chapitre 12

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Là, j'ai vu rouge. J'ai jeter mon sac et j'ai attrapé ses extensions avant qu'elle n'ait le temps d'esquiver pour cogner fortement sa tête contre la voiture à trois reprises malgré qu'elle essayait de se défendre. Et sous les cris de sa mère qui appelait au secours. Mais à ce moment là, j'étais dotée d'une force dont je ne me connaissais pas. La vérité fait mal. 

Moi : PARLE PAS DE MON FILS.

Moustapha

Rokhaya Cissokho ! Cette femme ne cessera jamais de m'épater. Je ne comprends même plus cette attraction constante que j'ai envers elle. Trois jours qu'elle a disparu laissant sa mère malade dans l'ignorance totale. A-t-elle pensé à ce que ses proches ont ressenti en ne sachant pas si elle était saine et sauve. C'est vrai que Tata Ndéye a usé de sa maladie pour lui forcer la main, ce qui n'est pas du tout loyal. D'ailleurs je ne cautionne pas cet acte, c'est carrément du chantage.
Ce matin, sa mère m'a appelé pour me dire qu'elle l'avait appelé et d'aller la chercher chez elle. J'y suis donc aller. J'allais monter quand le gardien m'interpelle.

Le vigile : Bonjour monsieur.

Moi : Bonjour.

Le vigile : Vous êtes ?

Bonne question qui suis-je ? Je ne suis ni son ami, ni son copain, ni son fiancé encore moins son mari. En y repensant, si ce que je crois s'avère être vrai, ce mariage sera vite annulé.

Moi : Un ami de Rokhaya.

Le vigile : Ah elle vient de sortir, elle doit être dans le parking.

Moi : Merci.

Je cherchais le parking en balayant du regard les alentours et je vis la porte qui y mène. Je m'avançais lentement en la cherchant, mais des cris et des appels à l'aide retiennent mon attention. Je suivis alors les voix et arrivé à leur niveau, je vois une femme par terre et une vieille dame.

La dame : Elle va la tuer. Fit-elle en allant aider la femme qui se faisait battre. Mais elle est repoussée avec une telle force qu'elle atterri un peu plus loin par terre

En analysant bien, je me rends compte que c'est Rokhaya le bourreau de la femme. Merde.
Je me précipitais pour la retenir mais dès que j'ai touché son bras, elle m'a mis un beau crochet au visage. Et ça fait un mal de chien. 

Rokhaya : TE MÊLE PAS DE ÇA TOI.

je ne l'ai même pas écouté, je l'ai soulevé par la taille. Pour l'éloigner mais comment elle se débattait. Elle a plus de force que moi. J'ai galèré avant de la faire sortir du parking.

Rokhaya : C'est bon j'arrête lâche moi.

Moi : Non.

Rokhaya : Je te jure j'arrête.

Elle a juré donc je l'ai reposé par terre mais c'était une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Parce qu'elle n'est pas seulement retournée, elle m'a mis un coup de pied entre les jambes. Elle ne m'a pas raté. C'est une femme ou un homme cet être ? Mais je l'ai vite rattrapé.

Rokhaya : LÂCHE MOI MERDE.

MOI : LA FERME.

Elle commence vraiment à me taper sur les nerfs. J'ai crié plus fort qu'elle donc elle a sursauté. Je l'ai tiré jusqu'à ma voiture. Mais elle voulait faire la tête de mule.

Moi : M'oblige pas à utiliser les grands moyens Rokhaya Cissokho.

J'étais en colère contre elle. Elle avait violenté des femmes comme elle et elle m'a casser les noix. Et ça fait toujours mal. Après un moment d'hésitation, elle a pris place dans la voiture. J'ai condamné toutes les portes et fermé toutes les vitres. On ne sait jamais avec elle. Elle m'a aussitôt regardé.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant