chapitre 9

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<< - Regarde moi Rokhaya....Allez fait pas ça regarde moi.

Elle avait la tête entre les mains et ne prononçait aucun mot.

- Ce qui vient de se passer est tout à fait normal. Tu n'as rien à regretter. Je serai toujours là avec toi. Je t'aime et tu le sais.

- T'es qu'un... Je n'ai même pas de mot pour te qualifier. Tu te rends compte de ce que tu dis ?Est ce que tu sais ce que tu viens de faire ?

- Écoute, on s'aime, c'est indéniable...

- JE NE T'AIME PAS TU COMPRENDS ÇA ? IL NE PEUT RIEN Y AVOIR ENTRE NOUS , T'ES AU COURANT DE ÇA. ? Répliqua Rokhaya en se levant et lui faisant face.

Il se leva lui aussi et prit ses joues en coupe entre ses mains et encrait son regard dans le sien.

- Calme toi belle ! Dit-il d'une voix douce qui se voulait aussi rassurante. Arrête de te mentir. Assume ce qu'il y'a entre nous et ce sera plus facile pour le reste.

Elle dégagea énergiquement ses mains avec furie avant de lui cracher :

- Il n'y a jamais rien eu. Ne m'approche plus jamais.

Elle lui tourna le dos. Mais il la retient et la pris dans ses bras.

- Je ne te lâcherai ja.mais, garde bien ça en tête. Même mort je viendrai te hanter. À la vie à la mort >>

***

Rokhaya

On est en fin de semaine ce qui signifie que je vais encore devoir aller chez nous. C'est pas que j'aime pas être avec eux, mais ma mère elle veut me forcer à me caser. Hors moi je ne supporte pas les hommes. Je ne veux pas me marier c'est pourtant assez simple et facile à comprendre. Mais, à chaque fois, il faut qu'elle en fasse des tonnes. En plus de ça, ces temps-ci, mes cauchemars n'arrangent rien à la situation, je dors peu et je me suis réveillée avec un mal de tête affreux, je fais tout au ralenti comme un paresseux, le moindre bruit me casse la tête.
J'avais déjà fini de me préparer pour aller au bureau. En sortant, je refermais aussi la porte tout doucement. Quand je me suis retournée, j'ai sursauté en voyant une grosse tête, parce que je m'y attendais pas et je l'ai pas senti. Je me ressaisi et continuais mon chemin.

Malick : Pourquoi tu me fuies ?

Moi : Parle doucement ! Pourquoi tu cries ? Chuchotais-je.

Malick : mais j'ai pas crier. T'es fragile des oreilles ?

Moi : Parle plus bas je t'en supplie !

Malick : Qu'est ce qui t'arrives encore ?

Moi : Une grosse migraine.

Nous avançons dans le couloir pour prendre l'ascenseur.

Malick : C'est pas seulement un migraine, tu le sais.

Moi : Et ça veut dire quoi ça ?

Malick : C'est ta haine qui te bouffe le cœur petit à petit. Et t'a encore rien vu.

On pénétrait dans l'ascenseur et j'hésitais encore une fois comme tous les jours à mettre un pied dedans. Mais j'ai moins le trac quand je suis accompagnée.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant