Chapitre 38

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Rokhaya Cissokho

Charles : À quoi ou à qui doit on ce changement ?

Moi : À moi même. J'ai pris de nouvelles résolutions. Et parmis ceux ci t'honnorer de ma présence participative à nos prochaines séances pour mon traitement que je veux désormais prendre au sérieux.

Charles : j'en suis vraiment ravie.

Moi : Donc pour commencer je veux faire mes nuits.

Charles : Toujours les mêmes cauchemars ?

Moi : Oui même si ce n'est plus très récurrent comme avant, je veux que ça s'arrête. Je veux vivre une vie normale.

Comme vous l'aurez compris, ma décision de reprendre ma vie en main est toujours d'actualité. Et pour commencer, je veux être au top de ma forme. Surtout côté psychique.
Après une demi heure de discussion, je suis sortie de ma consultation. J'avoue que j'aurais dû commencer comme ça car ce n'est vraiment pas diable, mais il a fallut que mon sale comportement me mette en retard.

Malick! Il faut que je le vois. Ça fait longtemps qu'il n'a pas donné signe de vie. Puisque je suis à l'hôpital, c'est l'occasion pour avoir de ses nouvelles. Je me dirige vers la secrétaire qui m'indique qu'il est dans son bureau et qu'il vient juste d'arriver. J'entre sans toquer et je le trouve en train de mettre sa blouse de dos à moi.

Malick: Marry je t'ai déjà dit de toquer av... Il s'est retourné et a déglutit.

Quoi ?
En plus, il a un pansement sur l'arcade. Qu'est ce qui se passe?

Malick : Toi ?

Moi : T'attendais quelqu'un.

Malick : Non... Euhhh c'est, c'est que...

Moi : Qu'est ce que je t'ai fait Malick ?

Il a juste baissé la tête.

Moi : Malick...

Je ne comprends absolument plus rien. Est ce qu'il est en train de me tourner le dos ? En huit ans, il n'a jamais eu un comportement pareil. Il n'est jamais resté une journée sans me donner de nouvelles, il guettait toujours les médias, pour être le premier à savoir s'il sortait un article sur moi. Je n'ai jamais eu à l'appeler quand il y'avait un scandale sur moi. Dans mes pires crises, c'était le seul à être là. Je ne sais pas combien de cicatrices il a de par ma faute.
Absorbé dans mes réflexions, , je le sens qui m'étreint tellement fort.

Malick : Je suis désolé.....pour tout...

Cela est d'un tel soulagement. Je pensais avoir perdu le seul ami que j'avais mais il se trouve que non.

Moi : Tu m'as tellement manqué.

Il m'a lâché et m'a regardé de la tête aux pieds.

Malick : Ils t'ont changé ou quoi? Toi dire qu'une personne t'a manqué. Révolution !

Je lui ait donné une tape sur l'épaule qui lui a valut une grimace de douleur.

Moi : Mais qu'est ce qui t'es arrivé t'es bien amoché toi. Dis-je en remarquant une attelle sur sa main.

Malick : euhh c'est rien... C'est.. je me suis fait agressé.

Moi : Comment ça ? C'était quand, où et qui ?

Malick : Ohh mais calmos là je vais bien.

Moi: L'autre jour je suis aller chez vous mais je n'ai trouvé personne.

Malick : Ah en fait je... j'ai...

Moi : Depuis quand tu bégaies Malick ? J'ai l'impression que tu me caches quelque chose là.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant