nous sommes arrivés à Karasuno. Je m'étire et vois qu'il est déjà 18h30 sur mon téléphone. La journée a été très longue, il est temps de rentrer chez moi. Je sors du bus avec mon amie derrière moi et pars prendre mes affaires. Affairée de mon sac et de ma grosse valise, je fais un câlin à Kiyoko, Nishinoya, Tanaka et Hinata. Je fais aussi un signe de la main à Tsukishima avant de partir vers chez moi. Personne n'ose dire un mot et l'ambiance n'est vraiment pas à son beau fixe. Sans me retourner, je décide de rentrer chez moi pendant que les autres vont assister à la réunion pour conclure sur cette semaine d'entrainement. La tête baissée, j'avance sur le chemin me menant chez moi quand mon téléphone se met à vibrer dans ma poche. J'arrête de rouler la valise et prends mon téléphone. C'est des messages de Bokuto : l'un date de quelques heures et l'autre de maintenant. Quand je lis son surnom, une larme coule sur ma joue. Je l'essuie rapidement et lis ses messages :

Le plus beau des attaquants à Hannah : J'ai donné ton numéro aux gars de mon équipe. Ils me l'ont demandé, j'espère que ça ne te dérange pas ?

                                                                            Tu devrais bientôt rentrée normalement. Envoie-moi un message pour que je sache que tu es saine et sauve ! 

Je regarde mes autres notifications et vois que c'est les amis de Bokuto qui m'ont envoyé un message avec leur prénom pour que je puisse les mettre dans mes contacts. Je souris et décide de répondre à Bokuto :

Hannah à Le plus beau des attaquants : Ne t'inquiètes pas ! Ça ne me dérange pas qu'ils aient mon numéro ! Je suis bientôt chez moi là. Je suis saine et sauve !

Je réponds un petit emoji qui sourit à tous les coéquipiers de Tête de hibou puis enregistre leur numéro. Je reprends ensuite ma valise et rentre chez moi pour de bon cette fois. J'ouvre la porte d'entrée et vois toute ma petite famille dans le salon. Ma petite sœur me saute dans les bras, je la sers fort contre moi. Mon père et ma mère font de même. Mon père prend alors la parole :

Alors chérie, comment s'est passée ta semaine à Tokyo ?

Je lui fais mon plus beau sourire en essayant d'oublier les souvenirs qui me reviennent en mémoire. J'aimerais bien oublier toutes les conversations que j'ai eu avec mon équipe à propos de Bokuto.

Ça va ! C'était super papa !

Tu es sûre ? ajoute ma mère.

Les trois me regardent un peu inquiets et je leur fais un grand sourire avant de mentir :

Je suis juste super fatiguée le voyage a été super long ! Je vais prendre une douche et me coucher direct !

D'accord chérie mais tu n'as pas faim ? dit ma mère.

Absolument pas ! A demain !

Je leur fais un signe de la main et pars directement dans ma chambre pour pas qu'ils puissent ajouter quelque chose. Je pose mes affaires et vais me laver. Après ma douche, je mets mon pyjama, fais ma routine du soir et vais directement dans ma chambre. Je me pose sur mon lit, mets mes écouteurs pour écouter de la musique. Je mets « The one that got away » de Katy Perry, je ne suis vraiment pas d'humeur joyeuse là. Je décide de vider mon sac de voyage et de ranger tout ce qui se trouve à l'intérieur ; c'est-à-dire mon chargeur, mes lunettes de soleil, mon porte-monnaie, etc. Je place ma valise sur mon lit et l'ouvre. Toutes mes affaires sont en boules, j'aurais vraiment dû les ranger le soir comme Kiyoko. Je sors les affaires une par une et fait un tas pour ce qu'il y a à laver et range le reste dans mon armoire. Au fond de ma valise, je trouve la veste de Bokuto. Je la prends dans mes mains et la serre contre moi afin de sentir son odeur alors une larme puis deux puis trois se mettent à couler sur mes joues. Ça ne s'arrête pas. Je me rends compte alors que je ne verrais peut-être plus jamais Bokuto puisque je ne peux plus aller aux camps d'entrainement. Je ne le verrais que de loin lors des compétitions... J'éclate en sanglot et pousse la valise par terre avant de m'allonger sur mon lit, toujours la veste dans mes bras. Je m'endors alors le visage baigné de larmes...