Chapitre 27

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Mouhamed Moustapha kane

Après qu'elle se soit endormie, j'en ai profité pour parler à Malick après avoir appelé le détective. On s'est calé un rendez-vous dans la cafétéria au bout de la rue du service. En fait, il voulait parler à Kya et je lui ait expliquer la situation, il a donc demandé à ce qu'on se voit vite fait pour qu'il me fasse ses "recommandations" avant notre départ sans la présence de ma reine. Apparemment, c'est confirmé que lui aussi savait que Kya n'est pas stable.

Malick : Je vais en parler à Charles. Mais il faut qu'elle suive cette thérapie, ce qu'elle ne veut pas.

Moi : Quelle thérapie ? Et c'est qui Charles ?

Il a passé sa main sur son visage avant de fixer longuement son verre pour ensuite reposer son regard sur moi.

Malick : Je ne sais pas si je devrais t'en parler mais bon...il faudra être discret. Elle me tuerait si elle savait ce que je suis entrain de te dire, même sa famille n'est pas au courant.

Il commence vraiment à me faire flipper.

Malick : Kya est dépressive et dès fois, elle peut faire des bêtises, d'énormes bêtises.

Moi : Des bêtises ?

Malick : Oui. Quand elle était vraiment atteinte et qu'elle souffrait, elle se lacérait, elle a des cicatrices partout, même si maintenant ça s'estompe, c'est pour ça qu'elle met toujours des manches longues. Tant que la douleur n'était pas physique et extrême, elle ne s'arrêtait pas. Elle a faillit en mourir car elle s'était coupée les veines. Si je ne passais pas par hasard, on en parlerai plus...

Moi : Ça veut dire quoi ça ?

Malick : .... Elle a des envies suicidaires.

Moi : Quoi ? Mais pourquoi elle fait ça ?

Malick : Je ne sais pas. Je n'en sais rien. Elle ne veut pas en parler. Charles c'est son psychologue, il la suit depuis plus d'un an. Mais elle ne respecte pas ses rendez-vous.

Moi : Pourquoi tu n'as rien dit à sa famille ? Je veux dire, sa mère pourrait bien la convaincre et c'est aussi normal qu'ils connaissent son état de santé.

Malick : Si mais c'est à elle de leur dire et elle ne veut pas pour pas les inquiéter selon elle. J'ai déjà tenté de le leur dire mais ce serait comme la trahir. Non, ce serait la trahir et à la seconde qu'elle le saura, je serai son ennemie numéro un. Je tiens à elle donc j'évite tout ce qui pourrait lui faire du mal.

Non mais !!!! On dirait qu'il est amoureux d'elle. Ce genre d'amour entre pote qu'on cache de peur que ça ne soit pas réciproque et qu'on perdre l'amitié.

Moi : Tu l'aimes n'est ce pas ?

Il leva son regard vers moi en fronçant ses sourcils. Il m'observa pendant un moment avant de sourire.

Malick : Genre ?

Moi : Je veux savoir si tu as des sentiments amoureux à son égard.

Il rigola légèrement.

Malick : Ce ne serait pas toi l'amoureux par hasard ?

Moi : Répond d'abord à ma question.

Malick : Oui je l'aime, trop même...

Il le disait en me fixant et en articulant lentement. Ça me fait quelque chose qu'il avoue l'aimer. Bordel !

Malick : Mais pas amoureusement, tu sais ma mère est morte à la seconde où je suis née. Mon père allait très mal depuis ça. Mais depuis que je la connais, mon père se porte mieux sa présence a changer beaucoup de choses dans nos vies. On a presque vécu la même chose, le fait de perdre un être qui nous ai cher, on pouvait donc se comprendre sur certains points. Je la considère comme une sœur voire même une mère. Donc je l'aime. Toi par contre t'es amoureux. Et ne le nie pas.

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant