Tes yeux 【Mikey x Takemichi】

Chapitre 27 : Echo

Suite...

PDV Mikey :

Takemichi m'avait appelé alors que j'étais en route vers le parc. Je m'étais arrêté et avait décroché. Sa voix paniqué m'avais tout d'abord interpellé, puis je pus lui donner des indications précises.

Dans ce genre de situation le cerveau est tellement affolé qu'on n'agit pas de manières conscientes. Il a ainsi choisi la sécurité et m'a appelé. Il a fallut que je garde mon calme à mon tour, car si j'avais paniqué il l'aurait été encore plus.

Là, je me dirige vers l'hôpital. Après son message me disant qu'il y allait j'avais changé de direction.

En ce moment on n'arrête pas d'y aller à l'hôpital, c'est épuisant. Le corps, c'est celui de la fille avec qui il avait rendez-vous ? Si c'est le cas... les attaques peuvent être visées sur un type de personne : les amis de Takemichi. Hina puis Asu... ça ne peut être que ça.

Qui voudrait faire ça ? Pourquoi je pose la question moi ? C'est sûr que c'est eux.

J'arrivai devant l'hôpital, je garais ma moto et accélèrais jusque dans le bâtiment. Après les petites mesures de sécurités faitent, je m'avançais devant l'accueil et m'approchai d'une médecin.

Mikey : Excusez moi.

Meuf brune : Oui ?

Mikey : Savez-vous où se trouve une certaine Asu et un certain Takemichi Hanagaki ?

Meuf brune : Vous êtes ?

Mais c'est qu'elle me les brisent.

Mikey : Sano Manjirô. Un ami.

Meuf chiante : Ils se trouvent au deuxième étage, couloir 3.

Mikey : Merci.

Enfin, c'était pas bien compliqué m*rde.

Je pris les escaliers car.... bah j'avais pas trop le choix de les prendre vu que l'ascenseur était déjà occupé.

Arrivé à l'étage je m'avançai dans le couloir central afin d'atteindre le troisième. Arrivé à celui-ci je vis, adossé au mur, Takemichou, le regard vide.

Je me dirigeai vers lui et le prit dans mes bras.

Mikey : Hey... ça va aller... t'as arrivé à temps, tous va bien se passer.

Il enfoui sa tête dans ma veste et je sentis celle-ci s'humidifier.

Mikey : Sa famille est prévenu ?

Takemichi : Oui...

Mikey : Ça va aller.

Takemichi : Elle-elle ne respirait casiment plus...

Mikey : Tu as fais ce que tu as pu.

J'entendis des pas. Je me retournai et vis arriver deux adultes. On se sépara, près à affronter ses parents.

Père d'Asu : Bonjours Hanagaki, ça fait longtemps... j'aurais préféré que l'on se revoi autrement.

Mère d'Asu : Merci à toi d'avoir été là pour elle. Si tu ne l'avais pas retrouvé, elle serait...

Takemichou essuya ses yeux et s'inclina devant les deux parents.

Takemichou : Merci.

Père d'Asu : Il ne nous reste plus qu'à attendre.

C'est étrange. L'ambiance est très différente de celle qu'il y avait quand Draken était hospitalisé. Pourtant, la scène est identique.

Je vis Take se laisser glisser contre le mur. Combien de temps allons nous rester ainsi ?
Comme pour Hinata ? Draken ? Plus ou moin ?

Takemichou : Mikey...

Je me rapprochai et fit comme lui. Une fois à côté il se mit à chuchoter.

Takemichou : Tu crois que... C'est Kisaki ?

Mikey : Sûrement. Mais elles pourront nous le dire. Si on remonte jusqu'à leurs agresseurs, on trouvera les coupables.

Takemichou : On aura une bonne raison de l'enfermer.

Mikey : Oui, enfin.

L'horloge au dessus de la porte comblait le vide du lieu. Le tic tac des aiguilles formant un son régulier ne faisait qu'augmenter le stresse.

Une minute de plus à attendre. Dans ce genre de moment, le désespoir s'installe un peu plus à chaque secondes coupant cour à la vérité, préfèrant s'enfuir dans le mensonge.

Soudain, une lueur d'espoir, les rayons du soleil qui apparaissent après une nuit froide. La respiration coupée, les mains serrés, la gorge nouée. Ils attendent les paroles libératricent.

Médecin : M. Et Mme. Ashirida ?

Il sortit de la pièce. Des papiers en mains. Il s'avança, passant devant nous et se stoppant en face des parents.

Nous nous levâmes, près à écouter la vérité, pas celle que nous nous sommes imaginé, la vraie.

Je vis les mains de Takemichou trembler. Son regard se faire plus assistant, je restais sur mes gardes. Quand il est comme ça, un rien peu le faire sombrer.

Le silence de la pièce, simplement entrecoupé régulièrement par le tic tac des aiguilles, s'apprêtait à être détruit pas le médecin.

Médecin : Je suis désolé. Mes plus sincères condoléances.

Voilà comment une simple phrase peu briser un silence.
Voilà comment une simple phrase suffit à briser un homme.
C'est si simple.

Devant moi, simple spectateur, des visages se déchirent, et dans un sifflement comme dans les dernières notes d'une chanson le silence refait surface.

Cette femme, là, que je ne connais qu'à peine, me semble soudain si familière. Ses supplications, implorant le ciel de lui rendre sa fille.

Et cet homme, d'apparence si droit, n'est plus qu'une simple ombre de lui même, dévasté par une nouvelle inimaginable.

Je reste bien trop longtemps à détailler ces personnes inconnus. Ai-je peur de celui qui se trouve à mes côtés ?

Mon regard se pose sur lui. Il fixe la scène. Les yeux livides, le teint pâle. Il c'est arrêté de trembler.

Je crois.. que c'est la pire réaction, la passivité.

PDV : Takemichi

"Je suis désolé. Mes plus sincères
condoléances."

Cette phrase... me semblait si lointaine. Comme un écho venu d'une montagne, loin, loin ! Si loin que je n'aurais jamais crû l'entendre.

À quoi beau ce mentir si la réalité fini toujours par nous rattraper ?

S'enfermer soi même dans une cage doré, mais les oiseaux ne peuvent pas vivre en cage.

Le monde autour de moi devient soudain si silencieux. Une acouphène.
Immobile. Vide. Le temps vient-il de s'arrêter ? Pour moi tout du moin ?

Le retour à la réalité semble si dur. Impossible.

Dans mon angoisse, je sentis ses doigts entrelacer les miens. Sa chaleur se reprendre dans mon corps devenu si froid on l'espace de quelques secondes.

Sa douceur, son calme, se remède permettant à mon coeur de se remettre à battre. Cette sensation si agréable de réconfort.

Le silence est parfois la seule chose que l'on puisse exprimer.

Suite au prochain épisode...

Je crois que c'est le chapitre le plus profond que j'ai jamais écrit ;^;
J'espère qu'il vous aura plus !

Coeur sur vous ♡