Cocktail à l'ammoniaque 〔Takemikey〕

《Chapitre 6》

Suite...
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PDV Takemichi

Ça me dérange. Comment tout a pu basculer en si peu de temps ?

Il y a encore quelques jours j'étais chez moi, avec Akkun. Et maintenant... dans un endroit avec de soit disant "alliés".

Ces personnes sont étranges. Elles se font attaquer par des traîtres qui ont tués plusieurs des leurs, mais à part ça tous va bien.

Mon regard vint se perdre sur ma main entourée d'un bandage soignement installé par un certain Mitsuya.

Je souffle, exaspéré par la situation qui me dépasse et m'épuise. Pourtant j'ai la mauvaise impression que ça ne fait que commencer.

Mon corps tomba sur mon lit dans un bruit étouffé par les couvertures.

Dehors, le ciel est gris et il menace de pleuvoir. Je ne peux rien faire. À O'Kairós il ne faisait pratiquement que du soleil...

Soudain j'entends toquer. Trois coups résonnent dans la pièce. Puis la porte s'ouvre sur Chifuyu.

Chifuyu :Salut, je te dérange ?

Takemichi : Si se faire chier est une activité, alors oui, tu me dérange.

Dis-je d'un ton lasse. J'entends Chifuyu rigoler puis je sens une nouvelle présence dans la pièce.

... : T'es long Chifuyu.

Ah. Je reconnais ce timbre, cette voix à la fois froide et réconfortante.

Oui, je trouve ça voie réconfortante et ? Qu'est-ce que ça peut faire ?

Chifuyu : Tu m'a dit d'aller le chercher il y a à peine 3min.

Mikey : 2min59 de trop.

Mais c'est qu'il est chiant.

Je me redressai affrontant les regards des deux garçons en face de moi.

Mikey : Je dois te parler. Chifuyu, tu peux partir.

Le plus jeune fit la moue et parti en traînant les pieds.

Le blond au yeux sombres referma la porte et s'adossa à celle-ci.

Nous devions parler hier mais suite à de nombreuses réunions le moment a été repoussé jusqu'à maintenant.

Le silence de la pièce se métamorphosa précipitamment, laissant entendre la pluie frapper la fenêtre. Une averse commençait.

Mikey : On aura le droit à une tempête cette nuit.

Je soupirai et m'assis en tailleurs sur mon lit.

Takemichi : C'est pas comme si vous n'aviez pas l'habitude.

Il souria un court instant avant de reprendre son air neutre habituel. Insernable.

Mikey : Nous ne connaissons casiment rien de O'Kairós. Mis à part ce qui est écrit dans les livres, et encore, rare sont ceux qui ose écrire du bout de leur plume le nom de ce peuple.

Voyant que je ne comptais pas répliquer il continua son monologue.

Mikey : En d'autres thermes, j'aimerais que tu me parles de ton clan. De toi.

Il fit une pause, s'attendant sûrement à ce que je réplique. Mais rien. Son regard neutre laissa transparaître de l'énervement.

Mission en court...

Mikey : Et après ça, ou avant, tous dépends de si tu veux parler, il faudra que je te parle d'une éventuelle déclaration de guerre en vers Walhalla.