Le chant des loups

Chapitre 16

Ils me regardaient avec leurs regards pleins de reproches. J'ai l'impression de me faire gronder par mes parents comme quand j'avais 8 ans.

- Il m'a demandé de venir.

Ils me regardaient comme si des cornes m'étaient poussés sur la tête.

- T'es pas sérieuse quand tu dis ça n'est-ce pas  ? Lança Elsa en faisant de gros yeux.

- Si bien sûr que je le suis, ma curiosité à juste remporté le trophée.

- Comme la dernière fois aussi, tu t'imagine si je n'étais pas dans les barrages ?

Mes joues s'échauffent une nouvelle fois alors que je baisse les yeux sur mes doigts que je triture. Ma tête n'est pas entraine de penser à ce qu'à fait le vampire mais à ce qui est arrivé avec Rède.

-... J'ai l'impression que tu fais toujours exprès de te mettre dans des situations pas possible.

- Il n'y a que toi pour te mettre dans de situation pas possible, Je me rappelle encore quand tu t'engeulais toujours avec Monica pour de simple futilités. Dit Dylan en rajoutant une couche.

- C'est pas de ma faute si elle essayait toujours de m'importuner avec chaque seconde de chaque minute à chaque heure qui passe et ceux chaque jour.

- Et tu ne te laissais pas faire. Ajouta-t-il cette fois avec une pointe d'admiration.

je levais les yeux sur lui alors qu'il souriait en coin comme s'il était nostalgique. je lui rendis son sourire.

- Ce n'est pas par ce que c'est la fille du dragon que j'allais me laisser marcher dessus, sérieux elle se prenait trop et elle était pleines d'artifices, je me demandais comment tu pouvais sortir avec un pot de peinture telle qu'elle. Dis-je en me rappelant encore de ma vie d'avant.

- C'était comme ça et je n'y pouvais rien. Dit-il rêveur.

- Surtout que après que tu sois partis elle n'a pas perdue de temps.

- Je m'y attendais déjà et faut dire que moi non plus j'ai pas perdus de temps.

- Humm. Dis-je alors que c'est quelques instants nostalgique m'ont permis d'oublier la frayeur que je viens d'avoir, et surtout ça m'a permis de détourner la conversation de moi.

- Vous étiez assez proche à ce que je vois. Dit Stéphanie alors que je tournais ma tête vers elle.

- Non, moi j'étais le gars populaire avec qui toutes les filles voulaient sortir, j'étais capitaine de l'équipe de basket-ball et surtout le garçon le plus beau de l'école alors que elle, elle était discrète, pas trop bavard, elle était comme une intello toujours première de sa classe mais elle était surtout la fille la plus belle et convoité de notre petit village. Je l'ai remarqué dès le premier jour et Monica n'aimait pas trop que tous le monde parlent d'elle, elle était jalouse de toi c'est pour cela qu'elle faisait toujours tous pour te rendre la vie difficile. Avoue Dylan.

Waouh ! Je ne savais pas tous ça moi. Ça fait une sacrée surprise. Moi qui pensais qu'elle... En faite je ne savais même pas pourquoi elle s'en prenait à moi.

Le reste du chemin se passa sans encombre. On avait décidé de passer la nuit chez ma tante. Il était tard donc on devrait rester ici jusqu'à ce que le soleil se lève. Il y avait assez de chambre pour nous tous. À peine qu'on soit rentré je me précipitais vers les escaliers pour aller rejoindre ma chambre. Je me déshabille devant mon miroir et filais sous la douche. Je restais ainsi pendant longtemps quand enfin je me décidais à sortir.  J'enroulais une serviette autour de moi séchais mes cheveux avec une serviette. Quand tout d'un coup tout les lumières s'éteignent. 

Je me figeais tandis que mon coeur rata un battement puis cognait très fort. Je regardais autour de moi et marchais vers la porte. C'est sûrement une coupure de courant. Je continue de me sécher les cheveux quand tout à coup je vus deux fentes rouges dans l'ombre. Sur le coup çà me rappelle ceux que j'ai vu dans la forêt. À peine eus-je le temps d'esquiver un mouvement que je me retrouvais au sol alors que le trou noir m'envahissait.

Je ne sais pas ce qui s'est passé ni comment je me suis retrouvé à terre . Tout ce don je me rappelle ce sont deux fentes écarlate luisant dans la pénombre. Les lumières étaient revenus, tout semblait normal. Pendant un moment je crû avoir rêvé. Je me relevais et parti pour m'habiller à la va vite. J'enfilais un large t-shirt gris et un jogging noir plus des pantoufles de la même couleur. Étrangement mon ventre me piquait assez. Je le grattais mais ce qui fut une grave erreur de ma part. Une douleur lancinante s'empara de tous mon Corps, ce qui me fit gémir. Je me pliais en deux en me tenant le ventre. Je me précipitais devant mon miroir où je relevais mon t-shirt et découvris avec surprise une énorme marque sur mon ventre . Elle semblait plutôt à un hématome qui recouvre presque la totalité de mon ventre. Ou plutôt à une sorte de tâche de naissance mais je savais que ce n'était rien de tous ça. Je ne l'avais pas il y a quelques minutes, je le sais. Et si les yeux rouges de tout à l'heure n'étaient pas des hallucinations et si l'ombre m'avait vraiment suivie ? Et si c'était lui qui m'avait fait cette marque ? Pourquoi ?

Toutes ces questions sans réponse défilait dans mon esprit quand soudain, deux coups retentissent à la porte me faisant sursauter.

- Lyra ? Entendis-je la voix de Stéphanie .

- Oui. Dis-je en ouvrant la porte si vite qu'elle me regarda en fronçant les sourcils .

- C'est l'heure du dîné. Dit elle. Est-ce que tout va bien tu es toute pâle ?

Ça se voyait tant que ça ?

- Je..., t'inquiète pas ce... Ce n'est rien. Bègueais-je.

- Je Vais faire comme si je te croyais. Dit elle suspicieuse en se retournant.

Je la suivi n'ayant pas envie de rester toute seule. 

Les autres étaient installés dans le salon devant un bon film alors qu'ils en profitent pour grignoter quelque chose. J'eus un pincement au coeur quand je vus Elsa installée sur le canapé entre les jambes de Rède.