Chapitre 11

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Point de vue de Silence.

Il y a une heure, un type s'est ramené dans des vêtements de sectaire et à demandé à voir Mike en disant être son père. Demon l'a laissé entrer pour voir. Ma douceur était partie pour ramener son neveu de l'école et sa mère était au diner d'Edith donc personne ne pouvait identifier l'intrus. On étais tous prêt à lui coller une balle dans le crâne au cas où ça dégénèrerait. 

Le près' l'a regardé dans le blanc des yeux pendant une dizaine de minutes. À ce niveau-là beaucoup d'autres se seraient déjà pissés dessus, on peut dire que le frère de ma douceur en as dans le froc. Notre président est flippant quand il le veut, et pendant ces dix minutes il faisait clairement comprendre à son vis-à-vis qu'il lui ferait subir les pires souffrances s'il faisait le moindre faux-mouvement.

Ensuite Ace est arrivé avec Mike et l'a fait monter à l'étage sans que personne ne le remarque. 

Là j'ai commencé à m'inquiéter. 

Ace est ensuite partit en sens inverse en emmenant deux prospects avec lui. Je me suis retenue de ne pas courir pour aller chercher ma douceur. 

Quelques minutes plus tard elle revenait toute seule avec Théo qui a couru vers les chambres. 

Là j'étais soulagé. Ensuite elle a tenu tête à son frère pour protéger Mike. Le petit gars a été très courageux et à exprimé ce qu'il voulait pour lui avec beaucoup de force. Je pense pas qu'il finira biker plus tard, mais il aura du caractère. 

Une fois Samuel partit, ma douceur vacille sur ses jambes et je la rattrape avant qu'elle ne s'effondre au sol. Elle s'assoit sur la banquette et Mike cours dans la cuisine lui chercher un verre d'eau. C'est une perle ce gamin.

"Ça va ? Demande le près'.

- Trop d'émotion d'un coup... Il y avait des sectaires devant l'école tout à l'heure.... Des connaissances de Dallas devenus exorcistes. Ils ne m'ont pas reconnus. J'ai demandé à Ace de partir devant avec Mike pendant que j'empêchais ces types de dire de la merde aux mères de famille.

- La prochaine fois passe un coup de fil, on t'enverra des gars. C'est dangereux d'être seule face à ce genre de type. 

- Sauf ton respect cousin, je suis parfaitement capable de me débrouiller toute seule. Aussi monstrueux soient les exorcistes, ils ne savent pas se battre et ne peuvent rien sans leurs fusils tranquillisants.

- Il n'empêche, c'était dangereux. Dit Oria.

- Je sais... Dans l'urgence j'ai simplement pensé à mettre Mike en sécurité et pas au reste.

- L'important c'est que maintenant tu sois là en un seul morceau. Il faudra surveiller l'école de Mike et le collège de Théo à partir de maintenant. Dit Noah."

Mike reviens avec un verre d'eau et une rondelle de citron qu'il tend à Sky. Ce gosse est vraiment adorable.

Ma main trouve l'épaule de ma douceur et cette dernière la saisis. Elle se détend ensuite et la vie dans le club reprend son cour. Je m'installe sur la banquette et Sky pose sa tête sur mon épaule. Demon souris comme un con qui sait quelque chose que les autres ne savent pas et ça me fait chier. Il se barre pour parler avec sa cousine.

"J'ai affronté mes peurs aujourd'hui. Murmure ma douceur."

Je passe mon bras derrières ses épaules et caresse sa peau douce pour seul réponse. Elle sait que je l'écoute.

"Je me suis sentie forte. Je savais que je n'étais pas toute seule dans ce combat. Je savais que j'avais une famille pour m'épauler en cas de besoin. C'est quelque chose que je n'avais pas à la secte, peu importe que je sois entourée ou non, je me sentais affreusement seule. Mon père écoutait aveuglément le berger, ma mère avait été emmenée parce qu'elle fredonnait une foutu chanson qui ne voulait jamais quitter sa tête et mon frère tournait de plus en plus comme notre père. Je n'avais plus personne à qui poser mes questions, plus personne à qui me confier. Ils brisent les liens essentiels de la famille là-bas Silence. Ils nous divisent et c'est pour ça que ni moi ni Mike n'avons voulu retourner dans la maison familiale. Nous savions qu'il n'y avait personne pour nous protéger là-bas. La réalité m'a frappé aussi violemment que si je rencontrais un mut de béton à cent-trente kilomètre heures quand je me suis enfuie. Je n'avais nulle part où aller."

FaithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant