Cocktail à l'ammoniaque 〔Takemikey〕

《Chapitre 3》

Suite...

PDV Mikey

Ce "Takemichi" pour une première rencontre c'est.... spécial ?

Rare sont les personnes qui peuvent dire : "Oui j'ai assommé mon collaborateur la première fois qu'on s'est vu."

Bref, on est rentré depuis 7h et Takemichi ne s'est toujours pas réveillé. J'ai peut-être tapé un peu fort. Mouais ... 'bas les couilles.

Draken : Tu penses à quoi ?

Mikey : À ta mère.

Draken : Hum... Vas te faire foutre ?

Mikey : Ça dépends par qui.

Draken : Je-

Mikey : Tu ?

Soudain on entendit la grande porte du salon s'ouvrir. Mitsuya entra et prit la parole :

Mitsuya : Il est réveillé.

Mikey : Takemitruc ?

Mitsuya : Oui, Hanagaki.

Mikey : Il est long son nom.

Mitsuya : Aussi long que son prénom.

Draken : C'est ta mémoire qui est trop petite.

Mikey : Vas te faire.

Mitsuya : Bon, vous serez bien aimable de venir avec moi, car Hanagaki est dans l'incompréhension la plus total.

Je me levais accompagné de Draken et on suivit Mitsuya jusque devant la porte de la chambre des invités.

Mitsuya ouvrit celle-ci et on pu entrer. Au milieu de la chambre se trouvait un lit dans lequel le prince de O'Kairó était menotté. Quand il nous entendut il releva la tête.

Mikey : Salut.

Takemichi : Aller vous faire.

Draken : Tout doux le loup.

Je me rapprochais de lui d'un pas lent.

Mikey : On va pas passer par quatre chemins.

Je m'arrêtais sur le côté de lit, à la gauche de Takemichi.

Mikey : Nous ne sommes pas tes ennemis.

Je me retournai vers Mitsuya.

Mikey : Les clés s'il te plaît.

Mitsuya s'approcha de moi et me tendi les clés.

Mikey : O'Kairós a fait une alliance secrète avec le Toman il y a 20 ans lors de la guerre de territoire d'Alchëvièque.

Il me regarda l'air perdu.

Je pris son poignet droit et le souleva, puis mis la clef dans la serrure.

Mikey : Quand on a apprit que O'Kairós allait se faire attaqué, on a prit part à la bataille aux côtés de Walhalla. Pourquoi ? Pour passer inaperçu. Ainsi on pourrait te sauver sans encombre. Certe toutes les personnes de la noblesse sont mortes mais le principal était que toi tu vives.

Il me regarda, les sourcils froncés.

Takemichi : Ma vie était vraiment si importante que ça ? Je veux dire... vallait-elle vraiment la peine de laisser mourir tous ces gens... et puis, il ne m'aurait pas tué.

Je décrochai la première menotte et son bras tomba sur le lit. Je me déplaçai de l'autre côté et répètai la même action.

Mikey : Oui. Tu es l'unique héritier, t'as vie en vaut amplement la chandelle. Kisaki t'aurais torturer pour pouvoir te dominer psychologiquement.