Chapitre 20

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Mon ventre se mit à grogner. J'avais très faim. Pauvre lui, j'avais pas le temps de m'en occuper.

J'arrive dans le cafétéria et me prend quelque chose à avaler. Heureusement qu'il y a de bonnes nourriture dans cet école. Pas comme les autres et on a pas besoin de payer.

Je dirigeais mon regard vers le groupe de ma sousine Avant qu'une voie ne m'interpelle. Je cherchais dans la foule d'où elle provenait avant de voir Alice me faire de grands signes de la mains. Je me dirigeais vers celle-ci.

- Salut ! Dis-je en m'installant .

- Salut ! Dit-elles ensemble.

J'attaquais mon repas en les montrant à quel point j'avais faim. Pendant que je mangeais je voyais certaines personnes me lancer des regards indiscrets.

_ Hé regarde il n'arrête pas de te fixer depuis ton arrivé! Murmura Alice en se penchant à mon oreille.

Ne voyant pas de quoi elle parlait je suivi son regard et croisait un regard qui m'était familier, mon cœur rata un battement et je me perdu dans ses iris. C'est avec un effort surhumain que je replongeait dans mon assiette. Gêné de me retrouver au centre de l'attention.

_ Je crois qu'il en pince pour toi. Murmura la blonde.

_ C'est certain. Amanda Alice.

_ Hé ! Arrêtez, vous vous trompez et il pourrait vous entendre. Me plaingnis-je.

Elles rigolent devant ma tête de bulldog.

_ On s'en fiche qu'il nous entend, mais c'est la vérité.

Je les lançais un regard blasé et elles n'ont fait que se marrer.

_ Vous savez qu'il sort avec ma cousine....

_ Et alors? Elle l'a elle aussi volée à quelqu'un d'autre non? Et puis c'est pas comme si vous étiez les meilleures amies du monde, vous vous détesté c'est pas évident mais ....

Elle haussa les épaules négligemment et fit une grimace en croquant dans une frite. Alors qu'elle était sur le point d'en rajouter, elle se figea et font les gros yeux. Puis elles se mirent à me faire des signes incompréhensibles, que je ne comprenais pas du tout, enfin jusqu'à ce que je sente une main sur mon épaule. Je sursaute en me levant puis me retourne brusquement. Je me figeait dans mon élan face à la personne que je vus.

_ Q-Quoi? Fais-je en regardant vers le groupe de ma sousine.

Mais il n'y était plus, enfin il est devant moi. Comment ça se fait? Oh oui il s'est déplacé. Je croisait son regard bleue, puis je me demande ce qu'il fait là?? Enfin une question intelligente. Me souffla ma conscience. # Ta gueule .# Il me trouble, et en sa présence je perd tout mes moyens, c'est une évidence. Alors mieux vaut que je m'éloigne de lui.

Avant que j'ai le temps d'émettre un mot il lança:

_ Il faut qu'on parle. Fit-il avec impatience.

Il semblait très déterminé, je pouvais lire de la détermination dans son regard. Et mon cœur battait la chamade. Que lui répondre??

Il ne me laissa pas le temps d'y répondre qu'il me tira derrière lui sous les regards impressionnés de tous le monde.

_ Q-Qu'est-ce que,... Tu fais quoi là? Demandai-je une fois à l'abrit des regards.

Il ne répondit rien, il se contenta de me tirer pour que je le suive. Ce que je fus sans résistance à la fin. Sa grande main chaude enfermait la mienne qui semble si minuscule me faisait ressentir des sensation bizarres,... Des fourmillements dans mon bas vendre , des frissons dans tous le corps, une chaleur qui se répandait dans le creux de mes reins. C'était étrange pour moi.

Il passa sa main dans le creux de mes reins et me poussa légèrement dans la bibliothèque. Cette proximité aussi est étrange.

Je pouvais sentir l'urgence dans ses gestes. Il me plaça contre un mur et posa ses mains de chaque côté de mon visage. Le cœur battant, je l'observait faire sans rien dire. Que lui arrivait-il ? Pourquoi semble-t-il si mal au point? De son corps se dégageait une chaleur anormale comme s'il avait de la fièvre, bien que tous les loup-garou ont le sang chaud de ce fait le corps chaud. Son cas était anormal car j'ai déjà été proche de lui, mais jamais il n'a été ainsi. Je revient au moment présent lorsque je le sentis proche de ma peau et qu'il huma mon odeur en passant son visage dans mon cou. Le contact de son geste avec ma peau me fut sursauter car je m'y attendais pas. Des frissons prirent possession de l'ensemble de mon être. Son autre main se glissa dans le creux de mes rein afin de mieux me rapprocher de lui. J'avais raison son corps était anormalement chaud. Avec une douceur inégalable il frotta son nez contre mon cou. Ce geste me fit frémir alors que je fermais les yeux en inspirant son odeur boisé. Je sentis ses lèvres embrasser mon cou avec la même douceur. Et ce geste suffit à me faire perdre la tête. Je passais mes doigt le long de son dos alors qu'à travers le tissu moulant de son t-shirt j'arrivais à sentir tout ses muscles se raidir mais à mesure que je remontait, il se détendait. Je remonte en caresse vers son cou que je caressais avant d'y exercer un léger appuie pour l'inciter à continuer. Je n'avait plus le contrôle de mon corps, c'était bon et envoûtant. Un gémissements tremblant s'échappe d'entre mes lèvres lorsqu'il remonta vers mon oreille qu'il mordille avec ses dents. Ce qui me fit frémir de plaisir. Je le sentis sourire contre moi savourant sa petite victoire d'avoir trouver un de mes points sensible. J'avais perdu toute raison de résister, pour résister il fallait que je me rappel de ce pourquoi je résistait.

Le chant des loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant