Amour En Feu

Chapitre 26

Rokhaya Cissokho

Moustapha : on part ce soir à 3h du matin. Tous les frais sont pris en charge par Davis engenering group. Tu n'auras qu'à me suivre.

Moi : C'est bon. Je vais demander à Malick de nous déposer s'il est disponible comme ça il pourra ramener la voiture. Je n'ai aucune envie de prendre un taxi à cette heure là.

Moustapha : D'accord. Ça me va. En parlant, il paraît que les ouvriers ont accéléré la construction.

Moi : Oui. On a déjà assez perdu de temps avec toutes les péripéties qu'on a eu à rencontrer. J'ai donc jugée nécessaire de leur faire accélérer la cadence sinon le chantier ne sera pas livrer à temps et j'aime pas les retards.

Moustapha : Oui mais c'est de l'exploitation et ce n'est pas correct surtout si l'inspection du travail venait à tomber dessus.

On tournais le couloir qui menait à nos bureaux.

Moi : Ne t'inquiètes pas pour ça, Maurice a augmenter l'effectif et ils sont divisés en trois groupes : une équipe du matin, une autre du soir et une autre qui travaille la nuit. Ce qui fait que le chantier est en permanence en activité, les travailleurs auront largement le temps de se reposer et de se donner à fond. Et si tout se passe bien, ....

Lui : On n'aura de l'avance sur les délais de livraison.

Moi : Très bien. Tu comprends vite. Dis-je en m'arrêtant devant mon bureau alors que ma secrétaire s'était levée.

Rama : Bonjour mad...euh mademoiselle.

Je fonçais droit vers mon bureau.

Moi : Convoque une réunion avec l'équipe principale dans 20 minutes et tu m'amènes mon planing de la journée tout de suite et aussi annule tous mes rendez-vous de cette semaine.

Elle : D'accord mademoiselle. En fait il y'a un monsieur dans votre bureau. Je lui ait dit de vous attendre dehors mais il...

Moi : C'est bon et à l'avenir tu m'appelles madame c'est clair ?

Elle : Mais vous...

Moi : C'est clair ? Insistais je pour me faire bien comprendre avant d'entrer dans mon bureau.

Il y avait bel et bien quelqu'un et je ne pense pas le connaître puis qu'il est en fauteuil roulant.

Moi : La prochaine fois que vous venez monsieur, prenez un rendez-vous. Vous n'êtes pas dans un marché mais dans....

Je me suis figée quand j'ai contournée le bureau pour être en face de lui. Son visage me dit quelque chose mais rien de positif et j'ai oublié son nom.

Lui : Comme on se retrouve.

Moi : Qu'est ce que vous faites ici ? Demandais je sur la défensive.

Lui : Je suis venu te faire payer à cause de toi et de ton enfoiré d'oncle, je me retrouve cloué sur ce fauteuil à vie.

Moi : Ah oui. Ndeysane. Néna day fayou.

Lui : Ne me sous estime pas salle garce.

Moi : T'as raison ne jamais sous estimer l'ennemie.

Lui : Ça a été mon erreur. Mais sache que Ismaël Sy ne sortira plus jamais de prison. Je vais m'en assurer. Vos magouilles vont cessé.

J'ai rigolé sans le faire exprès tellement j'arrivais plus à me retenir. Je me suis assise ne tenant plus sur mes pieds. Maintenant je me souviens de son nom.

Moi : Attend on parle du même Ismaël Sy. Le grand Ismaël Sy. Té cafo ni dé. Iow kou gnak diome nga té khamo sa bopp Doudou Ndiaye. Bon dis moi comment comptes tu allonger le séjour carcéral de mon oncle ? Demandais en mimant les guillemets.