Chapitre 31

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Mouhamed Moustapha kane

Deux jours.

Deux jours que je bats le pavé entre la police et l'hôtel. Et la nuit, à glander dans les rues d' Anvers. J'ai l'impression de voir sa tête partout.
À un moment, j'ai cru que s'était encore un de ses caprices comme la dernière fois quand elle est partie avec cet homme. Mais, ce n'est pas le cas parce que l'état de sa chambre fait flipper et la police dit qu'il s'agit d'un enlèvement.
Mais j'y crois pas trop. Elle est certes très très désagréable, mais elle n'a pas d'ennemis qui lui ferait ça. Encore moins dans ce pays nouveau. En plus de cela, si s'était un kidnapping, les auteurs auraient déjà appelés pour revendiquer leur acte. Je ne comprends absolument rien de rien. Tout ce que je sais, c'est que je cherche sans succès.

Les policiers n'arrêtent pas de me poser des questions. Selon eux, je suis un potentiel suspect. Mais je suis lavé de tous soupçons vu qu'après expertise, ils ont trouvé du sang sur les lieux et des traces de pas, plusieurs. À mon arrivée j'ai pas vu de sang parce que les malfrats ont donc eu suffisamment de temps pour faire leur sale besogne et nettoyer leurs traces. Mais  la police a passé la chambre au luminol.

Ceux qui ont fait ça, doivent être des pros. Je ne comprends pas comment ils pourraient faire tout ça entre le temps où je suis sorti de sa chambre pour rejoindre la mienne, appeler Malick et revenir. En moins de trente minutes, ils ont accompli leur forfait de la meilleure des manières sans trace.

Ce qui me fait peur maintenant, c'est qu'ils ont dit que le sang sur la moquette à côté de la table basse  appartenait à kya et celui trouvé sur les debris de verre à une autre personne non identifié qui pourrait éventuellement être son bourreau. Aucune empreinte digitale rien à part ce sang qui pourrait conduire aux agresseurs.

Malick, il est dans tous ses états. Il arrête pas de m'appeler et ça me stresse encore plus.

***

Bientôt quatre heures, je décide de rentrer à l'hôtel et prier pour que Dieu éclaire son chemin.

C'est une surprise que j'ai en arrivant et découvrant une silhouette masculine postée tout juste devant ma porte. Arrivé devant lui, je me souviens d'où et avec qui je l'ai vu. C'est lui qui accompagnait Kya l'autre jour.

Nous deux : Où est elle ?

Si c'est une blague, elle est vraiment de mauvais goût. Comment ose t'il me la demander alors que la dernière fois que ça lui a pris de disparaitre, ils étaient ensemble pendant près de 24 heures.

Lui : T'as intérêt à me dire où tu l'as mise. Parce qu'autrement, je te fais bouffer le sol.

Moi : Dégage de ma porte.

Lui : Je te repose la question une dernière fois. Où-es-ma-sœur?

Sa quoi ?

Moi : Quoi ?

Lui : Il se fout de toi Alia. Dit-il tout bas avant de continuer. TU VAS ME RÉPONDRE OUI. Depuis hier elle est injoignable. C'est toi qui l'a amené ici et j'ai vu comment tu l'as traité la dernière fois. Donc soit tu me dis où tu l'as planqué soit je te le fais payer à ma manière.

Moi : Je savais pas que t'étais son frère.

Je savais même pas qu'elle avait un frère.

Lui : C'est pas le sujet.

Moi : Ça fait deux jours que je l'ai pas vu non plus. Quand je suis entrer dans sa chambre, je l'ai trouvé sans dessus dessous. Tu peux vérifier par toi même. Je n'ai rien à voir avec sa disparition.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant