Chapitre 22

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Hello ! Good day et bonne lecture.








Rokhaya

Y réfléchir. Il va y réfléchir. IMBÉCILE. J'ai mis mon égo démesuré de côté. Pour lui sortir tout ça et le travail que ça m'a pris. Et il me répond quoi.

JE VAIS Y RÉFLÉCHIR.

Moustapha tu vas m'énerver bêtement. Et je jure qu'il n'aimera ni n'assumera de me voir énervée.
Bon calme. Faut pas aussi que je le bouscule.
On va pousser le bouchon encore plus loin.
On va voir si tu vas toujours réfléchir.

Moustapha

Elle m'a fait tourner en bourrique donc elle va elle aussi passer par la même chose. Elle va galérer avant de se marier avec moi.
Quand je lui ait dit que j'allais y réfléchir, elle est restée inerte sans rien dire, fixant un point indéterminé. Quand elle est revenue à elle, elle s'est levée et s'est mise à genou devant moi. Non mais c'est quoi encore cette blague.

Elle : Je...je sais que j'ai pas eu un bon comportement envers toi depuis qu'on s'est connu...mais...tu peux pas me faire ça. Écoute désormais je ferai tout ce que tu voudras.

Ah oui tout ce que je voudrais. Intéressant.

Elle : Il en va de la vie de ma mère...je...je peux pas la laisser mourir sans la rendre heureuse par le fait qu'elle assiste à mon mariage. Je te promets que je serai docile désormais...je serai celle que tu voudras que je sois...

Moi : Lève toi.

Elle : C'est parce que j'ai crevé tes pneus que tu doutes de moi. Je te jure que je comptais te le dire. Je suis désolée. Je te promet que je suis vraiment désolée.

Elle parle trop aujourd'hui et hyper vite en plus. Et si je me trompais ? Et si Malick m'avait mis la puce à l'oreille pour avoir Rokhaya pour lui ? Elle a l'air sincère. Elle est sincère. Comme je la connais elle ne se serait jamais mise à genoux devant qui que ce soit donc si elle le fait devant moi, il y'a sûrement une bonne raison. En plus elle a avoué avoir crevé mes pneus alors qu'elle pouvait le cacher.
Mais toute cette histoire ne me dit rien qui vaille.

Moi : Lève toi. Tu vas te reposer et on va en reparler plus calmement.

Elle : Je ne veux pas en reparler.

Moi : il le faudra. Maintenant lève toi.

Elle s'est levée et est retournée à sa place. On a fini par rentrer mais elle est d'abord passée par son appartement pour prendre des affaires puisqu'elle déménage avec sa mère. Ça ne me déplaît pas tout ça vu que je l'aurai plus près de moi en plus des heures de bureau. J'ai la constante envie de toujours vouloir la voir, l'avoir près de moi.
Elle m'a invité à entrer chez elle et ça me rappelle la dernière fois. Ce que j'avais pas remarqué c'était que tout était en noir ou dans les tons gris dans l'appartement. Et c'est triste. En parlant de ça aussi elle même ne s'habille jamais avec des couleurs claires. Même si c'est sombre, la déco est très simple, stylée et jolie.

Elle : Assied toi j'arrive.

L'entrée donne directement sur le salon. Je me suis pas assis comme elle me l'avait demandé. J'ai remarqué une petite table au fond du salon où était disposé différents prix. Sûrement qu'elle a gagner au cours de sa carrière. Je me suis approché pour mieux les voir. Y'en a pas mal et c'est admirable. J'allais me retourner quand je vois un cadre photo renverser. Je l'ai remis mais s'était la photo d'un bébé. Un petit garçon, blanc comme la neige, les cheuveux très noirs et frisé avec de beaux yeux tout noir en train de sourire. Juste voir la photo donne envie de sourire. C'est sûrement son fils.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant