La plaisanterie

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Pour la dernière fois cette année, Isabella descendit dans la grande salle, ses amis y étaient déjà. En regardant droit devant elle, elle pouvait voir l'immense sapin de Noël, décorer d'or et d'argent. Seule un dragon de cristal perché sur sa cime se différenciait des boules et autres décorations soigneusement accrochées aux branches. Il faudrait qu'elle pense à complimenter un elfe de maison quand elle en verrait un. À la table des Gryffondors, très peut d'élèves étaient silencieux. Ses amis à elle ne l'étaient pas, mais alors pas du tout. Même Remus, d'ordinaire calme, riait bruyamment à une blague qu'Isabella n'avait pas entendu. En s'asseyant, elle vit directement Sirius murmurer quelques choses à l'oreille de James.

– Quoi ? Soupira-t-elle.

– Nous ?, demanda Sirius, mais rien, avec James on se demandait juste si Regulus

– T'avais promis de ne pas te moquer de moi ! S'offusca Isa.

– Faut, petite sœur, la contredit James, il a dit qu'il ne le ferai pas tout de suite. N'est pas Sirius ?

– Parfaitement, confirma Sirius, son sourire bien trop grand pour être bienveillant. Donc je disais : On se demandait si Regulus et Lily s'aimaient bien. Tu en penses quoi ?

– Lily et Regulus ne se connaissent pas, je ne vais pas me marier avec lui.

– Si tu veux, convint James, mais je vais épouser Lily, moi !

Jamais de la vie, râla Lily un peu plus loin. Isa préférait changer de sujet.

– J'ai hâte de revoir les parents, sourit-elle.

– Moi aussi, dit James il faut que je leur parle de Lily.

– Tu l'as déjà fait, James. Pendant tout l'été et à tout le monde, soupira Isabella.

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– Bon, à plus tard les gars. Passez de bonnes vacances.

Peter sortit en premier du compartiment, suivi de près par Remus.

– Qu'est ce que tu penses que Papa va préparer pour le dîner de ce soir ?, pensa James à voie haute.

Isabella ne répondit pas, elle attrapa sa malle et donna la sienne à son frère. En descendant du Poudlard Express elle ne vit pas tout de suite ses parents.

– Tu les vois ?, demanda-t-elle à James.

Isabella regarda autour d'elle, il avait disparu.

– Lâcheur ! Pensa-t-elle.

Il était difficile de se repairer dans toute cette foule et ce bruit. Isabella était grande mais pas au point des pouvoirs voir au dessus des tête de tous ces adultes. Elle ne voyait ni ses parents, ni son frère. En revanche elle pouvait apercevoir Remus, un homme – sûrement son père – le serrait dans ses bras. Elle s'avança vers eux, salua l'homme, demanda à Remus s'il avait vu James.

– Je crois qu'il est parti vers l'avant du train, c'est par là-bas, dit-il en montrant un point invisible derrière son épaule.

Isabella le remercia et s'en alla dans la direction indiquée. Sa malle à la main, elle essayait de se faufiler entre tous ces gens, sans bousculer ou heurter qui que ce soit. Naturellement, quelqu'un la bouscula et la fit tomber.

– Je pensais vous avoir appris à vous tenir sur vos deux jambes, jeune fille, sourit un homme, grand, les cheveux virant dangereusement au gris.

– Papa, sourit-elle en retour.

Isabella sauta dans les bras de son père, elle en oublia même d'enlever la poussière de sa cape.

– Je t'ai cherché partout, où étais-tu ?

L'autre PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant