Chapitre 40

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Narrateur externe

Charles : C'est toi qui m'a embarqué dans tout ça.

Malick : Je ne savais pas.

Charles : Qu'est-ce qu'on attend pour le dénoncer à la police..

Malick a juste rit.

Malick : Tu penses que tu arriveras au commissariat?

Charles : Il a ma fille Malick tu te rends compte. Sa mère n'arrête pas de pleurer jour et nuit et j'ai menti en lui disant que j'ai déjà déclaré sa disparition.

Malick : Elle n'a rien et il ne lui fera jamais de mal.

Charles :Et qu'est-ce que t'en sais ? Tu l'as vu ?

Malick : Oui. Et je le connais il ne lui fera jamais de mal. Je ferai tout pour qu'elle te revienne au plus vite. Mais tu vas d'abord changer le traitement que t'es en train de donner à Kya.

Il a juste rit d'une manière plus que sarcastique.

Charles : Changer le traitement ! Tu veux que je change le traitement et juste avant ça, tu as dit que tu allais me rendre ma fille. J'espère au moins que t'es conscient de ce que tu dis. C'est ce traitement contre ma fille. Et le choix est vite fait.

Malick : Tu as juré sur...

Charles : Il s'agit de ma fille!

Malick : Et il s'agit de la vie d'une personne. Je te promets de te rendre ta fille.

Rokhaya

J'avais les oreilles qui bourdonnaient encore légèrement, une baisse de tension sûrement. Mais je m'étais efforcé à me lever pour faire les cents pas sous la désapprobation de Tapha et le lourd regard de Ismaël. Il fallait que je trouve une solution, je ne pouvais pas me permettre de me la couler douce alors qu'il est dans les parages.

Tapha : Tu ne m'écoutes même pas.

Moi : Je t'ai entendu et je t'ai dit que je me sens bien. En passant tu ne devais pas aller au commissariat pour la " disparition" de Aminata. Dis-je en mimant des guillemets. Ce qui visiblement ne lui a pas plu.

Tapha : Arrête et même si tu n'y crois pas, elle a réellement disparu. Je dois y aller mais je ne veux pas te laisser toute seule ici.

Moi : Je ne serai pas seule.

Tapha : Je préfère rester pour m'assurer que tu vas bien puisque tu ne veux pas rentrer.

Ismaël : Je vais me charger d'elle.

Je pense en mosaïque à des centaines de scénarios pour me débarrasser de lui. Mais aucun n'est assez bon, c'est soit trop doux soit trop rapide et il mérite une mort lente et attroce.
Il se prend pour le maître du monde. Avec sa posture imposante, il essaie d'étaler sa domination sur nous.

Moi : Je peux m'occuper de moi même , je ne suis pas une gamine.

Ismaël :Tu seras toujours mon bb. Dit il en me regardant droit dans les yeux.

En fuyant son regard, j'ai vu Moustapha le regarder d'une manière...pas du tout amicale ou content en tout cas.
Il m'a juste fait un calin en me chuchotant : Tu peux rester dans mon bureau. Je vais demander à Mansour de te tenir compagnie.

Moi : D'accord. Dis-je en le serrant plus fort. Tu me manques.

Il a juste rit.

Moustapha : Je vais pas durer et on se voit ce soir.

Il s'est détaché en me faisant la bise ce qui énerva encore plus Ismaël.

Ismaël: Tu me prends pour de la merde Belle. Avait-il crié en me jettant sur le canapé et se mettant à califourchon sur moi dès que Moustapha referma la porte derrière lui

Amour En FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant