chapitre 37

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Aminata Diouf

Arphan : Je ne sais pas comment mais tu vas me sortir de ce guépier.

Moi : Je suis dans la même merde que toi alors gère tes problèmes et laisse moi avec les miens.

Arphan: C'est toi qui a mis en place ce plan, le qualifiant d'infaillible. Maintenant voilà qu'on me menace.

Moi : Je ne t'ai pas mise une cuillerée de miel dans la bouche alors assume tes actes. Ça t'arrangerait bien de savoir qu'elle sera humiliée. En plus monsieur s'est permis d'aller porter plainte alors qu'il a volé la maquette d'autrui.

Ça ne surprend personne non ? J'ai volé la maquette et je l'ai offerte au premier ennemis et concurrent de Rokhaya Cissokho pour qu'il prenne sa revenche. Je voulais qu'elle soit à genoux, qu'elle tombe plus bas que terre, alors j'ai utilisé toutes les cartes qui étaient entre mes mains. Même si je n'ai pas réussi à la séparer de Moustapha, j'ai fait en sorte qu'elle ne vaille plus rien dans ce pays. Après ça, elle va mettre la clef sous la paille. Même un charbonnier ne lui confiera pas la conception de sa place.

On était dans un parking souterrain dans ma voiture, quand une lumière vive, les phares d'une grosse voiture noire s'est dirigé droit vers nous à une telle allure que j'ai cru voir ma vie défiler. Elle s'est arrêtée à quelques centimètres de ma voiture. Deux hommes en sont sorties... Ismaël
Je suis morte.

Il s'est penché sur la vitre du côté passager :

Ismaël : Sortez !

Je savais ce qui allait se passer si on obéissait pas. Il m'a déjà montré ce dont il était capable. Et je vous jure que cet homme est l'enveloppe corporelle du diable. Rokhaya est sa version la plus douce. Arphan m'a regardé ne comprenant sûrement rien.

Moi : Exécute si tu veux rentrer chez toi.

On est sorti et dès qu'il m'a regardé, j'ai senti mon âme me quitter.

Ismaël : Vous me racontez ou j'établis ma propre version des faits.

Si je sors intact de ce parking. Je jure de devenir une sainte.

Le surlendemain de cette altercation, aujourd'hui j'ai parlé de mon départ à Moustapha. Jamila m'avait appelée la veille pour me demander de quitter le pays. J'ai pas hésiter à acheter un billet dès que j'ai raccroché avec elle. Je crois que j'en avais trop fait et je n'aurai jamais au plus grand jamais dû passer un marché avec Ismaël Sy. J'ai creusé ma propre tombe sans le savoir.

J'étais presque arrivé à l'aéroport quand une voiture m'a barré la route. Sur cette route déserte, j'étais livrée à moi même.
Ils sont sortie et se sont adossés à leur voiture.
Pour une fois, j'avais peur comme jamais et je regrettais déjà ce que je venais de faire. J'allais faire demi tour quand ma portière s'est ouverte. C'était une fille de teint noire avec un petit percing au nez. Elle m'a fait un clin d'œil et m'a souri avant de me dire : Alors poulette, méthode douce ou forte ?

Après quelques secondes, je suis sortie du véhicule et me suis retrouvée devant eux.

? : Tu pensais pouvoir partir comme ça ?

Moi: Qu'est ce que tu me veux ?

? : T'emmener en enfer

S'en est suivi une gros coup sur ma nuque qui m'as envoyé sur le goudron.

Rokhaya Cissokho

Moustapha : Alors cette visite de chantier.

Moi : C'était rien de grave en fait.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant