Chapitre 10

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Clic.

Comme prévu, aucune balle ne fuse dans l'air et me perfore le crâne.

Un sourire assuré se dessine sur mes lèvres.

L'arme était déchargée.

En observant le canon du pistolet étranglé entre ses mains, je sais que je devrais être inquiet.

Pourtant, en ce moment même, une unique émotion court dans mes veines : du soulagement.

Parce que Victoria avait pointé l'arme sur moi.

Elle avait pressé la détente.

Elle avait voulu véritablement me tirer dessus.

Elle était prête.

Je contemple ses longs cheveux à la couleur des châtaignes d'automne cascadants sur ses épaules fines, ses lèvres pleines et rosées entrouvertes et ses yeux, semblables à de l'ambre poli aux premiers rayons de l'aube, écarquillés de surprise.

Dio, quanto è bella.

Belle, mais dangereuse.

Un diavoletto.

Mio diavoletto.

Ce qu'elle tentait de découvrir, était ce que je tentais d'enterrer.

Si elle parvient à percer ce secret, je serais dans l'obligeance de l'éliminer.

C'est pour cela qu'il faut que je la garde près de moi, pour la surveiller.

Pour constamment l'entraîner sur la mauvaise piste, si elle se rapproche de trop près de la vérité.

Garde tes ennemie proches.
Dans le monde de la mafia, cela était la devise générale.

Heureusement pour moi, elle ne le connaissait pas.

À présent, il ne me restait plus qu'à la convaincre d'entrer dans ce monde aussi sanguinaire et noir que mon cœur.

𝐅𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝'𝐄𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant